Organs

Secrétariat

Conscients du besoin de mieux faire comprendre les processus mutuels qui sous-tendent le développement de l’Afrique ainsi que la variabilité et les changements du système climatique pour améliorer les capacités de prédiction quelle que soit l’échelle de temps et les scénarios de développement, les participants à la réunion de l’initiative CR4D, à Marrakech, ont décidé de créer un secrétariat temporaire au sein du CAPC. Par conséquent, le secrétariat est officiellement entré en activité à la mi-juin 2015 et a immédiatement entrepris de mettre en place un mécanisme de sélection des membres du comité scientifique. En outre, le secrétariat est responsable de la mise en œuvre du programme de l’initiative CR4D en Afrique. Le coordonnateur de l’initiative est chargé de coordonner et de gérer les affaires courantes du secrétariat, y compris d’assurer un encadrement technique et stratégique, de coordonner et de gérer les programmes ainsi que d’assurer la promotion des programmes et l’appui au réseau.

Conseil de supervision

Le Conseil de supervision donne une orientation stratégique et sert de dépositaire du programme de l’initiative CR4D. Il est composé des partenaires fondateurs de l’initiative : l’initiative ClimDev-Afrique relevant du CAPC et la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie. Il approuve les membres du Comité consultatif scientifique et de la Plateforme de collaboration institutionnelle.

Plateforme de collaboration institutionnelle

  • Fonctionnant comme une assemblée générale ou un congrès, la Plateforme de collaboration institutionnelle est un organe important de prise de décisions de l’initiative CR4D qui servira de dépositaire du programme de l’initiative, veillant à ce que ses priorités recouvrent la science, les services, la politique et la pratique ;
  • La Plateforme de collaboration institutionnelle, en collaboration avec le secrétariat de l’initiative jouera un rôle actif dans la mobilisation des ressources pour le programme de l’initiative.

Membres

  • Les membres représentent toutes les parties prenantes : recherche, prestataires de service, décideurs, utilisateurs, praticiens, organisations de la société civile, organisations non gouvernementales, partenaires et agences de développement, fondations, etc. :
  • Des sièges permanents sont proposés aux trois partenaires de l’initiative CR4D (CAPC, Conférence ministérielle africaine sur la météorologie et OMM) ;
  • Des sièges permanents sont proposés aux communautés économiques régionales, aux centres climatiques régionaux et aux centres technologiques régionaux qui fournissent les mécanismes institutionnels d’intégration du programme de la CR4D dans les politiques ;
  • La participation pourrait être flexible en fonction des thèmes abordés par la Plateforme (participation inclusive, représentation de parties prenantes de tous les secteurs pertinents, chercheurs, communautés d’utilisateurs et prestataires de services.

Comité consultatif scientifique

Le Comité consultatif scientifique sert de gardien du programme de recherche en filtrant les priorités des parties prenantes, de sorte qu’elles soient compatibles avec les priorités de financement et le principe d’équité : équilibre régional, équilibre entres sexes et prise en compte des jeunes (en début de carrière). Il est composé de spécialistes du climat et des sciences sociales et propose des orientations stratégiques sur la recherche en cours liée au climat en Afrique et dans le monde. Les devoirs et les responsabilités du Comité sont étendus, notamment :  mettre en œuvre le programme de recherche prioritaire proposé par la Plateforme de collaboration institutionnelle, créer et mettre à jour une base de données des institutions africaines de recherche climatique et des experts connexes, notamment ceux dans les secteurs de développement ainsi que dans le secteur privé et les ONG, et à effectuer une évaluation périodique des manques et des besoins, notamment concernant la disponibilité des recueils de données des activités précédentes et en cours.

Membres
  • Représentants des principales parties prenantes : climatologie, services et politiques climatiques, et praticiens ;
  • L’équilibre régional devrait être respecté en tout temps en veillant à ce qu’au moins un climatologue ou un spécialiste des sciences sociales représente autant que faire se peut l’Afrique de l’Est, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique centrale, l’Afrique australe et l’Afrique du Nord.
Sélection des membres du Comité

La nomination des membres du Comité a été un processus de longue haleine, qui a commencé avec une première liste de 136 candidats. Le Comité a retenu 32 candidats sur la base de leur spécialité, de leurs compétences, de leur sexe et de leur répartition géographique. En février 2015, lors du lancement officiel de l’initiative à Cabo Verde, le nombre de candidats retenus a été ramené à huit. Cependant, le Conseil de supervision a décidé lors d’une réunion en mai 2015 de porter le nombre de membres à 17 pour remplir les critères de multidisciplinarité, d’égalité entre les sexes et d’équilibre régional. Il a depuis annoncé sa décision de porter ce nombre à 19 pour remédier au déséquilibre entre les sexes ainsi qu’au manque de représentation des experts en science sociale, et a accepté la nomination du professeur Richard Anyah comme seizième membre.

Membres du Comité consultatif scientifique de l’initiative CR4D

Bruce Hewitson Bruce Hewitson: M. Bruce Hewitson est le responsable national de la chaire de recherche sur les changements climatiques de l’Université du Cap et est titulaire d’un doctorat de l’Université d’État de Pennsylvanie (1992). Il est spécialisé dans les changements climatiques régionaux, la modélisation climatique, la réduction d’échelle et les scénarios d’évolution du climat. Il a également une vaste expérience des questions relatives au mentorat et aux activités de formation et de renforcement des capacités, collaborant avec les parties prenantes dans le cadre des changements climatiques dans toute l’Afrique, et aux activités de recherches climatiques internationales par l’entremise du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et d’autres organismes connexes. Directeur du Groupe d’analyse des système climatiques, M. Hewitson a une grande expérience des projets multidisciplinaires, des propositions de projets, de la gestion de projets et du financement. 

 

Jenniffer Mohammed-Katerere

Jenniffer Mohammed-Katerere : Mme Katerere est spécialiste indépendante des droits de l’homme, du droit et de la politique de l’environnement travaillant sur les questions de droits et d’environnement. Son travail est centré sur la gouvernance, les droits, la vulnérabilité, le bien-être et les moyens d’existence, l’accent étant particulièrement mis sur l’autonomisation des personnes et la lutte contre la pauvreté. Avocate de formation, Mme Katerere a travaillé 15 ans dans la recherche multidisciplinaire, étant souvent directement à la jonction entre recherche et élaboration de politiques. Elle a fait ses gammes en travaillant avec des organisations nationales, régionales (principalement en Afrique, mais également en Asie) et internationales en soutien à la formulation de politiques aux niveaux local et mondial, et ce dans différents secteurs de ressources, notamment l’eau, les forêts et la faune. Mme Katerere dirige actuellement l’initiative de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) visant à concevoir un cadre de gouvernance des ressources naturelles et est Présidente du Thème « Environnement, conflits et sécurité » de la Commission des politiques environnementales, économiques et sociales de l’UICN. Plus récemment, elle a travaillé sur les liens entre les changements climatiques, la vulnérabilité et le bien-être humains, les relations entre les conflits, la gouvernance et la sécurité des personnes, la collaboration (notamment transfrontalière) en matière de gestion, de gouvernance et d’élaboration de politiques concernant les ressources naturelles en vue de réduire les conflits et d’améliorer les moyens de subsistance.

Spécialités : vulnérabilité humaine et résilience, conflits liés à l’environnement et aux ressources naturelles, adaptation aux changements climatiques, droits de l’homme et gestion et gouvernance des ressources naturelles.

 

Opha Pauline Dube

Opha Pauline Dube : Mme Dube est professeure associée au département de science environnementale de l’Université du Botswana. Elle est titulaire d’un doctorat de l’Université du Queensland (Australie) obtenu en 2000, d’une maîtrise obtenue en 1989 à l’Université de Cranfield (Royaume-Uni) et d’une licence en géographie et en histoire obtenue en 1985 à l’Université du Botswana. En 2012, elle a bénéficié d’une bourse de recherche de trois mois au National Climate Change Adaptation Research Facility de l’Université Griffith (Australie). Son domaine d’enseignement et de recherche et ses publications couvrent les aspects biophysiques de l’environnement et englobent les applications des technologies d’information géospatiale, la dégradation des terres et la désertification, les feux de friches, les conséquences des changements climatiques, la vulnérabilité et l’adaptation, le développement durable, l’égalité des sexes et l’environnement et les risques et les catastrophes écologiques. Mme Dube joue un rôle actif dans la recherche sur les changements climatiques mondiaux depuis plus de 20 ans, principalement en Afrique, initialement au sein du Programme international sur la géosphère et la biosphère (PIGB) et du Système d’analyse, de recherche et de formation concernant le changement climatique mondial. Depuis 2002, elle dirige le Comité sur les changements environnementaux mondiaux du Botswana, qu’elle a elle-même créé en 1993. Elle a récemment rejoint le PIGB et le Programme international sur les dimensions humaines des changements planétaires pour collaborer à leurs travaux de synthèse sur le concept d’anthropocène.

 

Benjamin Lamptey

Benjamin Lamptey : M. Lamptey, titulaire d’un doctorat en sciences de la terre de l’Université d’État de Pennsylvanie, est actuellement le Directeur général adjoint du Centre africain pour les applications de la météorologie au développement. Avant de rejoindre ce centre, M. Lamptey a fait un postdoctorat au Centre national de recherches sur l’atmosphère, où il a travaillé sur les modèles Weather Research and Forecasting et Community Land, et sur l’utilisation d’ensembles de données (mesurées à distance et in situ) pour diverses analyses, en particulier concernant l’Afrique de l’Ouest. Il est également maître de conférences à l’Université régionale maritime, au Ghana. Il est spécialisé dans les applications environnementales : science et conséquences de la variabilité climatique et des changements climatiques mondiaux, modélisation climatique, climat et changements climatiques, adaptation aux changements climatiques, mesures à distance et applications météorologiques à différentes disciplines.

 

 

Arame Tall

Arame Tall : Mme Tall est une scientifique spécialiste des services d’information climatique. Elle collabore avec le programme sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale. Elle a été consultante pour le Cadre mondial pour les services climatologiques, période au cours de laquelle elle a conçu et organisé des ateliers pilotes visant à établir des cadres pour les services climatiques au niveau national au Mali, au Burkina Faso et au Niger, à l’aide d’une méthodologie innovante lui permettant d’expliquer la climatologie aux décideurs et aux communautés vulnérables. Mme Tall a également travaillé pour la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge afin de proposer des conseils et des directives techniques au Mouvement de la Croix-Rouge en Afrique sur la meilleure utilisation des nouveaux outils scientifiques de gestion des risques climatiques pour anticiper et planifier les risques climatiques, et s’y préparer, et éviter des pertes inutiles de vies humaines et de moyens de subsistance causées par des catastrophes tout à fait prévisibles survenant dans la région. Mme Tall a également été consultante (changements climatiques, catastrophes, développement)  : Stratégie internationale des Nations Unies pour la prévention des catastrophes ; Cadre d’action de Hyōgo ; évaluation des plateformes institutionnelles nationales africaines ; facilitation  (alerte et intervention rapides et réduction des risques de sécheresse en Afrique de l’Est) ; organisation et animation d’ateliers sur le système d’alerte et d’intervention rapides en Éthiopie, au Kenya et en Ouganda.

 

Amadou GayeAmadou Gaye : M. Gaye est un scientifique et Directeur du Laboratoire de physique atmosphérique et océanique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est spécialisé dans la variabilité des précipitations en lien avec la mousson africaine. Il contribue considérable à l’analyse des simulations climatiques pour les questions liées aux changements et à la variabilité du climat. Il participe à la coordination des scientifiques africains travaillant sur le climat. Il a participé en tant que chercheur à différents projets de recherche.

 

 

 

Samuel Nii Ardey Codjoe

Samuel Nii Ardey Codjoe : Vice-Président de l’Union pour l’étude de la population africaine, M. Codjoe est titulaire d’un doctorat en géographie et en science des sols de l’Université de Bonn (Allemagne). Il est Directeur de l’Institut régional des études démographiques de l’Université du Ghana, où il enseigne également. Il donne également des cours au Centre d’études des migrations, au Centre d’étude des politiques sociales et à l’Institut de recherche statistique, sociale et économique de l’Université du Ghana. Il dirige actuellement le projet de Centre d’excellence africain de recherche sur l’adaptation, parrainé par le Centre de recherches pour le développement international au Canada. Ses centres d’intérêt sont le lien entre population et environnement, les migrations, la fertilité, et les changements et la variabilité du climat et leurs effets sur les moyens de subsistance des populations urbaines et rurales.

 

Wilfried Pokam

Wilfried Pokam : M. Pokam est enseignant au département de physique à l’École normale supérieure de l’Université de Yaoundé I. Il est titulaire d’un doctorat en physique atmosphérique de l’Université de Yaoundé I. Ses centres d’intérêt sont la thermodynamique atmosphérique en Afrique centrale. Il s’est fait remarquer pour son travail sur les flux d’humidité liés au cycle hydrologique dans la région du continent sujette à un réchauffement principalement diabatique, qui met en avant de nouvelles caractéristiques climatiques en Afrique centrale. Il a été consultant chargé de la modélisation climatique pour le Centre pour la recherche forestière internationale. Durant cette période, il a acquis un savoir-faire dans les interactions entre le climat, l’homme et les écosystèmes et a collaboré avec les chercheurs en foresterie et les communautés d’utilisateurs. Il contribue également au projet Cordex.

 

Oluyede Ajayi

Oluyede Ajayi : M. Ajayi a obtenu un doctorat en économie agricole à l’Université d’Hanovre en Allemagne. Il est actuellement Coordinateur principal au Centre technique de coopération agricole et rurale, aux Pays-Bas, où il conçoit et gère des projets de développement agricole et rural pour l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique. Auparavant, il a codirigé une initiative mondiale et travaillé comme chercheur principal dans des centres internationaux de recherche agricole (Centre international pour la recherche en agroforesterie, Centre du riz pour l’Afrique et Institut international d’agriculture tropicale), où il s’est particulièrement attaché à ce que la science ait des effets sur le développement des populations rurales. Il a également travaillé dans le secteur des ONG appuyant les institutions de microfinancement rural et le renforcement des capacités. Il a écrit plus de 160 articles, livres, chapitres de livre et autres publications académiques dans différents domaines. Une de ses publications fait actuellement partie des dix articles les plus lus dans une revue mondiale (International Journal of Agricultural Sustainability).

 

Judith Omumbo

Judith Omumbo : Mme Omumbo est titulaire d’un doctorat de l’Université d’Oxford, d’une maîtrise en santé publique de l’Université hébraïque de Jérusalem et d’une licence en médecine dentaire (Université de Nairobi). Elle a commencé sa carrière en épidémiologie dans le cadre du programme de recherche né de la collaboration entre le Wellcome Trust et l’Institut de recherche médicale du Kenya. Elle a reçu une bourse pour entreprendre un doctorat à l’Université d’Oxford en modélisation des risques spatiaux du Plasmodium falciparum en Afrique de l’Est, qu’elle a terminé en 2005. Ensuite, jusqu’en 2011, elle a été chercheuse adjointe dans le programme africain de l’Institut international de recherche sur le climat et la société. Elle continue de s’intéresser au renforcement des capacités dans le secteur de la santé en Afrique de sorte que les informations climatiques soient efficacement utilisées dans les décisions concernant la lutte contre les maladies sensibles au climat. Elle est membre du Comité consultatif scientifique du Réseau international sur la résistance aux antipaludiques et du Groupe consultatif technique externe d’Avecnet, un projet de lutte contre le vecteur du paludisme dirigé par l’École de médecine tropicale de Liverpool et parrainé par l’Union européenne. En 15 ans de carrière, elle a considérablement contribué au développement de l’utilisation des cartes et des systèmes d’information géographique pour enregistrer la répartition spatiale et temporelle du paludisme au Kenya et dans la Corne de l’Afrique. Elle est conseillère technique du Programme mondial de lutte antipaludique de l’Organisation mondiale de la Santé. Elle a apporté ses connaissances des informations climatiques à des initiatives de renforcement des capacités qu’elle a dirigées dans le cadre du programme de lutte contre les maladies sensibles au climat en Afrique de l’Est.

 

Laban Ogallo

Laban Ogallo : Ancien Directeur du Centre de prévision et d’applications climatologiques de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, M. Ogallo est actuellement le coordinateur d’un projet quinquennal conjoint du Programme des Nations Unies pour le développement et du Centre de prévision et d’applications climatologiques sur l’alerte rapide et la réduction des risques de catastrophe en Afrique de l’Est. Il a obtenu sa licence (avec mention) et sa maîtrise en sciences ainsi que son doctorat à l’Université de Nairobi. Il a également obtenu un diplôme de troisième cycle en prévision opérationnelle de l’Institut de formation et de recherche sur la météorologie pour l’Afrique de l’Est. Il a été Secrétaire du Conseil national pour la science et la technologie du Kenya. Il a publié et participé à la publication de plus de 100 articles et livres scientifiques, principalement dans le domaine de la météorologie, des changements climatiques et des applications connexes. Ses principaux domaines de recherche sont les changements climatiques, la modélisation climatique, la prévision et la prise en compte des informations climatiques dans la réduction intégrée des risques de catastrophe, et le développement durable. Il a activement participé à la rédaction des rapports d’évaluation des changements climatiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Il est membre de nombreux organismes professionnels et de comités consultatifs en lien avec l’environnement aux niveaux mondial, régional et national, et est boursier de l’Académie des sciences du Tiers monde.

 

Fredrick Semazzi

Fredrick Semazzi : M. Semazzi est professeur au Département des sciences marines, terrestres et atmosphériques et au Département de mathématiques de l’Université d’État de Caroline du Nord. Son expertise couvre différents domaines liés au climat et à la météorologie, dans le cadre de la modélisation et des applications. M. Semazzi a dirigé un certain nombre de programmes internationaux et participé à de nombreux groupes de travail internationaux sur le climat. De 1989 à 1990, il a été Directeur associé du programme sur les dynamiques climatiques du National Science Foundation. Entre 1998 et 1999, il a été Directeur des Services d’information et de prévision climatologiques de l’OMM, à Genève (Suisse). Entre 1999 et 2000, il a été le premier chercheur principal au Bureau international du Projet CLIVAR relevant du Programme mondial de recherche sur le climat. Plus récemment, il a fait partie du Comité scientifique conjoint OMS, Conseil international pour la science et Commission océanographique mondiale, pour le Programme mondial de recherche sur le climat. Entre 2009 et 2012, il a été membre du groupe d’expert des forums régionaux sur l’évolution probable du climat, (RCOF Review 2008, OMM). Il dirige actuellement le programme hydroclimatique régional en Afrique de l’Est (bassin du lac Victoria), approuvé en décembre 2014 par le programme Expérience mondiale sur les cycles de l’énergie et de l’eau.

 

Cush Ngonzo-Luweso

Cush Ngonzo-Luweso : en 2014, M. Ngonzo-Luweso a reçu le prix du meilleur chercheur à l’Université Kenyatta (Nairobi) et, avant cela, en 2011, une bourse au titre du programme Adaptation H2O du Centre de recherches pour le développement international. Il est actuellement responsable régional des bassins de la Volta et du Niger en Afrique de l’Ouest à l’Institut international de gestion des ressources en eau, dans le cadre du programme de recherche du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale sur l’eau, les terres et les écosystèmes, que l’Institut gère depuis avril 2015. Avant de rejoindre l’Institut, il a enseigné les techniques quantitatives avancées et l’économie des bassins au Département de géographie de l’Université Kenyatta. Il a également travaillé dans les secteurs public et privé au Kenya et en République démocratique du Congo ainsi que dans d’autres pays comme le Mali, l’Ouganda, la Tanzanie, le Burkina Faso et le Ghana, engrangeant ainsi plus de 19 ans d’expérience dans l’enseignement, la recherche, la gestion et l’évaluation de projets en Afrique centrale, en Afrique de l’Est et en Afrique de l’Ouest. Chercheur polyvalent, il est titulaire d’un doctorat et d’une maîtrise en science appliquée dans la gestion intégrée des bassins (spécialité en économie de l’eau et des changements climatiques) de l’Université Kenyatta, et d’une licence et d’une maîtrise en économie appliquée (finance) de l’Université de Kinshasa (République démocratique du Congo). C’est également un ancien de l’International Program for Development Evaluation Training mis en place par la Banque mondiale à l’Université Carleton, à Ottawa (Canada), de l’Université Humboldt de Berlin (Allemagne) et de l’Institut des hautes études en durabilité à Potsdam (Allemagne). Il a publié plus de 20 articles, sept chapitres de livre et deux livres sur l’eau et les changements climatiques.

 

Noureddin Gaaloul

Noureddin Gaaloul : M. Gaaloul est spécialiste de l’eau et chercheur titulaire à l’Institut national de recherches en génie rural, eaux et forêts, à Tunis. Ingénieur hydraulique basé en Tunisie, il compte plus de 15 ans d’expérience en tant qu’expert national et international de la gestion de l’eau, principalement la gestion et les aspects environnementaux. En 1992, il a obtenu un doctorat en science et technologie de l’eau de l’Université de Bordeaux I (France). Il a travaillé au Bureau français de recherches géologiques et minières. Il a participé à plusieurs études stratégiques avec le Ministère tunisien de l’agriculture et des ressources hydrauliques et contribué à l’élaboration de la stratégie tunisienne d’adaptation de l’agriculture et des ressources hydrauliques aux changements climatiques. Il a publié plusieurs articles et est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs rapports de conseil et d’expertise. Il a donné plusieurs présentations scientifiques lors de conférences nationales et internationales de haut vol, comme la conférence internationale sur l’intrusion de l’eau de mer dans les aquifères littoraux, et de séminaires internationaux.

 

Ashraf Zakey

Ashraf Zakey : M. Zakey est Sous-Secrétaire d’État à la recherche à l’Agence météorologique égyptienne. Il compte plus de 22 ans d’expérience nationale et internationale dans les domaines de la modélisation de la qualité de l’air, de la modélisation atmosphérique et des interactions entre le climat et la chimie. Il a une bonne maîtrise de l’interaction entre pollution de l’air et météorologie. Il a également de l’expérience dans la gestion de projets et l’organisation de réunions sur la coordination nationale et internationale. Il a participé à plusieurs projets nationaux et européens, et est l’auteur et le co-auteur de plusieurs publications scientifiques dans des revues et des conférences internationales. Il a également organisé plusieurs ateliers de formation sur la théorie de la modélisation atmosphérique et les aspects environnementaux, notamment le climat, la météo et la qualité de l’air. Il examine également un certain nombre d’articles pour des revues internationales.

 

Richard Anyah

Richard Anyah est titulaire d’une licence, d’une maîtrise et d’un doctorat en météorologie et en sciences atmosphériques et compte plus de 17 ans d’expérience dans le domaine du climat et de la recherche connexe, et de la coordination et de la gestion de projet. Ses recherches portent principalement sur la modélisation des effets de la variabilité et des changements climatique sur le nexus alimentation, eau et énergie. En tant que professeur associé titulaire en sciences atmosphériques du Département des ressources naturelles et de l’environnement de l’Université du Connecticut, il a participé à des programmes de recherche et d’enseignement sur la modélisation des changements et des effets climatiques régionaux et les applications connexes afin de comprendre les interactions entre le climat, les hommes et les écosystèmes ainsi que leurs effets. Il a également démontré son érudition, sa professionnalité et son expérience en gestion de projet dans plus de 50 publications et présentations à différents niveaux. En outre, il a régulièrement participé aux nombreuses communautés climatiques régionales et internationales aux titres suivants : a) membre du groupe de pilotage scientifique du Programme mondial de recherche sur le climat  (Expérience mondiale sur les cycles de l’énergie et de l’eau)  ; b) Personne à contacter en Afrique de l’Est pour projet Cordex du Programme mondial de recherche sur le climat   ; c) Co-Président du Comité scientifique et technique de la première Conférence climatique de l’Afrique 2013 ; d) Président du Comité de pilotage de la Conférence sur les ressources naturelles qui s’est tenue en 2014 dans le Connecticut ; e) rédacteur invité (Climate Research : Special Issue on Theory and Use of Regional Climate Models, 2010–2012); f) Expert chargé d’examiner les rapports 4 et 5 du groupe de travail II du GIEC ; g) Coordinateur du groupe de travail consultatif sur la modélisation climatique du Centre de prévision et d’applications climatiques. En tant que premier coordinateur par intérim de l’initiative CR4D, il a offert une orientation et des conseils stratégiques pour la mise en œuvre de l’initiative et contribué à la création de réseaux et à la diffusion des connaissances en lien avec l’initiative. Il a également dirigé l’établissement de partenariats stratégiques et l’élaboration d’orientations à long terme. Il a participé à la préparation des activités de l’initiative CR4D financées par le Ministère du développement international du Royaume-Uni dans le cadre de la composante panafricaine du projet WISER de service d’informations météorologiques et climatiques en Afrique.