Rationalisation de l'intégration en Afrique centrale : encore beaucoup à faire

Yaoundé, le 30 avril 2015 (CEA) – La libre circulation des personnes et des biens reste le point le plus essentiel sur l’intégration régional, « mais cela ne veut pas dire qu’on ne prenne pas en compte les questions de sécurité », a récemment remarqué  le Président du Comité de Pilotage de la Rationalisation des Communautés Economiques Régionales  en Afrique Centrale (COPIL/CER), Monsieur Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, par ailleurs, Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire du Cameroun. C’était lors de la troisième réunion du COPIL/CER consacrée à l’examen des  projets de textes  pour cinq des douze domaines  prioritaires d’harmonisation en vue de la concrétisation du processus de rationalisation des Communautés Economiques Régionales en Afrique centrale, en l’occurrence la CEEAC et la CEMAC. 

Lors de leur concertation, les ministres venant de neuf pays de la sous-région, notamment le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine,  le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe et le Tchad, ainsi que des dirigeants de la CEEAC, la CEMAC, la CEA, la BAD, la BDEAC et la BEAC,  ont, après délibérations, adopté, sans amendement, deux projets des textes préparés par les experts. Il s’agit  du projet de texte relative au cadre de concertation et de coordination  entre la CEEAC et la CEMAC et celui relative à la décision portant organisation et fonctionnement du Secrétariat Technique du COPIL/CER.

Les projets de textes relatifs aux questions commerciales, notamment sur  le tarif préférentiel dans la sous-région, ont été adoptés après quelques amendements.

Faute de consensus  atteint sur les projets de textes relatifs aux questions sécuritaires, au mécanisme de financement du processus de l’intégration et à la libre circulation des personnes et des biens, les ministres et membres du COPIL ont décidé de  renvoyer leur examen en attendant les instructions précises des Etats.                            

Sur la question de libre circulation des personnes et des biens, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a proposé aux Etats membres de s’inspirer  d’expériences d’autres sous régions de l’Afrique en vue de la mise en œuvre effective de ce volet crucial pour l’intégration en Afrique centrale.

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