« Jeunesse et innovation en Afrique: tirer le meilleur parti du potentiel de la jeunesse africaine au service de la transformation du continent »
La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a organisé, du 3 au 30 mars 2014, un débat en ligne sur le thème « Jeunesse1 et innovation2 en Afrique: tirer le meilleur parti du potentiel de la jeu-nesse africaine au service de la transformation du continent », sur la plateforme de débats électroniques Dgroups. Le but du débat était de susciter des idées sur la façon dont les innovations dans la tech-nologie peuvent être utilisées pour tirer parti des possibilités présentées par la très jeune population de l’Afrique afin de faire avancer le programme de développement de l’Afrique et de freiner la constante montée du taux de chômage des jeunes. Le débat a permis à un large éventail de parties prenantes de recenser des idées, des politiques et des programmes et de partager des expériences sur la façon dont la jeunesse africaine peut tirer parti des possibilités offertes par les nouvelles technologies et l’innovation pour s’améliorer et comment les gou-vernements peuvent tirer parti de ces nouvelles technologies et innovations pour concrétiser le potentiel de la jeunesse africaine en vue de la transformation du continent. Les discussions ont ainsi porté sur la question primordiale de déterminer comment les innovations scientifiques et technologiques peuvent faire fond sur la dynamique de la croissance économique de l’Afrique en éliminant les obstacles et en améliorant l’acquisition de compétences par une formation académique, technique et professionnelle pour une lus grande aptitude des jeunes à l’emploi.Le débat a attiré 162 participants, dont des membres de la société civile (groupes de jeunes), des représent-ants des secteurs public et privé, des universitaires, des experts des technologies de l’information et de la communication (TIC), de l’innovation et des nouvelles technologies, des spécialistes de la planifica-tion, et des représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) nationales et internationales. Les discussions de nature très diverse se sont tenues simultanément en anglais et en français et ont donné lieu à 56 contributions3 émanant de 27 participants4 venus de 15 pays. Elles étaient modérées par Mme Tsega H. Belai (Consultante à la Section des nouvelles technologies et de l’innovation5) et M. Mactar Seck (Économiste), sous la supervision directe de M. Kasirim Nwuke, Chef de la Section des nouvelles technologies et de l’innovation, et la supervision générale de Mme Fatima Denton, Di-rectrice de la Division des initiatives spéciales.Le présent rapport comprend un résumé des débats et en tire des recommandations. Les auteurs re-mercient le personnel de la Section des nouvelles technologies et de l’innovation pour son concours et ses contributions. Le rapport est structuré comme suit: la première section explique les raisons pour lesquelles le débat en ligne a été organisé, la deuxième précise les objectifs poursuivis, la troisième fait la synthèse des discussions et la quatrième met en évidence les principales recommandations soumises à l’examen des décideurs africains concernant les possibilités de tirer parti du potentiel de la jeunesse africaine au moyen de l’innovation, eu égard au programme de développement du continent. Enfin, on trouvera à l’annexe I des informations sur les participants, notamment une ventilation par région, et à l’annexe II une liste des personnes ayant contribué au débat.