Résumé de la discussion en ligne organisée en préparation d'ADF VI

Agir pour l'égalité des sexes, l'autonomisation des femmes et l'élimination de la violence contre les femmes en Afrique

19-21 Novembre 2008
Addis Abeba, Ethiopie

 

Le sixième Forum pour le Développement de l'Afrique (ADF VI) qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2008 sur le thème : « Agir pour l'égalité des sexes, l'autonomisation des femmes et l'élimination de la violence contre les femmes » ADF VI, a pour objectifs fondamentaux l'examen des progrès accomplis pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes ainsi que la formulation de mesures concrètes susceptibles d'accélérer le processus.

Le Centre africain pour le genre et le développement social de la Commission économique pour l'Afrique, voulant élargir le débat sur certains sujets à un grand nombre d'acteurs, a organisé et modéré une discussion en ligne sur « Genre, Gouvernance, Conflits, Paix et Sécurité » du 02 octobre au 08 novembre 2008.

L'objectif de la discussion virtuelle est de générer, échanger des informations sur le genre, la gouvernance, la paix et sécurité, identifier et partager les bonnes pratiques en matière de promotion des femmes dans les initiatives de gouvernance, paix et sécurité aux niveaux national, sous régional, et international et suggérer des recommandations et actions qui vont encourager le rôle stratégique des femmes dans les structures de la gouvernance et les initiatives de paix et accélérer la mise en ouvre des engagements pris par les pays africains dans ce sens.

Ce document résume les contributions des participant-e-s et met en exergue les principaux domaines de préoccupations, les réalisations ainsi que les recommandations :

La discussion sur "le Genre, gouvernance, conflits, paix et sécurité a identifié les sujets suivants à débattre:

•  La participation des femmes à la gouvernance

•  La participation des femmes dans les initiatives de paix et sécurité.

Des questions ont été élaborées pour chaque sujet en vue d'aider les participant-e-s dans la formulation de leurs commentaires

Semaine 1 et 2 : La participation des femmes à la gouvernance

La participation des femmes à la gouvernance est le premier thème de discussion qui a été choisi. Un certain nombre de questions ont été formulées en vue de stimuler la réflexion et engager les participants à exprimer leurs points de vue sur la participation effective des femmes à la prise décision, les principaux obstacles qui empêchent les femmes de participer dans les différents systèmes et organes gouvernementaux ainsi que l'identification des actions nécessaires pour élargir la participation effective des femmes dans les processus de décision et les institutions.

Les expériences de la participation des femmes à la gouvernance et l'élaboration des politiques aux différents niveaux (communautaire, national, sous-régional et régional)

Les participant-e-s étaient nombreux à affirmer que la participation à la gouvernance est en cours d'amélioration à tous les niveaux, communautaire, national, sous-régional et régional. Une augmentation du nombre des femmes a été relevée dans les assemblées communales, les parlements, les gouvernements ainsi que les administrations publiques. De nombreuses contributions ont rappelé avec fierté l'élection de Son Excellence, Mme Ellen Johnson-Sirleaf à la Présidence de la république du Libéria ainsi que le pourcentage de 50% de femme députées au Parlement rwandais.

Cependant, ils/elles étaient tous unanimes sur l'insuffisance de cette participation en nombre mais aussi pour certains en qualité. Les femmes sont sous représentées dans les postes de décision à tous les nivaux. Elles sont discriminées dans le domaine de la gouvernance locale, nationale et sous régionale aussi bien dans les domaines public que privé. Ils/elles appellent à une mise en oeuvre des instruments internationaux tels que la CEDEF, les Objectifs du Millénaire, la Plate-forme d'action de Beijing, le Plan d'action du Commonwealth sur l'égalité des genres, la déclaration solennelle des Chefs d'Etat africains sur l'égalité des genres ainsi que le Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, sur les droits des femmes qui demandent aux gouvernements d'assurer une égale participation des femmes à la gouvernance et la prise décision politique.

La qualité de la participation des femmes à la prise de décision ainsi que son impact en matière d'égalité entre les sexes

S'agissant de cet aspect, les participants étaient d'accord sur l'importance et l'efficacité du rôle des femmes dans les instances de prise de décision notamment lorsqu'elles sont bien outillées et bénéficient d'un environnement favorable pour l'exercice de leur mandat. Ils ont constaté que malgré leur nombre réduit par rapport aux hommes, les femmes qui ont occupé ou continuent d'occuper des postes de décision ont influencé d'une manière positive les politiques du pays.

Un participant de Sierra Leone constate que depuis la création du Ministère du Genre et de l'Enfance de son pays, des efforts ont été enregistrés en vue d'améliorer la promotion de l'accès des femmes au niveau des postes de prise de décision à tous les niveaux. En 2000, le Gouvernement de la Sierra Leone a développé deux politiques pour l'intégration du genre dans les politiques de développement et la promotion de la femme. Par ailleurs, les trois textes de lois sur le genre adoptées en 2007 ont aidé à écarter les obstacles économiques sociaux et culturels utilisés pour entraver la participation des femmes au développement de leur pays. Une Commission nationale a été mise en place en vue de revoir les lois discriminatoires. En outre la Commission électorale qui a conduit les élections parlementaires et présidentielles de 2007 était dirigée par une femme; ces élections ont été menées avec brio et selon notre collègue sont classées parmi les plus réussies dans le monde. Par ailleurs, une participante du Kenya a observé que lorsque les femmes sont bien informées sur les lois et règlements, elles contribuent d'une manière effective aux débats parlementaires relatifs à l'examen des projets de lois sur l'égalité entre les sexes. Elle a illustré son propos en citant l'élaboration de la Loi kenyane sur les offenses sexuelles qui a été initiée par une femme parlementaire.

Cependant, quelques participant-e-s sont sceptiques sur la nomination de quelques femmes dans les hautes sphères de certains pays africains. Ils se demandent s'il y a une réelle volonté politique de promouvoir une égalité entre les hommes et les femmes ou si elles sont nommées uniquement pour satisfaire et attirer les bailleurs de fonds qui exigent de plus en plus leur présence dans les instances de prise de décision. Il en est de même dans les partis politiques où les femmes sont marginalisées et contribuent rarement à la prise de décisions mais jouent plutôt un rôle d'hôtesse.

Les principaux obstacles qui empêchent les femmes de participer à la gouvernance des divers organes et systèmes gouvernementaux

Toutefois malgré les gains enregistrés, les participant-e-s ont relevé que les femmes font face à de nombreux défis. L'insuffisance des ressources financières, les contraintes de temps, le manque de confiance en elles-mêmes, l'analphabétisme, les problèmes de santé, le système patriarcal, la violence contre les femmes, la structure des partis politiques, le coût faramineux des campagnes électorales sont autant de facteurs qui entravent la participation des femmes à la gouvernance:

•  Le manque des ressources financières, sachant combien le coût des élections est élevé et sachant aussi que les femmes ont un très faible accès et contrôle des ressources productives et financières.

•  Le temps est aussi un facteur discriminant. Les femmes ont des activités multiples notamment au niveau domestique, qui les empêchent de se libérer. Ce sont le plus souvent des taches impayées , non valorisées et non comptabilisées.

•  Le manque de confiance en elles-mêmes. L'analphabétisme très répandu parmi les femmes et les filles, les problèmes de santé, le manque d'informations et de qualifications figurent parmi les raisons de leur non-assurance.

•  L'absence d'actions positives telles que le système de quota recommandé par de nombreux instruments internationaux.

•  Les attitudes des femmes entre-elles : les femmes ne se font pas confiance pour la direction des affaires du pays.

•  Le système patriarcal, les coutumes et traditions constituent aussi de fortes entraves. Nos sociétés sont dominées par les mâles, aussi la gouvernance est considérée comme étant une affaire d'hommes aussi bien par les hommes que les femmes.

•  La violence contre les femmes : l'aspect le pus difficile de la gouvernance est au niveau local et ceci en raison des violences qui s'y produisent. Cette violence dissuade la majorité des femmes de participer aux élections a relevé une participante du Nigeria ; elle a rapporté que durant les élections de 2007 une femme candidate au poste de gouverneur a failli être assassinée et les cinq membres de son équipe de campagne ont été égorgés par des opposants.

•  La structure et le fonctionnement des parties politiques ne facilite pas l'intégration des femmes.

•  La corruption qui existe dans certains pays, décourage de nombreuses femmes de s'impliquer dans la politique.

Les meilleures pratiques qui peuvent être améliorées pour promouvoir la participation effective des femmes dans la gouvernance ainsi que les actions nécessaires pour élargir leur participation dans les processus et les institutions:

Après l'identification des obstacles, les participant-e-s ont suggéré des stratégies en vue de relever les énormes défis auxquels les femmes font face. Certains ont suggéré des actions affirmatives tel que le système de quota de 30 %, l'appui aux femmes dans les postes de décision, la ratification et domestication des instruments internationaux, la constitution d'un noyau solide de femmes dans les partis politiques, le renforcement des capacités des femmes et filles en matière d'éducation ainsi que la sensibilisation sur les questions de genre.

Une collègue de l'Ouganda a relevé que la participation effective des femmes dans les processus institutionnels et dans la prise de décision ne peut être atteinte que par l'établissement d'un cadre juridique et d'un environnement favorable. Cette observation était partagée par de nombreux intervenants. Citant l'exemple de la Constitution de son pays adoptée en 1995, elle a noté que des dispositions de discriminations positives qu'elle contient en faveur des groupes marginalisés et des femmes ont permis une meilleure représentation des femmes dans les instances législatives nationales. L'initiative pour 'la capacité de s'aider soi-même' tente de renforcer les capacités des femmes pauvres qui pour la plupart vivent dans les zones rurales en les rassemblant en tant que groupe homogène pour leur permettre de soutenir mutuellement.

Une participante de la Sierra Léone a indiqué que l'attention devrait se focaliser sur la réforme juridique, particulièrement les constitutions nationales, les lois électorales, ainsi que les politiques pour l'égalité des sexes notamment celles de l'emploi. Elle met par ailleurs l'accent sur la mise en ouvre effective des lois et politiques étant donné les disparités qui existent dans certains pays entre la situation de jure et de facto . Une autre intervenante du Nigeria a considéré qu' une domestication des instruments internationaux et aussi la ratification du Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples sur les droits des femmes comme étant une étape très importante.

Plusieurs autres actions sont identifiées. Il s'agit en premier de l'éducation des femmes et des filles, de leur formation, le renforcement de leurs capacités dans plusieurs domaines en vue de leur autonomisation, la provision de fonds et budgets spécialement dédiés aux campagnes électorales, à la couverture médiatique et à la promotion d'un environnement politique positif.

L'appui à apporter aux réseaux des femmes en vue de leur permettre de se rencontrer, s'encourager, échanger des informations et connaissances a été aussi suggéré. Il s'agit d'identifier les réseaux qui existent et les diffuser afin qu'ils servent de modèles aux autres. Pour ce faire, il faudrait que les femmes se familiarisent avec les NTIC. Par ailleurs, la collaboration entre les réseaux des activistes des Droits des Femmes et ceux des Droits de l'Homme d'une façon générale doit être renforcée.

Une participante camerounaise qui considérant que la politique et l'argent vont de pair insiste sur l'autonomisation économique des femmes.

Une plus grande implication de la société civile dans la mobilisation des femmes au niveau communautaire a été de même recommandée. Une participante du Ghana a indiqué que son pays a enregistré l'inscription de deux candidates pour le poste vice-présidentiel et une centaine de femmes pour les élections législatives prochaines. Ce score est un réel progrès par rapport aux années précédentes. Elle suggère que les pays établissent une plate-forme avec des objectifs clairs sur l'égalité hommes/femmes dans la gouvernance avec des actions pour le renforcement de capacités, la formation au leadership, des critères transparents pour les nominations aux postes de prise de décision, des programmes de formation et de sensibilisation sur les questions de genre et des droits des femmes étendus au plus grand nombre d'hommes et de femmes.

S'agissant encore des associations de la société civile, une collègue a relevé qu'il est nécessaire d'évaluer l'impact de leurs actions sur le terrain et de le faire connaître au niveau des décideurs. Evaluer leur contribution au développement des populations dans les différents domaines, (éducation, économique, politique etc.) est un facteur déterminant pour la sensibilisation en matière de genre et d'égalité homme/femmes.

La reconnaissance et la valorisation des actions des femmes actives dans la gouvernance à tous les niveaux, communautaire, national et international afin qu'elles servent de modèles pour les jeunes générations est suggérée par une participante de la société civile. Il s'agit de documenter leur parcours et actions. L'ONG Femmes Africa Solidarité (FAS) a déjà produit des publications dans ce sens afin de faire le point sur cette marche vers l'égalité dans la gouvernance et formuler des stratégies claires.

 

Semaine 3: La participation des femmes dans les initiatives de paix et sécurité

Les principaux obstacles à la pleine participation des femmes dans les processus de consolidation de la paix, les enseignements tirés et les bonnes pratiques pour promouvoir une plus grande participation des femmes au processus de paix

Le thème de la troisième semaine de discussion portait sur la participation des femmes aux initiatives de paix et sécurité. Nonobstant que nous pensions que ce sujet allait susciter un grand intérêt, nous avons enregistré très peu de contributions malgré l'importance du thème et son acuité notamment avec les tragédies que connaissent certains pays africains comme la RDC et le Soudan.

Une participante du Togo a noté que la question des femmes et de la paix et la signification de la paix pour les femmes ne peut être dissociée de la question plus vaste des relations femmes et hommes dans la vie en général comme dans la famille. Or, la plupart des actions menées par les femmes au plan social, politique et économique, malgré leur intensité, ne sont guère comptabilisées en leur faveur à cause du manque de visibilité dont elles bénéficient. Dans le domaine de la paix, on remarque le même phénomène. En effet, non seulement le rôle joué par les femmes en temps de conflit n'est pas reconnu et estimé sa juste valeur, mais elles sont tout simplement exclues du processus de paix. Au plan local ou national, lorsque survient un conflit menaçant la stabilité de la communauté, les femmes n'hésitent pas à s'organiser, au risque de leur vie, pour tirer sur la sonnette d'alarme. Ces diverses actions très louables restent cependant souvent spontanées, peu structurées ou durables. Aussi méritent-elles d'être soutenues, canalisées et encadrées pour des effets pérennes, comptabilisées et diffusées au niveau national et international.

La question de la participation des femmes dans les missions de la paix a été soulevée. L'exemple de la politique de l'Afrique du Sud dans ce domaine où 40% des effectifs est constitué de femmes, est cité en exemple. Ce pays qui a un plan d'action sur la mise en oeuvre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité (RCS) en cours d'élaboration, a été en mesure de coordonner et activer des programmes qui impliquent le département des affaires étrangères, les services de la police, les services pénitenciers ainsi que le département de la défense. Une consultation nationale sur la prise en compte du genre dans les missions de la paix a été organisée et des recommandations ont été formulées visant notamment la réforme de la législation présente, le développement de mécanismes de suivi et évaluation, la collecte de données ventilées par sexes pour évaluer les progrès, la formation des agents de maintien de la paix sur les questions de genre et droits des femmes et droits humains. Un rapport de bonnes pratiques sur la prise en compte de la dimension genre dans les missions de la paix de ce pays a été produit et sera utilisée pour l'élaboration et l'amélioration du plan d'action en cours sur la mise en ouvre de la RCS 1325 cité au-delà.

S'agissant des réformes des systèmes de sécurité, une participante de l'Organisation de coopération et de développement (OCDE) se référant aux résolutions 1325 et 1820 du Conseil de sécurité a souligné l'importance de la prise en compte de la dimension genre au cours de ces réformes. Elle a annoncé la prochaine publication de directives pour l'intégration de ce concept dans les réformes du système de sécurité, vers la fin de l'année 2008 par l'OCDE.

Semaine 4: Examen - Principales questions examinées, recommandations et perspectives

Au cours de la dernière semaine, une participante du Togo a formulé des recommandations en mettant l'accent sur les questions de paix et sécurité. Elle a appelé les gouvernements à:

•  Faire de l'élimination de la violence une priorité nationale;

•  Entreprendre de vastes réformes au plan législatif afin de protéger les femmes contre la violence, le harcèlement sexuel et les mauvais traitements;

•  Instituer des programmes de formation à l'intention du personnel des services judiciaires, sanitaires et sociaux ainsi que les agents de la force publique;

•  Mettre en place des programmes d'alphabétisation juridique et d'éducation en matière de paix dans les écoles et sur les médias.

 

Au niveau national la société civile avec la collaboration des partenaires au développement est appelée à:

•  Créer ou renforcer des réseaux de femmes ou de toutes autres personnes de bonne volonté qui militent en faveur de la paix. Leurs objectifs seraient de s'impliquer dans le processus de protection et de promotion de la paix, doter les membres des réseaux et les femmes leaders de techniques idoines de négociation et de règlement de conflits et mettre à contribution le rôle des femmes dans l'éducation des enfants pour leur inculquer les principes fondamentaux d'une paix durable;

•  Mener un plaidoyer auprès des autorités publiques pour mettre en ouvre des politiques destinées à empêcher, maîtriser et réduire la violence à l'encontre des femmes dans la famille, sur les lieux de travail et au sein de la société.

Au niveau sous régional et régional, les organisations intergouvernementales et les ONGs sont appelées à:

•  Capitaliser les efforts des réseaux nationaux dans une structure dynamique;

•  Répertorier les initiatives de paix en Afrique, particulièrement celles qui impliquent les femmes et leurs institutions;

•  Appuyer les mouvements naissants des femmes africaines pour la paix et leurs initiatives dans le règlement des conflits et la construction de la paix;

•  Promouvoir la création de réseaux entre les mouvements africains pour la paix en encourageant, les missions de paix et de solidarité et l'échange d'expériences;

•  Faciliter la participation aux dialogues et négociations régionales et mondiales sur les questions relatives à la paix;

•  Renforcer les capacités d'action des réseaux;

•  Assurer aux membres des réseaux une formation en plaidoyer, en négociation, en gestion des conflits et en diplomatie préventive;

•  Assurer un appui institutionnel aux divers réseaux nationaux.

Les recommandations spécifiques formulées à l'égard de l'Union africaine qui est appelée à faire un plaidoyer auprès des gouvernements pour:

•  Favoriser la participation des femmes à la prise de décision à tous les stades du processus de la paix;

•  Etablir un système de quotas dans la représentation d'hommes et des femmes dans les instances de prise de décision, dans les délégations participant aux négociations sur la paix et le désarmement;

•  Appuyer les méthodes de résolution des conflits qui fassent appel à la médiation et à la négociation et non à l'agression;

•  Favoriser la participation des femmes aux programmes d'éducation en matière de paix dans les écoles ainsi que dans le cadres des conférences et campagnes de publicité dans ce domaine afin de souligner le rôle important qu'elles sont susceptibles de jouer dans le cadre d'un effort de médiation et négociation.