Rendre durable le succès de la filière automobile en Afrique du Sud
Une nouvelle vague d’investissements a atteint l’industrie de l’automobile en Afrique du Sud. Toyota SA a prévu d’investir 363 millions de Rand (33,7 millions de dollars des Etats-Unis) dans un magasin de distribution de pièces de rechange et une nouvelle ligne de montage dans la ville côtière de Durban. Le allemand Friedrich Boysen GmbH, fabricant de pièces de voiture investit 180 millions de Rand (16,4 millions de dollars des Etats-Unis) dans une nouvelle usine de 10 000 m². BMW se prépare à introduire un troisième gond dans son usine, Mercedes Benz SA a lancé le recrutement de 600 nouveaux employés en anticipation de la production de la gamme C-class dans le pays. Beijing Automotive Works envisage investir 196 millions (17,9 millions de dollars des EtatsUnis) de Rand dans une usine de montage qui va desservir l’entièreté de l’Afrique subsaharienne et une autre société chinoise envisage la construction d’une usine de montage de camions dans la zone de développement de Coega, dans le Cap Occidental.
Ces bonnes nouvelles n’auraient pas pu arriver à un meilleur moment. L’industrie se remet d’une grève dans le secteur qui a duré d’Août à Septembre de l’année écoulée et a affecté la production et l’exportation des voitures. Le secteur de la construction automobile et pièces de voitures représente 30% de la production manufacturière d’Afrique du Sud, d’après Johan van Zyl, directeur de l’association nationale des Constructeurs de Voitures d’Afrique du Sud. L’industrie de l’automobile est l’une des plus importantes d’Afrique du Sud et contribue à hauteur d’au moins 6% du PNB du pays et représente près de 12% des exportations des produits manufacturés.