No. 18 - Le cycle de doha peut-il bénéficier à l’industrie africaine?
L’objectif de cette étude est d’aider les pays africains à formuler des propositions concrètes dans le domaine de l’accès aux marchés pour les produits non-agricoles. Nous chercherons par conséquent à identifi er les formules les plus appropriées pour les économies africaines qui permettraient une plus grande libéralisation des marchés des pays de l’OCDE et en même temps laisseraient pour les pays africains les moyens de poursuivre leur développement industriel et la diversifi cation de leurs économies. En terme d’impact, nos simulations confi rment qu’un scénario de libéralisation basé sur une formule non linéaire «ambitieuse», type Girard serait un «second best» pour le continent. Elle permettrait d’accroître le bien-être et la production des pays africains, mais ne contribuerait pas à doper les exportations africaines.
Cette étude a été réalisée par Hakim Ben Hammouda, Directeur de la Division du commerce et de l’intégration régionale de la Commission économique pour l’Afrique, avec Mustapha Sadni-Jallab, Romain Perez et Stephen Karingi, économistes à la Division du commerce et de l’intégration régionale de la Commission économique pour l’Afrique.