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Réunion spéciale du groupe d’experts pour le Rapport sur la gouvernance en Afrique VI : architecture institutionnelle pour lutter contre les flux financiers illicites en provenance d’Afrique
Jeudi, Novembre 15, 2018
Centre de Conférence des Nations Unies, Addis-Abeba

Une réunion spéciale du groupe d’experts pour le Rapport sur la gouvernance en Afrique VI se tiendra le 15 novembre au Centre de Conférence des Nations Unies.

L’objective de la réunion est de passer en revue la note conceptuelle de la sixième édition du Rapport sur la gouvernance en Afrique (RGA-VI) qui porte sur le thème de « L’architecture institutionnelle pour lutter contre les flux financiers illicites en provenance d’Afrique ». Les participants à la réunion comprendront des experts des gouvernements, d'instituts de recherche et d'universités, des groupes de réflexion d'Afrique et d'autres pays, ainsi que le personnel de la CEA et d'autres entités des Nations Unies.  

Le rapport sur la gouvernance en Afrique est une publication biennale qui évalue et suit les progrès vers une gouvernance plus efficace en Afrique. Chaque édition analyse un sujet différent lié à la gouvernance en Afrique. Cette sixième édition du rapport sur la gouvernance en Afrique VI se focalisera sur « L’architecture institutionnelle pour lutter contre les flux financiers illicites en provenance d’Afrique ». Le plan d’action Addis-Abeba, l’Agenda 203 et l’Agenda 2063 soulignent tous l’importance de s’attaquer aux flux financiers illicites. En effet, empêcher les flux financiers illicites en l’Afrique est une priorité clé du continent, ainsi que du monde. Ceci se reflète dans la déclaration spéciale de l’Union Africaine sur les flux financiers illicites, qui a été adopté par les chefs d’état et de gouvernement en 2015, ainsi que dans l’adoption de cible 16.4 des objectifs du développement durable des Nations Unies qui vise à réduire les flux financiers illicites au niveau global. Mais les estimations disponibles indiquent que l’Afrique continue de perdre jusqu’à $100 milliards par an à cause des flux financiers illicites. Donc il y a clairement des lacunes dans l’architecture institutionnelle et politique mise en place pour faire face aux flux financiers illicites en Afrique.

Dans ce contexte, le rapport s’appuiera sur les travaux antérieurs de la CEA sur les flux financiers illicites pour traiter de manière plus systématique, complète et approfondie la meilleure façon dont les pays africains peuvent mieux développer et utiliser des instituions pour lutter contre les flux financiers illicites.

L’objectif de cette réunion est d’examiner attentivement, discuter, donner des commentaires et suggestions, qui valideront et la structure et le contenu de la note conceptuelle et poseront les bases de l’élaboration du rapport. Les experts contribueront également au dialogue en cours sur l’amélioration de la connaissance des pays africains sur les institutions et les politiques existantes et nouvelles et afin de contribuer plus efficacement à la lutte contre les flux financiers illicites au niveau national. En outre, les experts feront des propositions pour renforcer et articuler clairement des mesures basées sur les intérêts africains qui peuvent aider à réduire les flux financiers illicites aux niveaux régional et global.