Contexte

 

Manifestation organisée par la Division des politiques macroéconomiques de la Commission économique pour l’Afrique

Au Centre de conférences des Nations Unies à Addis-Abeba

Le 13 mai 2018 à 14 heures

 

Contexte

  1. Le lancement de la cinquième édition du Rapport sur la gouvernance en Afrique, intitulée « La gouvernance des ressources naturelles et la mobilisation des recettes publiques pour la transformation structurelle », aura lieu à Addis-Abeba lors de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique. Le Rapport s’inspire des thèmes et des recommandations des éditions précédentes, qui mettent la bonne gouvernance économique au cœur de la transformation structurelle africaine.

  2. L’Afrique est dotée de ressources naturelles diverses, qu’il s’agisse de la terre et de l’eau pour l’agriculture, des forêts pour les produits forestiers ligneux ou non, ou des minéraux, du pétrole et du gaz pour l’industrie extractive. L’exploitation directe des ressources naturelles a dominé l’activité économique du continent, et n’a pas profité au plus grand nombre. La stratégie la plus commune du continent, qui consiste à exporter ses produits sous forme brute (sans valeur ajoutée), a donné des résultats décevants. Les faiblesses persistent malgré les efforts visant à rendre la croissance plus durable et inclusive, à améliorer le bien-être et à diversifier les économies dans le sens de la transformation. Les résultats de développement médiocres qui sont relevés sont à l’image des difficultés persistantes qui affectent la gouvernance des ressources naturelles.

  3. Le Rapport examine ce qui est fait pour améliorer la gouvernance des abondantes ressources naturelles de l’Afrique en mettant l’accent sur la nécessité de renforcer les institutions et les cadres qui en régissent l’exploitation, en vue d’une meilleure mobilisation des ressources intérieures, de la promotion d’une économique diversifiée et, en définitive, de la transformation structurelle des économies africaines.

  4. Cette cinquième édition est fondée sur des données empiriques tirées d’études de cas portant sur des pays géographiquement divers : le Botswana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, Madagascar, le Nigéria, l’Ouganda et la République-Unie de Tanzanie. Les études de cas sont axées sur quatre domaines principaux : 1) les pays africains riches en ressources et leur incapacité à transformer leurs économies ; 2) les institutions susceptibles d’améliorer l’incidence des ressources naturelles africaines sur le développement du continent ; 3) la planification du développement et les résultats des politiques africaines ; 4) l’accroissement des recettes intérieures en Afrique.

  5. Les messages clefs et les recommandations de politiques présentées à l’issue de ces études se conçoivent comme des contributions aux efforts actuels visant à renforcer le secteur des ressources naturelles en Afrique, en tant que partie prenante et moteur du développement sur le continent.

    Objectif

  6. Le lancement du Rapport sur la gouvernance en Afrique V sera l’occasion de présenter et de diffuser ses conclusions en vue de générer des idées et de déterminer des points d’entrée concrets pour mettre en œuvre ses recommandations. Il sera également l’occasion de rassembler la communauté des contributeurs potentiels aux « voies d’impact » du Rapport.

    Déroulement

  7. Le lancement prendra la forme d’une table ronde qui s’ouvrira par la présentation des principales conclusions et recommandations du Rapport, se poursuivra par les commentaires de divers intervenants, et s’achèvera par un débat ouvert à tous les participants.

    Résultats attendus

  8. Les résultats attendus sont les suivants :

-                 Une sensibilisation accrue aux caractéristiques des liens entre la gouvernance des ressources naturelles, la planification du développement et la mobilisation des recettes publiques ;

-                 Une meilleure compréhension et prise en considération des différentes façon d’exploiter proactivement le secteur des ressources naturelles comme moteur de transformation structurelle.

Public cible

Le lancement vise à rassembler des praticiens et décideurs de divers horizons : ministères des finances, du développement et de la planification économiques, système des Nations Unies, secteur privé, partenaires de développement, milieu universitaire et société civile.

 

Pour plus de renseignements, veuillez contacter :

Francis Ikome

Chef de la Section de la gouvernance et de la gestion du secteur public

Division des politiques macroéconomiques de la Commission économique pour l’Afrique

Tél. : +251 11 5443425

Courriel : ikome@un.org