Deuxième conférence annuelle sur les changements climatiques et le développement en Afrique - Document Final
La deuxième Conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique s'est tenue les 19 et 20 octobre 2012 au Centre de conférences des Nations Unies à Addis-Abeba (Éthiopie). Elle a été conjointement organisée par les trois partenaires du Programme sur le climat et le développement en Afrique (ClimDev-Afrique), la Commission de l'Union africaine (CUA), la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement (BAD), avec le soutien des organismes du système des Nations Unies et des partenaires de développement. La conférence a réuni plus de 300 participants provenant des États membres, des communautés économiques régionales, des organisations de bassins fluviaux, des organisations non gouvernementales, du secteur privé, des milieux universitaires et des partenaires de développement.
L'objectif global de la Conférence était de faire fond sur la première Conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique afin de créer une enceinte de dialogue permettant de mieux faire connaître les questions et options importantes liées au changement climatique et au développement et de susciter de nouvelles actions. Pour ce faire, la deuxième Conférence a mobilisé les décideurs, les chercheurs, la société civile et les autres parties prenantes en vue de veiller à ce que les politiques, les stratégies, les programmes et pratiques en Afrique tiennent compte de la réalité de la variabilité du climat et des changements climatiques. La Conférence visait également à renforcer l’assise de la participation et de la position de l’Afrique à la dix-huitième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et huitième session de la Conférence des Parties agissant comme réunion des
Parties au Protocole de Kyoto, qui devait se tenir à Doha (Qatar), et à garantir que les préoccupations et les priorités du continent soient reflétées dans le régime international relatif aux changements climatiques de l’après-2012.