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L'enquête sur l'état de la corruption dans le monde depuis les années 1990, principalement par le biais des indices de perception, a souvent cité des pays africains, en général, et certains pays d'Afrique centrale, en particulier, comme certains des pires coupables.
Le quantième Rapport sur la Gouvernance en Afrique (RGA IV) qui s’intitule «Évaluer la corruption en Afrique: la dimension internationale est importante» soulève le problème de crédibilité et de fiabilité qui repose actuellement sur des moyens d’évaluation de la corruption basés principalement sur des perceptions tout en mettant en évidence les lacunes des méthodes basées sur la non-perception actuellement utilisées. Selon le Rapport, les indices de corruption, qui continuent de classer les pays africains parmi les plus corrompus, donnent une représentation trompeuse des réalités contextuelles des pays africains et ignorent complètement la dimension internationale croissante de la corruption. D’où l’appel aux pays africains et leurs partenaires à abandonner les mesures de la corruption fondées sur des perceptions et à adopter des approches qui se fondent sur des faits et s’appuient sur des critères quantitatifs plus objectifs.
A travers le rapport Politique Industrielle transformatrice pour l’Afrique,la CEA promeut le rôle des Etats africains dans la création délibérée d’un environnement favorable à l’industrialisation. Cela implique de promouvoir délibérément certains secteurs industriels et même des entreprises capables de faire la différence en matière de transformation structurelle du continent.
Le bien fondé de toutes ces analyses pour la sous-région d’Afrique centrale en général et le Cameroun en particulier fera l’objet de la présentation et l’échange avec des hauts fonctionnaires, universitaires, diplomates, représentants des organismes de développement et journalistes.
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