NEPAD Aujourd'hui - 08 Mai 2013
08 Mai 2013
Rédacteur en chef
Yinka Adeyemi
Rédacteur en chef adjoint
Meseret Arega
Comité de rédaction : Yinka Adeyemi (CEA), Adou Jean Yves (UA), Meseret Arega (CEA)
« L’accès de tous à l’énergie durable est une priorité! » – d’après les spécialistes de l’énergie
Les parties prenantes africaines dans le domaine de l’énergie ont été exhortées à redoubler d’efforts afin que l’énergie soit disponible, abordable et accessible pour l’ensemble de la population d’Afrique. L’appel a été lancé par le Chef de la Division de l’énergie du NEPAD, M. Mosad Elmissiry, à la première des trois réunions cruciales de haut niveau sur l’énergie, qui s’est tenue à Gaborone (Botswana).
Les ateliers qui se sont succédé du 22 au 26 avril avaient pour but d’élaborer des stratégies et des plans d’action en vue de permettre aux pays africains de fournir des sources d’énergie modernes à leurs citoyens.
« L’Afrique a la chance d’être dotée de ressources énergétiques considérables et variées : de vastes réserves de charbon dans le sud, de gigantesques ressources hydrologiques dans le centre et le nord et des gisements gaziers en abondance dans l’est et l’ouest. Il nous faut changer radicalement la manière dont nous exploitons ces ressources afin que l’énergie soit accessible et abordable pour tous. L’approche adoptée jusqu’à présent n’est plus tenable », selon M. Elmissiry.
Source: www.nepad.org
Les experts de l’Afrique établissent un pôle énergétique spécial pour garantir l’accès à l’énergie durable
Les experts et les parties prenantes dans le domaine de l’énergie se sont réunis à Gaborone, la capitale du Botswana, pour aborder la question essentielle de savoir comment donner aux États africains des orientations de nature à rendre l’énergie accessible et abordable pour l’ensemble de la population du continent.
La réunion, qui a vu la participation d’experts de l’Agence du NEPAD, d’organisations internationales, des milieux universitaires et de la société civile, était la dernière d’une série de trois dont le but consistait à examiner de nouveaux projets et des plans concrets en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’initiative Énergie durable pour tous, lancée par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon.
Les représentants présents à la réunion se sont accordés sur la création d’un « pôle » énergétique africain destiné à faciliter la coordination et l’exécution de cette initiative et à favoriser la coopération entre les principaux acteurs aux niveaux mondial et national.
Aux fins de la réalisation de l’initiative, des directives ont été élaborées qui soulignent les éléments à intégrer dans les plans d’action nationaux à l’appui des programmes africains de mise en œuvre. Les directives pour la mise au point de plans d’action nationaux au titre de l’initiative Énergie durable pour tous en Afrique donnent aux pays africains des orientations sur la marche à suivre pour établir leurs propres programmes énergétiques nationaux en tirant profit de cette initiative mondiale et des possibilités qu’elle offre.
Il est prévu d’approuver et d’entériner ces directives à la réunion des chefs d’État et de gouvernement qui aura lieu dans le cadre du Sommet de l’Union africaine de janvier 2014.
Source : www.nepad.org
L’initiative en faveur des marchés financiers africains lance un site Web consacré aux marchés obligataires en monnaie locale
L’initiative en faveur des marchés financiers africains a lancé son site Web www.africanbondmarkets.org le 6 mai 2013. Il a vocation à servir d’outil de gestion du savoir et de diffusion de l’information pour faire mieux connaître et comprendre les marchés africains d’obligations en monnaie locale.
Le site rassemblera trois types de données et de renseignements : i) un flux d’informations en continu émanant de Thomson Reuters; ii) des indicateurs macroéconomiques portant sur la dette et la gouvernance, actualisés tous les mois, tous les trimestres et tous les ans; et iii) des données et renseignements concernant les marchés obligataires de chaque pays, au rythme d’une mise à jour par an.
Outre ces informations, il fournira aux parties prenantes et partenaires de développement de l’initiative un cadre où débattre d’un large éventail de questions liées au développement des marchés obligataires.
Le site Web sera d’abord disponible en anglais; la version française, en cours de réalisation, devrait être en ligne d’ici à la fin du deuxième semestre de 2013.
Source : BAD
Les envois de fonds vers l’Afrique atteignent 40 milliards de dollars, d’après une étude
Les envois de fonds sont une source croissante de financement pour le continent et recèlent un potentiel immense comme moteurs de croissance économique et de développement. Une étude récente, intitulée « Optimisation du phénomène migratoire pour l’Afrique : envois de fonds, compétences et investissements » et menée par la Banque africaine de développement (BAD) en collaboration avec la Banque mondiale, montre que les flux d’envois de fonds vers l’Afrique ont atteint 40 milliards de dollars en 2010, soit quatre fois plus qu’en 1990. Les envois de fonds à destination du continent représentent actuellement 2,6 % du PIB, ce qui correspond pour certains pays au niveau cumulé de l’investissement étranger direct et de l’aide internationale, voire davantage.
Pour les ménages qui en bénéficient, les envois de fonds ont généralement pour effet de réduire la pauvreté, d’augmenter la consommation, d’accroître l’investissement dans le capital humain et matériel et de limiter la vulnérabilité aux chocs économiques et aux catastrophes naturelles. L’un des objectifs fondamentaux de la BAD consiste à réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement.
Par l’intermédiaire de son fonds Migration et développement, la BAD appuie également les initiatives locales, de même que celles des diasporas, qui visent à sensibiliser aux envois de fonds, réduire les coûts des transferts, optimiser l’utilisation qui est faite des sommes reçues et soutenir le développement local dans les pays d’origine des migrants.
Le Forum africain sur les envois de fonds et les transferts d’argent se tiendra les 6 et 7 juin 2013 au Palais de l’Assemblée nationale à Praia (Cap-Vert). Il a pour but d’élaborer de nouvelles stratégies et politiques afin de mettre les envois de fonds au service de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté.
Source : BAD
Le Comité des 10 (C10) encourage la diversification pour combattre la vulnérabilité économique
Le Comité des 10, composé de ministres africains et de gouverneurs de banques centrales du continent, s’est réuni le 18 avril à Washington et a plaidé pour un soutien ferme au Fonds africain de développement (FAD) et préconisé une transformation véritable des économies africaines.
Le Comité a insisté sur le fait que le FAD « a joué un rôle majeur dans l'intégration économique, le développement des infrastructures et l'appui aux pays affectés par un conflit ». Ce point de vue relayait les propos tenus par la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, à l’occasion de la première réunion sur la reconstitution du FAD-13, qui a eu lieu à Tunis en février 2013. «La Banque africaine de développement a toujours été une institution financière de premier ordre. C’est elle qui défend le mieux l'Afrique dans la réalisation des OMD », avait-t-elle alors déclaré.
Le C10 a en outre relevé la performance économique solide qui a été celle de l'Afrique au cours de la dernière décennie. Six sur les dix économies les plus dynamiques dans le monde se trouvent en Afrique, et en 2012, le continent a connu une croissance du PIB de 6,6 %.
Source AfDB
Produit par le Secrétariat de RCM-Africa, l’équipe de soutien de l’UA/NEPAD, la Division de renforcement des capacités de la CEA.
Addis Abéba, Ethiopie. Directeur: Adeyemi Dipeolu, Email: ecanepad@uneca.org