Aide mémoire
I. Historique et introduction
A. Comité du développement durable de la Commission économique pour l’Afrique
En 2013, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a fait l’objet d’une restructuration, grâce à laquelle ses activités ont été recentrées pour mieux répondre aux exigences du programme de transformation de l’Afrique. Le processus de restructuration et de recentrage a nécessité des consultations approfondies avec un large éventail de parties prenantes, dont des hauts responsables politiques des États membres, ainsi qu’un examen interne complet des activités et priorités du programme. À la sixième Réunion annuelle conjointe de la Conférence des ministres de l’économie et des finances de l’Union africaine et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA, tenue à Abidjan en mars 2013, les ministres ont pleinement appuyé la nouvelle orientation stratégique de la CEA, ses programmes recentrés et ses méthodes d’exécution, qui visent à permettre à la Commission de mieux servir l’Afrique dans un monde en évolution. Les changements institutionnels et la restructuration ont notamment produit les principaux résultats suivants:
a) Le sous-programme sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique a été créé. La Division des initiatives spéciales est responsable de ce sous-programme, qui porte principalement sur:
i) La recherche, l’élaboration de politiques et le travail d’analyse pour aider les États membres à promouvoir l’utilisation des innovations sociales, économiques et environnementales et les systèmes technologiques comme des moteurs de la croissance économique;
ii) La recherche et le travail analytique sur les ressources minérales et le développement dans le cadre de la Vision africaine des mines;
iii) L’appui à l’action des pays africains visant à atteindre un développement et une transformation sans laissés-pour-compte et respectueux de l’environnement;
iv) L’appui aux pays africains en vue de surmonter les problèmes dus aux effets des changements climatiques dans les secteurs clés, et de mettre en place les plans et mécanismes adéquats qui tiennent compte des priorités, politiques, stratégies et programmes nationaux de développement.
b) Le Comité du développement durable de la CEA a été créé en tant qu’organe subsidiaire technique et sectoriel de la Commission. Le projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2014-2015 indique que le Comitéest un organe d’experts chargé de conseiller la Commission dans le domaine de l’intégration des dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable,conformément aux conclusions de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), tenue à Rio de Janeiro (Brésil) du 20 au 22 juin 2012. À cet égard, le Comité a pour mission d’éclairer l’action menée par la CEA dans les domaines étroitement liés que sont la sécurité alimentaire, l’agriculture, les terres, les changements climatiques (notamment les politiques liées à l’économie verte ainsi que la mise en valeur et la gestion des ressources naturelles). Ayant été chargé par la Conférence de promouvoir une intégration équilibrée des trois dimensions du développement durable, le Comité comprend des experts et des décideurs représentant les trois pôles: économique, social et environnemental. Il se réunit tous les deux ans et les conclusions de ses réunions viennent alimenter les travaux de la Réunion régionale africaine d’application, laquelle a été transformée en instance de haut niveau sur le développement durable à l’échelon régional.
c) La mission et le champ d’action du Comité du développement durable sont de même ordre que ceux de son prédécesseur – le Comité de la sécurité alimentaire et du développement durable – et des autres formes qu’il a prises depuis la création du premier Comité en 1999. Le Comité de la sécurité alimentaire et du développement durable était à la fois un organe technique et délibérant, composé d’experts de haut niveau de gouvernements, d’universités, d’institutions de recherche-développement, du secteur privé et de la société civile des États membres de la CEA. Il se réunissait tous les deux ans et servait d’instance à la promotion de la coopération et de l’échange d’informations et d’expériences dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’agriculture, de l’environnement, des questions foncières, des changements climatiques et, plus généralement, sur les questions touchant au développement durable. Il conseillait la CEA sur la manière de renforcer son appui aux États membres dans ces domaines.
Le Comité de la sécurité alimentaire et du développement durable offrait également un espace pour le plaidoyer et l’évaluation de la mise en œuvre des décisions prises lors des principaux conférences et sommets sur le développement durable en Afrique, notamment les engagements contenus dans Action 21, le Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d’Action 21, le Plan de mise en œuvre de Johannesburg et le Plan d’action du Sommet mondial de l’alimentation. Depuis 2005, le Comité a servi de cadre aux réunions consacrées à la mise en œuvre en Afrique des engagements en matière de développement durable pour examiner les progrès faits à ce titre, convenir des priorités concernant l’Afrique et adresser des messages clefs aux sessions de la Commission du développement durable. La précédente session du Comité, tenue en novembre 2012, a servi de cadre à la Réunion régionale africaine d’application consacrée aux suites à donner à la Conférence Rio+20. En application de la politique de continuité depuis la création du premier Comité du développement durable, la réunion de juin 2015 sera la neuvième session du Comité du développement durable.
B. Forum politique de haut niveau pour le développement durable et Forum régional africain pour le développement durable
À la Conférence Rio+20, des décisions importantes ont été prises pour renforcer le cadre institutionnel relatif au développement durable à tous les niveaux. Il s’agit notamment de la décision de créer le Forum politique de haut niveau pour le développement durable (par. 84 du Document final de la Conférence Rio+20, « L’avenir que nous voulons »), afin d’assurer le suivi de l’application des engagements en matière de développement durable au niveau mondial. Par la suite, les participants à la Réunion régionale africaine d’application consacrée aux suites à donner à la Conférence ont fait des recommandations précises (voir l’annexe I) sur les organes chargés du développement durable. Dans ces recommandations, les participants appelaient la CEA à convoquer un forum politique régional africain pour le développement durable, en prévision des sessions du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, de concert avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Banque africaine de développement (BAD), et en collaboration avec les partenaires concernés. Concernant la convocation du forum politique régional, ils ont signalé qu’il convenait de veiller à offrir une plate-forme solide qui garantisse une meilleure intégration des trois piliers du développement durable.
En juillet 2013, par sa résolution 67/290, l’Assemblée générale a officiellement créé le Forum politique de haut niveau pour le développement durable en tant que principale instance de l’Organisation des Nations Unies (ONU) chargée du développement durable, en remplacement de la Commission du développement durable. Le Forum se réunira tous les quatre ans au niveau des chefs d’État et de gouvernement sous les auspices de l’Assemblée générale, et chaque année sous les auspices du Conseil économique et social. Le Forum donnera lieu à l’adoption de déclarations négociées.
L’Assemblée générale a, par la résolution susmentionnée:
a) Décidé que le Forum procéderait, sous les auspices du Conseil économique et social et à compter de 2016, à des bilans réguliers de la réalisation des engagements pris et des objectifs adoptés dans le domaine du développement durable, y compris ceux ayant trait aux moyens de concrétisation, dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015 (par. 8 du dispositif);
b) Décidé que les réunions du Forum qui se tiendraient sous les auspices du Conseil économique et social s’appuieraient sur des consultations régionales préparatoires (par. 7);
c) Reconnu l’importance de la dimension régionale du développement durable et invité les commissions régionales de l’ONU à contribuer aux travaux du Forum, notamment dans le cadre de réunions régionales annuelles, avec la participation, selon le cas, d’autres entités régionales, des grands groupes et d’autres parties prenantes (par. 13).
Le Forum politique de haut niveau pour le développement durable a tenu deux réunions à ce jour. La réunion inaugurale du Forum a été convoquée le 24 septembre 2013 par le Président de l’Assemblée générale au Siège de l’ONU à New York, sur le thème général « Construire l’avenir que nous voulons: de Rio+20 au programme de développement pour l’après-2015[1] ». La réunion du Forum de 2014[2] s’est tenue pour la première fois sous les auspices du Conseil économique et social, du 30 juin au 9 juillet 2014. Sa réunion ministérielle a eu lieu dans le cadre du débat de haut niveau du Conseil, du 7 au 9 juillet 2014. La réunion du Forum de 2014 avait pour thème « Atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et ouvrir la voie à un programme de développement ambitieux pour l’après-2015, y compris les objectifs de développement durable ».
La prochaine réunion du Forum politique de haut niveau pour le développement durable[3] (sous les auspices du Conseil économique et social) se tiendra à New York du 26 juin au 8 juillet 2015 sur le thème « Renforcer l’intégration, la mise en œuvre et le suivi: le Forum politique de haut niveau après 2015 », ce qui sera reflété dans l’ordre du jour. En outre, les sujets suivant seront abordés: questions nouvelles et émergentes – l’articulation entre science et politique; la consommation et la production durables; et les petits États insulaires en développement et les pays en situation particulière. La réunion de 2015 aura lieu au moment où les négociations sur le programme de développement pour l’après-2015 battront leur plein. Les préparatifs en vue du Forum pourraient donner un élan politique à la dernière phase des négociations. Une discussion bien ciblée sur les aspects de fond de l’intégration, de la mise en œuvre et du suivi, et sur la manière de préparer le Forum à l’après-2015, pourrait compléter les négociations.
À la huitième Réunion annuelle conjointe du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration et de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA, qui s’est tenue en mars 2015, les participants ont consacré des débats au Forum régional africain pour le développement durable. Les ministres ont adopté une résolution, dans laquelle ils ont appelé la CEA à prendre toutes les mesures nécessaires pour convoquer, en collaboration avec la CUA et d’autres partenaires, une réunion du Forum régional africain pour le développement durable tous les deux ans. Dans la même résolution, les ministres se sont engagés à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements nationaux pour appuyer l’organisation du Forum régional africain pour le développement durable, et ont enjoint aux États membres de renforcer leur engagement et leur appui en faveur du Forum régional.
Compte tenu de ce qui précède, une réunion du Forum régional est organisée en prévision de la réunion de 2015 du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, et sera organisée dans le cadre de la neuvième session du Comité du développement durable.
II. Neuvième session du Comité du développement durable
La neuvième session du Comité du développement durable de la CEA se tiendra du 16 au 18 juin 2015, et sera l’occasion de discuter de questions statutaires et programmatiques liées au sous-programme de la CEA sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique, dont la Division des initiatives spéciales est responsable. La session servira de cadre au Forum régional africain pour le développement durable, que la CEA organise conjointement avec la CUA et la BAD, en collaboration avec le Département des affaires économiques et sociales (DAES), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Comme le prévoit la résolution de l’Assemblée générale, le Forum régional africain pour le développement durable rassemblera des ministères et agences gouvernementales, des grands groupes et d’autres parties prenantes pour discuter du prochain Forum politique de haut niveau pour le développement durable, et pour y apporter la contribution collective de l’Afrique.
III. Objectifs
Les principaux objectifs de la neuvième session du Comité du développement durable de la CEA sont de:
a) Passer en revue le sous-programme de la CEA sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique, et de fournir des conseils à cet égard, ainsi que superviser la mise en œuvre du programme de travail 2014-2015 et les priorités du sous-programme d’après le programme de travail 2016-2017 dans le cadre du cadre stratégique de la CEA et du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2016-2017.
b) Servir de cadre à la réunion de 2015 du Forum régional africain pour le développement durable en vue du Forum politique de haut niveau pour le développement durable. Les délibérations du Forum régional porteront essentiellement sur la contribution collective de l’Afrique aux travaux du Forum politique de haut niveau, qui prendra la forme de messages clefs. Ces messages concerneront: l’intégration, la mise en œuvre et le suivi, dont l’orientation du Forum politique de haut niveau après 2015; les nouvelles questions émergentes et l’articulation entre science et politique; la consommation et la production durables; et les petits États insulaires en développement et autres pays en situation particulière.
IV. Résultats attendus
La neuvième session du Comité du développement durable de la CEA devrait aboutir à:
a) Une compréhension claire du nouveau sous-programme de la CEA sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique, en particulier concernant:
i) Le rôle moteur que peuvent jouer les innovations et les nouvelles technologies s’agissant de la croissance économique en Afrique, et les options dont disposent les États membres pour tirer parti des innovations et des technologies;
ii) L’économie verte comme moyen de réaliser une transformation structurelle et un développement inclusifs et respectueux de l’environnement;
iii) Le rôle et l’importance des ressources minérales pour favoriser un développement socioéconomique durable et les grandes options politiques qui permettraient de réaliser un tel développement dans le cadre de la Vision africaine des mines;
iv) Les problèmes posés par les changements climatiques et les mesures destinées à s’adapter à ces changements et à atténuer leurs effets, dont des mécanismes adéquats de prise en compte de ces considérations dans les priorités, politiques, stratégies et programmes nationaux de développement.
b) Une orientation et une direction claires en vue d’une mise en œuvre améliorée du programme de travail 2014-2015 et concernant les priorités du sous-programme de la CEA pour l’exercice biennal 2016-2017;
c) Une compréhension et une formulation claires des priorités et messages clefs de l’Afrique sur le thème principal et d’autres sujets de débat du Forum politique de haut niveau pour le développement durable.
V. Produits attendus
À l’issue de la réunion, un certain nombre de produits sont attendus:
a) La contribution collective de l’Afrique aux travaux du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, sous la forme de messages clefs adressés Forum;
b) Le rapport de la réunion, comprenant notamment:
i) Un ensemble de recommandations éclairées, pratiques et tournées vers l’action pour progresser dans la mise en œuvre des initiatives clefs du sous-programme de la CEA sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique;
ii) Des orientations sur l’exécution du programme de travail 2014-2015 et les priorités du sous-programme de la CEA pour l’exercice biennal 2016-2017;
iii) Un compte rendu des travaux de la réunion du Forum régional africain pour le développement durable tenue en prévision de la réunion du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, comportant les messages clefs adressé cet organe mondial chargé du suivi des activités de développement durable;
c) Des communiqués de presse;
d) Des articles sur le site Web.
VI. Modalités de la réunion
La réunion se déroulera sur trois jours, sous la direction du Bureau de la neuvième session du Comité. Le représentant du Gouvernement éthiopien ouvrira officiellement la réunion. Lors de la séance d’ouverture, des allocutions de bienvenue seront prononcées par le Président de la précédente (huitième) session du Comité, et des représentants de la CEA, de la CUA, de la BAD et d’autres organismes partenaires des Nations Unies.
La réunion sera divisée en cinq sessions principales, telles que présentées ci-après. Des rapports établis pour la réunion et divers autres documents de travail orienteront les travaux des différentes séances.
A. Sous-programme de la Commission économique pour l’Afrique sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique: axe stratégique et champs d’activité
Cette séance vise à présenter au Comité le nouveau sous-programme de la CEA sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique. Elle vise aussi à ce que le Comité donne des conseils sur la manière de garantir que l’orientation stratégique du sous-programme soit en adéquation avec les priorités de développement de l’Afrique dans le domaine de la technologie et des innovations, de l’économie verte et des ressources naturelles, de la mise en valeur des ressources minérales, et des changements climatiques et du développement.
À cette fin, le secrétariat présentera un rapport consacré aux défis à relever et aux chances à saisir pour tirer parti des innovations, des technologies et des ressources naturelles de l’Afrique en vue de la transformation structurelle de la région. L’exposé permettra également de présenter le sous-programme de la CEA et de donner un aperçu des domaines visés par les quatre volets du sous-programme et de leur axe stratégique, ainsi que de mettre en évidence les difficultés à surmonter et les chances à saisir dans l’exploitation des innovations, des technologies et des ressources naturelles de l’Afrique en vue de la transformation et du développement durable de la région.
Les exposés seront suivis de débats, qui permettront de cerner les principaux problèmes et de tirer des recommandations.
B. Exécution du programme de travail 2014-2015 et domaines prioritaires du programme de travail pour 2016-2017
Cette séance vise à dégager des orientations en vue d’une exécution améliorée du programme de travail 2014-2015 et à affiner les priorités du cadre stratégique et du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2016-2017. Le secrétariat fera donc un exposé sur les progrès de la mise en œuvre du programme de travail 2014-2015 du sous-programme de la CEA, et sur les domaines prioritaires du programme de travail pour 2016-2017.
Les exposés seront suivis de débats, qui permettront de cerner les principaux problèmes et de tirer des recommandations.
C. Discours principal sur les négociations en cours concernant le programme de développement pour l’après-2015
Cette séance vise à améliorer la compréhension, par les participants du Forum régional africain pour le développement durable, de l’historique, de l’avancement, de l’état des lieux des négociations en cours sur le programme de développement pour l’après-2015, ainsi que du consensus et des questions en émergeant. M. Macharia Kamau, Ambassadeur et Représentant permanent du Kenya auprès de l’ONU, et facilitateur des négociations intergouvernementales sur le programme de développement pour l’après-2015.
Cette séance doit aboutir à la formulation des priorités et des messages clefs de l’Afrique sur le thème et les domaines prioritaires du Forum politique de haut niveau pour le développement durable.
Durant la séance, le secrétariat présentera des exposés sur la base des documents de travail consacrés au thème et aux domaines prioritaires du Forum. Des débats s’ensuivront, et les questions prioritaires et les messages clefs qui en émergeront seront synthétisés pour servir de base à la contribution collective de l’Afrique aux travaux du Forum.
Le premier exposé sera consacré au rôle des organes chargés du développement durable après 2015 en ce qui concerne l’intégration, la mise en œuvre et le suivi. Cet exposé, portant sur le thème du Forum, mettra en évidence l’importance de l’intégration, de la mise en œuvre et du suivi dans l’avancement du programme de développement durable, présentera les organes chargés du développement durable et leur rôle dans le renforcement de l’intégration, de la mise en œuvre et du suivi après 2015, et se terminera par des conclusions et recommandations.
S’ensuivront des exposés et des débats sur les autres domaines prioritaires du Forum. Les domaines en question sont: les questions émergentes, le renforcement de l’articulation entre science et politique, les modes de consommation et de production durables, et les petits États insulaires en développement et autres pays en situation particulière.
En outre, des grands groupes feront des exposés qui mettront en lumière les points de vue des groupes et d’autres parties prenantes sur les priorités, les messages clefs et les recommandations de la région que le Forum régional africain pour le développement durable devrait soumettre au Forum politique de haut niveau pour le développement durable.
E. Exposé et délibérations sur la synthèse des messages clefs du Forum régional africain pour le développement durable adressés au Forum politique de haut niveau pour le développement durable
Le secrétariat fera la synthèse des priorités et messages clés émanant de la réunion du Forum régional africain pour le développement durable et les présentera pour examen aux participants, qui en débattront et les affineront selon que de besoin; les messages clefs constitueront la contribution collective de l’Afrique au Forum politique de haut niveau pour le développement durable de 2015.
VII. Documentation
Les documents de la réunion seront notamment les suivants:
a)Les rapports principaux sur les thèmes suivants:
i) Tirer parti des innovations, des technologies et des ressources naturelles de l’Afrique en vue de la transformation structurelle de la région: défis à relever et chances à saisir;
ii) Progrès de la mise en œuvre du programme de travail 2014-2015 du sous-programme de la CEA sur les innovations, les technologies et la gestion des ressources naturelles de l’Afrique, et domaines prioritaires du programme de travail pour 2016-2017;
iii) Intégration, mise en œuvre et suivi: le rôle des organes chargés du développement durable après 2015;
iv) Questions émergentes et renforcement de l’articulation entre science et politique; consommation et production durables; et petit États insulaires en développement et autres pays en situation particulière.
b) Des rapports sur les sujets ci-après:
i) Nouvelles technologies et innovations;
ii) Économie verte et ressources naturelles;
iii) Mise en valeur des ressources minérales;
iv) Changements climatiques et développement;
c) Position commune africaine sur le programme de développement pour l’après-2015;
d) Document final de la Réunion régionale africaine de consultation sur les objectifs de développement durable;
e) Rapport de la réunion ministérielle de la Réunion régionale africaine de consultation sur les objectifs de développement durable;
f) Rapport de la réunion d’experts de la Réunion régionale africaine de consultation sur les objectifs de développement durable;
g) Document final de la Réunion régionale africaine d’application pour les processus de suivi post-Rio+20;
h) Rapport de la huitième session du Comité de la sécurité alimentaire et du développement durable et des réunions régionales africaines d’application concernant les suites à donner à Rio+20;
i) Document final de la Conférence Rio+20;
j) Publications sur la technologie et l’innovation, l’économie verte, les changements climatiques, le secteur extractif et la mise en valeur des ressources minérales, et des questions plus larges touchant au développement durable.
VIII. Participants
Il est prévu que participent à la session:
a) Des représentant des 54 États membres de la CEA (experts de haut niveau des ministères et des agences chargés de la planification et des finances, de l’environnement et des affaires sociales, du secteur minier et des ressources minérales, et de la science et de la technologie);
b) Des représentants des grands groupes et d’autres parties prenantes, dont la société civile, des organisations patronales et sectorielles, des universités et des institutions de recherche;
c) La Commission de l’Union africaine;
d) La Banque africaine de développement;
e) L’Agence de planification et de coordination du NEPAD;
f) Les communautés économiques régionales;
g) Des organismes des Nations Unies et d’autres organisations internationales;
h) Des partenaires de développement.
IX. Langues de travail
La réunion se tiendra en anglais et en français, et l’interprétation simultanée sera assurée dans les deux langues.
X. Dates et lieu
La neuvième session du Comité du développement durable se tiendra au Centre de conférences des Nations Unies à Addis-Abeba, du 16 au 18 juin 2015.
XI. Dispositions d’ordre administratif
Les dispositions d’ordre administratif sont l’objet d’une note d’information distincte.
Annexe I: Recommandations adoptées à la Réunion régionale africaine d’application en vue de la vingtième session de la Commission du développement durable, tenue en novembre 2012, s’agissant des organes chargés du développement durable
a) L’Afrique se félicite de la création prochaine d’une instance politique intergouvernementale de haut niveau à caractère universel chargée, entre autres, d’exercer une action mobilisatrice, de donner des orientations et de formuler des recommandations aux fins du développement durable.
b) Le mode de fonctionnement de l’Instance devrait permettre des relations efficaces avec les organes concernés aux niveaux régional et local. Ces relations doivent reposer sur le principe de subsidiarité, qui est important pour traduire effectivement les accords internationaux sur le développement durable au moyen d’actions et de résultats concrets à l’échelle nationale et locale.
c) Les réunions régionales d’application devraient être revalorisées et devenir des instances politiques régionales de haut niveau pour le développement durable, qui constitueront le volet régional de l’Instance politique de haut niveau. Elles devraient faire fond sur la précieuse expérience accumulée avec l’organisation des réunions régionales d’application
d) La CEA devrait convoquer l’Instance politique régionale africaine pour préparer les sessions de l’Instance politique de haut niveau sur le développement durable, conjointement avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Banque africaine de développement (BAD) et en collaboration avec les partenaires concernés. Ce faisant, il conviendra de veiller à offrir une plate-forme solide permettant de mieux intégrer les trois dimensions du développement durable.
e) Pour renforcer la participation à l’Instance politique régionale africaine, la CUA, la BAD, l’Agence de planification et de coordination du NEPAD et les communautés économiques régionales devraient s’engager plus activement aussi bien dans l’élaboration des rapports d’examen régionaux et sous-régionaux en collaboration avec la CEA et les autres organismes des Nations Unies que dans l’organisation des réunions de l’Instance elle-même.
f) La préparation des réunions de l’Instance politique régionale africaine et la participation à ces réunions devraient faire intervenir une bonne coordination entre les délégations des États membres, qui sont encouragés à inclure dans leur délégation des représentants des différentes capitales, les missions africaines à Addis-Abeba et le groupe de négociateurs africains à New York. Des représentants des grands groupes devraient aussi être invités à participer. Cela permettrait d’avoir un processus participatif bien étayé et bien coordonné et des liens effectifs entre les processus locaux, nationaux, régionaux et mondiaux.
g) Le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l’ONU devrait travailler avec la CEA pour s’assurer que les processus et les liens aux niveaux national, sous-régional, régional et mondial indiqués ci-dessus ont été établis comme il se doit.
h) Étant donné que le maintien de processus bien coordonnés et efficaces aux différents niveaux a des incidences financières, l’Afrique demande à la communauté internationale de lui apporter l’appui nécessaire pour y faire face.