Allocution de bienvenue par Mme Habiba Mejri, directrice des communications, Commission de l'Union africaine
Pre-Conference Media Workshop
Statistics and Story-telling for Meaningful Change
Overall Facilitator: Jenerali Ulimwengu, Media Thought-Leader
Tuesday 9 October 2:3:00pm
Welcome remarks:
Madame Habiba Mejri,
Director Communications, African Union Commission
Chers partenaires,
Chers Collègues et amis Journalistes
Je suis heureuse de vous souhaiter une chaleureuse bienvenue, bien sûr en mon nom personnel mais surtout au nom de la Commission de l’Union Africaine et de de sa grande sœur la Commission des Nations Unies pour l’Afrique.
Je suis d’autant plus heureuse que notre réunion cet après-midi dans une Tunisie, pays membre fondateur de l’Union Africaine, qui doucement, mais très surement construit sa transition vers la démocratie.
Je n’ai pas l’intention de vous faire un long discours, mais je vais saisir cette heureuse occasion pour partager avec vous quelques interrogations, et vous faire parvenir quelques messages qui compte beaucoup dans la consolidation de l’édifice unioniste commun à tous les citoyens africains : L’Union Africaine.
La première question vous a été posée d’emblée. Elle fait l’objet de la première session: Pourquoi les statistiques sont-elles importantes concernant des domaines précis tels que l’agriculture et même dans l’absolu?
On nous a toujours appris que les chiffres sont têtus, soit mais vous savez aussi bien que moi que dès que l’on approche les statiques nous entrons dans un espace sensible et grave. Disons un domaine sérieux.
- D’abord il faut que les statistiques existent, c’est la production des données. L’Afrique doit pouvoir produire ses propres statistiques. Des données fiables et vérifiables. Le monde foisonne de données aujourd’hui. On peut nous dire tout sur tout, sur nous-mêmes, mais quelle est la part de l’Afrique ?
- Les statistiques sont un bien qui coute très cher, en formation, en instituts de recherches, en outils de travail, en ressources humaines et matérielles. Qu’a réservé l’Afrique à ce dossier ? Le rôle des partenaires de l’Afrique est crucial à ce niveau. Comment sommes-nous ensembles en train de faire évoluer l’Afrique à cet égard?
- Et là j’en viens aux medias, aux multiplicateurs, ceux qui jouent un des rôles le plus décisifs dans le processus des données factuelles. J’en viens à la diffusion des statistiques, à leur consommation par le citoyens Africain.
Je voudrais parler de l’accès aux informations statistiques, l’accès aux sources.
Les chiffres parlent, de la manière la plus éloquente possible, rien ne parle mieux que les chiffres, mais nous savons tous que l’on peut aussi faire parler les chiffres et leur faire dire un peu (beaucoup), ce que nous voulons.
Pour contrer toute tentation de travestir les statistiques, nous avons besoin de former des journalistes spécialisés en la matière, tout en leur ouvrant les sources de l’information.
- Enfin, Ces journalistes partenaires, bien formés, aussi bien formés que les statisticiens eux-mêmes dans l’interprétation des données, ceux la même qui doivent constituer le maillon fort du processus statistique dans sa totalité devraient jouir de toute la liberté d’expression, pour pouvoir faire circuler l’information et nous dire, dire à l’Afrique ou elle a mal, ou sa santé et bonne, chiffre a l’appui, ni plus ni moins.
Merci beaucoup pour votre aimable attention.