Réunion ad hoc d’expert sur l’amélioration du climat des affaires en Afrique centrale

Titre

Réunion ad hoc d’expert sur l’amélioration du climat des affaires en Afrique centrale
Les Affaires
1 Décembre 2014 - 2 Décembre 2014
Douala, Cameroun

En Afrique, il existe encore des défis dans l’amélioration du climat des affaires malgré les nombreuses avancées enregistrées ces dernières années. En effet, selon la Banque Mondiale, seize des pires pays où il est difficile de réaliser  des affaires sont africains. Parmi les seize, quatre sont des pays d’Afrique centrale : Le Congo, la République Démocratique du Congo, l’Angola et le Gabon. Ce classement  prouve à suffisance combien l’Afrique centrale reste en arrière en termes de facilités de faire des affaires.

Or, les analyses de « Doing business » prouvent clairement que l’Etat a un rôle central dans l’amélioration du climat des affaires et le développement du secteur privé. Un bon partenariat secteur privé et gouvernement est requis pour améliorer le climat des affaires. C’est dans ce contexte que la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) à travers son Bureau Sous Régional pour l’Afrique centrale a inséré dans son programme de travail 2014, une réunion ad hoc d’experts sur l’amélioration du climat des affaires en Afrique centrale.

L’objectif de la réunion est d’offrir une plateforme de discussion aux experts de la sous région pour échanger sur l’environnement des affaires en Afrique centrale à travers une analyse des politiques et programmes mis en place et des résultats atteints. La rencontre vise également à identifier des mesures susceptibles de favoriser le développement d’un secteur privé dynamique et compétitif qui contribuera plus efficacement à la croissance économique des pays de la sous-région.

Les experts conviés à ladite réunion devraient faire l’état des lieux de l’environnement des affaires en Afrique centrale, répertorier la panoplie d’instruments disponibles dans les pays et la sous région ainsi que les résultats atteints à ce jour, afin de proposer des voies de sorties qui pourraient permettre l’émergence et le développement du secteur privé et partant, la croissance économique des pays de la sous-région.