Note d’orientation de politique 13 : Financer l’adaptation par un prélèvement sur les services de transports internationaux
De nouvelles ressources financières seront indispensables pour stimuler le niveau de soutien économique attendu au cours de la prochaine décennie pour faire face à l’augmentation des dommages économiques du changement climatique. Puisque toutes les ressources requises ne proviendront vraisemblablement pas des trésors publics des pays industrialisés de façon volontaire, l’on se doit de créer un mécanisme fiable pour accroitre les contributions du secteur public avec des fonds de la part des secteurs privés des pays dont les économies ajoutent à toute l’atmosphère des niveaux importants de gaz à effet de serre. Un modeste prélèvement international harmonisé imposé sur le transport aérien et les services de fret maritime pourrait apporter une contribution significative pour répondre à ces besoins sans nuire à la compétitivité d’un pays, d’une région ou d’un secteur économique. Si les fonds recueillis à partir de ces prélèvements sont combinés avec un engagement global à remplir les engagements pris à Copenhague, en 2009, grâce à un portefeuille équilibré de programmes du secteur public et privé, les impacts du changement climatique sur les populations pauvres et vulnérables, en particulier celles des pays les moins développés, pourraient être traitées efficacement.