Titre
Le Dialogue de Talanoa est l’un des principaux résultats de la vingt-troisième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 23). Talanoa est un terme fidjien désignant une conversation au cours de laquelle les personnes impliquées échangent des idées et règlent des problèmes. Les cibles climatiques actuelles en vertu de l’Accord de Paris n’étant pas encore suffisantes dans leur ensemble pour limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2 °C (deux degrés Celsius), il a été convenu à Paris que la communauté internationale devrait faire progressivement preuve d’une plus grande ambition. Le Dialogue de Talanoa est une mise à l’essai de ce « mécanisme d’ambition ».
Les gouvernements du monde entier ont conclu l’Accord de Paris, en 2015, à la vingt-et-unième Conférence des Parties (COP 21). L’accord prévoit des objectifs précis de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’Accord de Paris a été salué comme un tournant décisif dans le parcours de la Convention-cadre, avec un plafonnement des émissions pour empêcher un réchauffement de plus de 2 °C depuis le début de la révolution industrielle au XIXe siècle. Alors qu’une augmentation de 2 °C était considérée comme la limite supérieure d’un réchauffement « sans risque », l’Accord de Paris vise, si possible, un réchauffement encore plus faible, limité à 1,5 °C. L’objectif de 2 °C est en soi une limite politique, et les débats scientifiques sont encore virulents sur ses implications pour les différentes régions (voir, par exemple, le rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Le principal mécanisme au moyen duquel les nations s’engagent à atteindre les objectifs de l’Accord est la « contribution déterminée au niveau national ».
Afin de faciliter les débats à venir, le Centre africain pour la politique en matière de climat organise, en collaboration avec l’Université d’Addis-Abeba, la deuxième édition des Pourparlers africains sur le climat (African Climate Talks) à l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) à Addis-Abeba, en Éthiopie, les 22 et 23 mars 2018. La première édition des Pourparlers africains sur le climat s’était tenue en septembre 2015 à Dar es-Salaam, en Tanzanie.
Note d'information
Les 2èmes Rencontres Africaines sur le Climat (ACT! -II) auront lieu à Addis-Abeba, du 22 au 23 mars 2018. Ils auront lieu à l'Hôtel Intercontinental, situé sur la rue Guinée Conakry, dans la région de Kazanchis.
Veuillez lire attentivement les informations suivantes, car cela vous aidera à planifier votre voyage à Addis-Abeba.
Les exigences d'immigration
Tous les participants recevront un visa à l'arrivée à l'aéroport international de Bole, où ils seront tenus de produire et de présenter leur lettre d'invitation EVENT aux autorités de l'immigration. Ainsi, veuillez vous assurer d'imprimer et d'apporter avec vous cette lettre.
Afin d'aider les participants à obtenir des visas à leur arrivée, le Centre Africain des Politiques Climatiques doit recevoir votre inscription en ligne et une copie de la page photo du passeport au moins cinq jours ouvrables avant votre arrivée à l'aéroport international de Bole.
Veuillez noter qu'un visa éthiopien coûte 30 USD ou l'équivalent en euros par personne. Le paiement doit être effectué en dollars américains ou en euros au moment de l'émission. Pour le personnel des médias, le coût d'un visa est de 40 USD ou l'équivalent en euros. Les titulaires de passeports dip
lomatiques et de service ainsi que les laissez-passer des Nations Unies recevront des visas à titre gracieux. Les reçus bancaires pour l'argent changé à l'aéroport doivent être conservés en toute sécurité car les douaniers peuvent vous demander de les présenter lors de votre départ ...