Projet de programme de travail et ordre de priorité pour la période biennale 2002-2003
I. Introduction
II. Sous programme 1: Faciliter l'analyse de la politique économique et sociale
III. Sous programme 2 : Promouvoir le commerce et mobiliser des fonds pour le développement
IV. Sous programme 3 : Assurer la sécurité alimentaire et le développement durable
V. Sous programme 4 : Renforcer la gestion du développement
VI. Sous programme 5 : Exploiter l'information pour le développement
VII. Sous programme 6 : Promouvoir la cooperation et l'intégration régionales
VIII. Sous programme 7 : Améliorer la condition de la femme
IX. Sous programme 8 : Appuyer les activités de développement au niveau sous-régional
1. Appuyer les activités sous-régionales de développement en Afrique du Nord
2. Appuyer les activités sous-régionales de développement en Afrique de l'Ouest
3. Appuyer les activités sous-régionales de développement en Afrique de l'Est
4. Appuyer les activités sous-régionales de développement en Afrique australe
5. Appuyer les activités sous-régionales de développement en Afrique centrale
INTRODUCTION
1. Le présent document décrit le programme de travail et les priorités de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) pour la période 2002-2003. Il précise les activités que la Commission entreprendra pour appuyer les efforts de développement des pays de la région pendant cette période. Il présente les principaux objectifs que la CEA s'est fixés à cet égard, la stratégie arrêtée pour les atteindre ainsi que les principaux problèmes de développement de la région auxquels le Programme doit s'attaquer.
2. Le programme a principalement pour objectif de contribuer à la lutte contre la pauvreté, de soutenir la reprise, la croissance et le développement économiques dans la région ainsi que d'aider les pays à relever les défis de la mondialisation et à tirer parti des possibilités qu'elle offre. Il se fonde sur le Plan à moyen terme de la Commission économique pour l'Afrique couvrant la période 2002-2005 et s'inspire des objectifs fixés dans la section relative à l'Afrique de la Déclaration du Sommet du millénaire de l'Organisation des Nations Unies. Le programme est établi conformément à la résolution 671 A (XXV) du Conseil économique et social, en date du 29 avril 1958, par laquelle la Commission économique pour l'Afrique a été créée et qui a été complétée par un certain nombre de résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, du Conseil économique et social et de la Commission.
3. La stratégie globale de mise en œuvre du programme a été définie sur la base de huit sous-programmes complémentaires qui englobent les domaines prioritaires pour le développement de l'Afrique. Il s'agit des sous-programmes suivants :
1. Faciliter l'analyse de la politique économique et sociale
2. Promouvoir le commerce et mobiliser des fonds pour le développement
3. Assurer la sécurité alimentaire et le développement durable
4. Renforcer la gestion du développement
5. Exploiter l'information pour le développement
6. Promouvoir la coopération et l'intégration régionales
7. Améliorer la condition de la femme
8. Appuyer les activités de développement au niveau sous-régional4. La stratégie exposée pour chacun des sous-programmes consiste à analyser les politiques et à mener des activités de sensibilisation, à réunir les parties prenantes et à dégager un consensus sur les problèmes de développement; à fournir une assistance technique et une formation pour aider les Etats membres à renforcer leurs capacités; à établir des réseaux avec les chercheurs africains pour mieux partager l'information et les données d'expérience, notamment les meilleures pratiques; et à renforcer la collaboration entre les organismes des Nations Unies et les donateurs internationaux pour assurer le développement de l'Afrique.
5. Pour se développer, l'Afrique doit relever un certain nombre de défis mouvants qui requièrent une action plus vigoureuse de la part de la CEA, organisme de l'ONU chargé de promouvoir le développement économique et social de la région. Il faudra tout d'abord combler le fossé numérique, assurer la reconstruction et le développement des pays sortant de conflits et renforcer la détermination des acteurs tant nationaux qu'internationaux à lutter contre le VIH/SIDA. Dans cette optique, la CEA s'efforcera d'appuyer les efforts visant à diffuser sur le continent les technologies de l'information et leurs applications et elle aidera les pays de la région à élaborer des plans relatifs à leur infrastructure nationale d'information et de communication. Elle aidera également les pays sortant de conflits dans leurs activités de reconstruction et de développement, lesquelles revêtent une importance particulière pour l'Afrique, qui voit actuellement de nombreux conflits prendre fin. La lutte contre le VIH/SIDA est une priorité pour les gouvernements des pays africains et le programme lui accordera donc une large place pendant la période biennale.
6. Le programme se caractérise par un certain nombre d'éléments nouveaux qui reflètent le souci de donner un plus grand impact aux activités de la CEA, de rapprocher cette dernière des destinataires de ses services, et d'appliquer les enseignements tirés de la réforme de la Commission. Il s'agit notamment de renforcer les liens entre les divers sous-programmes et les rapports entre les divisions du siège de la CEA et les centres de développement sous-régional (CDSR), de recentrer la stratégie en vue de réduire le nombre de produits, de renforcer la collaboration entre la CEA et les communautés économiques régionales en s'appuyant sur les CDSR, et de développer le partenariat entre la CEA et d'autres organismes bilatéraux et multilatéraux de développement.
7. Les Etats membres de la Commission sont invités à examiner et à commenter le contenu du projet de programme, en vue de le soumettre pour approbation aux organes centraux, au Siège de l'ONU. Ces organes, à savoir le Comité du programme et de la coordination et la Cinquième Commission de l'Assemblée générale, examineront le projet de programme à leur tour, avant de l'approuver.
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SOUS-PROGRAMME 1: FACILITER L'ANALYSE DE LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
A. ObjectifsLe sous-programme a pour objectif de renforcer les capacités des Etats membres pour la conception et la mise en œuvre de politiques économiques et sociales et de stratégies propres à assurer une croissance économique soutenue ainsi pour l'adoption et la mise en oeuvre de mesures de lutte contre la pauvreté.
B. Stratégie
La stratégie consistera notamment à suivre, examiner et évaluer systématiquement l'évolution de la situation économique dans les pays membres de façon à identifier des stratégies et des mesures qui permettent de relever les défis que la région doit affronter pour assurer son développement. La CEA collaborera étroitement avec d'autres partenaires du développement, en particulier dans le cadre du Forum africain des réseaux de connaissances et des centres de développement sous-régional (CDSR) pour diffuser les résultats des travaux de recherche. Elle fournira des services consultatifs techniques à ses Etats membres pour les aider à formuler des politiques et des programmes qui stimulent la croissance économique tout en réduisant la pauvreté. Elle s'attachera également à aider ses Etats membres à mettre en œuvre les programmes d'action régionaux et internationaux pour le développement social. A cet égard, elle réalisera des études pour recenser les problèmes et définir les mesures à prendre, elle mettra en œuvre des programmes, elle organisera des réunions qui permettront à des experts de partager leur expérience, elle fournira des services consultatifs et elle dispensera une formation pour renforcer les capacités nationales dans le domaine de l'analyse de la politique économique et sociale et de la pauvreté, ainsi que de la mise en œuvre des programmes nécessaires.
La Division de l'analyse de la politique économique et sociale (DPES) et l'Institut africain de développement économique et de planification (IDEP) sont chargés d'exécuter ce sous-programme.
C. Résultats attendus
Le sous-programme devra, notamment, permettre aux Etats membres de renforcer leurs capacités en matière d'analyse de la politique macro-économique et sociale; de mieux comprendre les tendances et l'évolution de la situation économique de la région; d'être mieux à même de concevoir et d'exécuter des programmes de lutte contre la pauvreté.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs de réalisation permettront de déterminer dans quelle mesure les Etats membres apprécient et utilisent les analyses et les documents d'information de la CEA pour élaborer et analyser leur propre politique, et dans quelle mesure ils incorporent dans leurs politiques de développement des stratégies et politiques favorables aux pauvres.
E. Produits
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'expertsa) Services fonctionnels
Neuvième session de la Conférence des ministres africains des finances et de son Comité d'experts.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
i) Rapport à la vingt-sixième réunion de la Conférence des ministres responsables du développement économique et social et de la planification/trente-cinquième session de la Commission sur des thèmes choisis.
ii) Rapport à la neuvième session de la Conférence des ministres africains des finances sur des thèmes choisis.
c) Autres services fournis
i) Réunions d'un groupe spécial d'experts de l'extérieur chargés d'examiner le Rapport économique sur l'Afrique (une en 2002 et une en 2003);
ii) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur la faisabilité des unions monétaires dans les communautés économiques régionales africaines.
Document de travail : Des zones monétaires optimales dans les communautés économiques régionales africaines;
iii) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur la politique budgétaire et la croissance en Afrique : fédéralisme budgétaire, décentralisation et incidence de l'impôt;iv) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur la mondialisation du marché du travail : défis, ajustement et mesures à prendre en Afrique;
v) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur les principaux volets des stratégies de croissance généralisée favorables aux pauvres :
Document de travail : Étude sur les éléments des stratégies de croissance généralisée favorables aux pauvres.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiques
i) Rapport économique sur l'Afrique (un en 2002 et un autre en 2003);ii) Bulletin de l'IDEP (deux numéros par an).
b) Publications non périodiques
i) Des zones monétaires optimales dans les communautés économiques régionales africaines;ii) Politique budgétaire et croissance en Afrique : fédéralisme budgétaire, décentralisation et incidence de l'impôt;
iii) La mondialisation du marché du travail : défis, ajustement et mesures à prendre en Afrique;
Etude sur les éléments des stratégies de croissance généralisées favorables aux pauvres.
c) Documents techniques
Profils de la pauvreté dans les pays africains
d) Manifestations spéciales
Forum pour le développement de l'Afrique (ADF 2003)
Thème : Les marchés du travail et l'emploi en Afrique
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales ainsi que d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionales
Apporter un appui technique aux communautés économiques régionales, notamment le Marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), l'Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté des Etats sahélo-sahariens (SIN-SAD), dans les cinq sous-régions pour l'harmonisation de la politique économique et sociale au niveau sous-régional. A cet effet, fournir des services consultatifs, réaliser des études analytiques et établir d'autres documents de plaidoyer.
b) Participation aux activités d'organisations non gouvernementales
Coopération et liaison avec des organisations non gouvernementales tant africaines que non africaines, des instituts de recherche, des organisations ou associations et réseaux professionnels. Dans ce cadre, entreprendre des travaux de recherche conjoints, parrainer des séminaires, des ateliers et des activités de sensibilisation, et accorder des bourses, dans le but de promouvoir la croissance et le développement de la région.c) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies
Participation et contribution technique aux activités des entités concernées du système des Nations Unies telles que le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l'ONU, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) ou le Comité administratif de coordination (CAC) sur la mise en œuvre des éléments des programmes et plans d'action mondiaux qui concernent le développement de l'Afrique.
4. Coopération technique
a) Services consultatifs
i) Dix missions auprès de gouvernements et d'organisations intergouvernementales, à leur demande, sur la formulation des politiques et des stratégies de développement, en ce qui concerne notamment les réformes économiques et les programmes de lutte contre la pauvreté (DPES);ii) Huit missions auprès de gouvernements et d'organisations intergouvernementales, sur l'analyse de la politique et la gestion stratégique, l'analyse de projets et l'évaluation de programmes de développement industriel et agricole (IDEP).
b) Formation de groupe (Séminaires, ateliers, colloques)
i) Deux cours de formation de neuf mois débouchant sur un diplôme de gestion économique à l'intention des cadres moyens du secteur public et privé (IDEP);ii) Deux cours de formation de six mois débouchant sur un certificat à l'intention des cadres moyens des secteurs public et privé (IDEP);
iii) Deux cours de spécialisation de trois mois portant sur les modules suivants : techniques quantitatives d'analyse économique; analyse et gestion de projets; études prospectives et planification stratégique; intégration et coopération régionales; financement et exécution de programmes (IDEP).
c) Bourses
Ce volet d'activités consiste à inviter des universitaires, à attribuer des bourses et à accueillir des stagiaires pour renforcer les capacités d'analyse de la politique et des problèmes de développement (cinq bourses par an).
d) Projets opérationnels
i) Renforcer l'analyse de la politique de développement et le processus de prise de décision grâce à des travaux de recherche, à des partenariats et à des réseaux (DPES). L'objectif du projet est d'amener les décideurs africains à recourir davantage aux travaux de recherche pertinents menés en Afrique ou ailleurs au moment de définir de grandes orientations. Le projet permettra de relier les réseaux africains de recherche et de créer des centres d'expertise africaine;
ii) Développement et renforcement des capacités africaines dans les domaines de l'analyse de la politique économique et de la gestion, grâce à une formation appropriée (IDEP);
iii) Groupe de réflexion sur les cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté (CSLP). Ce projet vise à mener des activités opérationnelles se rapportant aux cadres stratégiques. Chaque année, le Groupe de réflexion réunira des décideurs et des experts africains pour qu'ils échangent leurs points de vue et partagent leurs expériences respectives en ce qui concerne la conception et la mise en œuvre des cadres stratégiques. Des missions se rendront dans plusieurs pays pour faire une synthèse des expériences nationales dans ce domaine et répertorier les meilleures pratiques. Le Groupe de réflexion aidera également à recenser les besoins des Etats membres pour ce qui est de la conception et de la mise en œuvre de stratégies nationales de lutte contre la pauvreté.
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SOUS-PROGRAMME 2 : PROMOUVOIR LE COMMERCE ET MOBILISER DES FONDS POUR LE DEVELOPPEMENT
A. Objectifs
Le présent sous-programme a pour objectif de renforcer les capacités des pays africains pour les rendre mieux à même de formuler et de mettre en œuvre des stratégies face à la mondialisation de l'économie, de définir des politiques et des stratégies propres à améliorer leur compétitivité et à attirer les investissements nécessaires au développement du secteur privé, de renforcer leur position lors des négociations dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de mieux gérer leur dette, de mieux négocier son allégement et de promouvoir le commerce intrarégional, premier pas vers l'intégration dans l'économie mondiale.
B. Stratégie
La stratégie consistera à élaborer et à diffuser des études et des documents directifs sur le fonctionnement du système commercial mondial, l'amélioration de la compétitivité de l'Afrique sur le plan international, la participation effective du continent au système commercial international, la gestion de la dette et la promotion des investissements. L'accent sera mis en particulier sur le suivi du Programme d'action pour les pays les moins avancés, les pays sans littoral et les petits Etats insulaires en développement. L'organisation de séminaires, de conférences et de stages de formation sur les politiques sera le principal moyen de diffuser les meilleures pratiques en matière de développement du secteur privé et de susciter un dialogue entre les décideurs du gouvernement et ceux du secteur privé et de la société civile.
Ce sous-programme sera exécuté par la Division du commerce et du financement.
C. Résultats attendus
Ce sous-programme doit permettre, notamment, de renforcer les capacités dans le domaine des négociations sur le commerce, de la gestion de la dette et de la promotion des investissements. Il doit également permettre de renforcer les capacités du secteur privé pour en améliorer la compétitivité et assurer une croissance durable.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs de réalisation seront les suivants : la mesure dans laquelle les gouvernements et le secteur privé auront incorporé les politiques voulues et exploité les résultats de la recherche et des études menées; le renforcement des capacités des pays africains à participer effectivement aux négociations commerciales multilatérales et bilatérales ainsi qu'aux travaux de l'OMC; le nombre de pays africains qui auront rempli les critères d'admission à l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés; et le nombre de cas d'annulation de la dette et autres mesures d'allégement de la dette des Etats membres.
E. Produits1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnelsi) Neuvième session de la Conférence des ministres africains des finances et de son Comité d'experts;
ii) Troisième session du Comité de l'industrie et du développement du secteur privé.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
i) Rapport d'activité à la Conférence des ministres africains responsables du développement économique et social et de la planification sur la mise en œuvre en Afrique du Programme d'action en faveur des pays les moins avancés, des pays sans littoral et des petits Etats insulaires en développement;
ii) Rapport à la neuvième session de la Conférence des ministres africains des finances et de son Comité d'experts sur des thèmes choisis;
iii) Rapport à la troisième session du Comité de l'industrie et du développement du secteur privé sur des thèmes choisis.
c) Autres services fournis
i) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur le renforcement de la croissance du secteur privé en Afrique :
Document de travail : Croissance durable du secteur privé en Afrique : politique en matière de concurrence, privatisation et efficacité du secteur manufacturier;
ii) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur le maintien de l'assiette de l'impôt dans le cadre de la libéralisation des échanges :
Document de travail : Les incidences de la libéralisation des échanges sur les recettes publiques;
iii) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur les accords de l'OMC dans les domaines de l'agriculture et du commerce des services :
Document de travail : Etat détaillé de l'application par les pays africains des accords conclus dans le cadre de l'OMC dans les domaines de l'agriculture et des services;
iv) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur l'impact des initiatives et des accords en matière de commerce international :
Document de travail : L'impact d'initiatives et d'accords en matière de commerce international tels que l'Accord de partenariat entre l'Union européenne et les Groupes des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ou la loi adoptée par les Etats-Unis sur la croissance et les potentialités de l'Afrique.
2. Autres activités de fond
a) Publications non périodiques
i) Croissance durable du secteur privé en Afrique : politique en matière de concurrence, privatisation et efficacité du secteur manufacturier;
ii) Incidences de la libéralisation des échanges sur les recettes publiques;
iii) Etat détaillé de l'application par les pays africains des accords conclus dans le cadre de l'OMC dans le domaine de l'agriculture et le commerce des services ;
iv) L'impact sur l'Afrique d'initiatives et accords internationaux tels que l'Accord de partenariat entre l'Union européenne et les Groupes des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ou la loi adoptée par les Etats-Unis sur la croissance et les potentialités de l'Afrique.
3. Coopération internationale, coordination et liaison
a) Participation aux activités d'institutions nationales ainsi que d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionales
Appui aux Etats membres et à leurs organisations intergouvernementales pour les négociations commerciales internationales menées dans le cadre des accords de l'OMC et d'autres initiatives concernant le commerce, ainsi que pour les négociations sur la dette; à cet effet fourniture de services d'information, préparation de dossiers et recherche d'un consensus.b) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes du système des Nations Unies
Collaboration et liaison avec la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement l'OMC, l'Organisation mondiale des douanes et l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle sur les questions relatives aux pays les moins avancés, aux accords sur le commerce international et aux droits de propriété intellectuelle.
4. Coopération technique
a) Services consultatifs
A la demande des Etats membres et de leurs organisations intergouvernementales, six missions consultatives sur les négociations commerciales, les négociations concernant la dette, l'investissement et les finances.
b) BoursesCe volet d'activités consiste à inviter des universitaires, à octroyer des bourses et à accueillir des stagiaires pour renforcer les capacités d'analyse en ce qui concerne le commerce international et le financement du développement.
c) Projets opérationnels
i) Renforcer la participation de l'Afrique à l'économie mondiale. Ce projet vise à renforcer les capacités des Etats membres et de leurs organisations intergouvernementales pour leur permettre d'identifier et d'exploiter les possibilités, que les règles de l'OMC offrent à l'Afrique, mais aussi de relever les défis que cette organisation pose au continent. Le projet a également pour objet de mieux faire comprendre les problèmes cruciaux qui se posent depuis la réforme de la Convention de Lomé, et la façon dont ils s'articulent avec les règles de l'OMC.ii) Promouvoir les marchés des capitaux en Afrique. Le projet met l'accent sur le développement des marchés des capitaux en Afrique, en soulignant l'importance de leur stabilité pour attirer l'investissement local et étranger.
iii) Renforcer la coopération Sud-Sud pour développer le secteur privé. Le projet a pour objectif principal d'améliorer l'environnement commercial en Afrique pour encourager l'investissement par le secteur privé et l'établissement de partenariats entre les secteurs public et privé, en mettant à profit les enseignements tirés des cas de réussite en Asie.
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SOUS-PROGRAMME 3 : ASSURER LA SECURITE ALIMENTAIRE ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE
A. Objectifs
Le sous-programme a pour objectif de renforcer la capacité des Etats membres à concevoir des mécanismes institutionnels et à mettre en œuvre des politiques et programmes nationaux qui permettent de mieux tenir compte de l'interdépendance entre sécurité alimentaire, population, environnement et établissements humains, afin de parvenir à un développement durable. Il vise également à renforcer les capacités des pays africains d'utiliser la science et la technologie pour assurer la sécurité alimentaire et le développement durable.
B. Stratégie
L'approche envisagée consistera à diffuser des études ainsi qu' à élaborer et affiner des modèles analytiques sur l'interdépendance entre population, environnement, développement et agriculture (modèles PEDA); à rechercher un consensus et à faciliter le partage des expériences en organisant des réunions de suivi des progrès accomplis dans la mise en œuvre des programmes d'action régionaux et mondiaux adoptés dans les domaines de la population, de l'environnement, de l'alimentation et des établissements humains ; à fournir des services techniques consultatifs en vue de renforcer les capacités en matière d'analyse et de mise en œuvre des politiques, et à maintenir le Réseau de la CEA sur la science et la technologie (ESTNET).
La Division de la sécurité alimentaire et du développement durable (DSADD) est chargée d'exécuter ce sous-programme.
C. Résultats attendus
On attend du sous-programme qu'il permette de renforcer les capacités des Etats membres, leur donnant les moyens de mieux définir et d'appliquer des politiques de gestion des questions interdépendantes ; - agriculture, population et environnement - d'appliquer la science et la technologie en vue de la sécurité alimentaire et du développement durable; de renforcer les moyens des Etats de mettre en oeuvre les engagements contenus dans les programmes d'action mondiaux ; et d'intégrer les questions interdépendantes de la population, de l'agriculture et de l'environnement dans le processus de développement.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs de réalisation, seront, entre autres le nombre de pays dont les politiques de sécurité alimentaire et de développement durable s'inspirent des modèles PEDA, ainsi que la participation accrue des décideurs, chercheurs et autres utilisateurs aux activités du réseau ESTNET.
E. Produits1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnels
i) Troisième session du Comité du développement durable;
ii) Troisième session du Comité des ressources naturelles, de la science et de la technologie.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
i) Etat de la sécurité alimentaire en Afrique;
ii) Rapports d'avancement des activités de sensibilisation et de renforcement des capacités pour l'analyse des questions interdépendantes - agriculture, population et environnement - en Afrique;
iii) Rapports sur des questions nouvelles concernant les applications de la science et de la technologie en vue de la sécurité alimentaire et du développement durable;
iv) Rapports sur la suite donnée aux principales conférences mondiales, régionales et internationales ayant trait à la sécurité alimentaire et au développement durable.
c) Autres services fournis
i) Cinquième réunion du Comité de suivi de la mise en œuvre de la Déclaration de Dakar-Ngor et du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement (2003);
ii) Réunions du Conseil consultatif sur la population, l'agriculture et l'environnement (une en 2002 et une autre en 2003);
iii) Réunions du Conseil consultatif sur la science et la technologie (une en 2002 et une autre en 2003).
iv) Troisième réunion du Groupe de travail chargé du suivi de de la Déclaration de Dakar/Ngor et du Programme d'action de la Conférence internationale sur la population et le développement (2002).
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiques
i) Bulletin Population et développement (un numéro en 2002 et un autre en 2003) ;
ii) Bulletin d'information d'ESTNET (un numéro en 2002 et un autre en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Les régimes fonciers et leur incidence sur la sécurité alimentaire et le développement durable en Afrique;
ii) Etude sur les politiques menées par un certain nombre de pays africains dans le domaine de la science, de la technologie et de l'investissement;
iii) Etat de la transition démographique, écologique et agricole en Afrique.
c) Produits électroniques, audio et vidéoNouveaux problèmes de sécurité alimentaire et de développement durable en Afrique : compilation des conclusions de débats électroniques sur ce sujet (un volume).
d) Plaquettes, brochures, fiches, panneaux muraux, dossiers
Affiches sur la Journée mondiale de l'environnement (une en 2002 et une autre en 2003).
e) Documents techniques à l'intention des utilisateurs extérieurs (bases de données, logiciels, etc.).
i) Bases de données d'ESTNET : mises à jour ;
ii) Logiciel PEDA : mises à jour ;
iii) Manuels techniques et modules de télé-enseignement pour l'élaboration d'outils d'analyse des questions interdépendantes - agriculture, population et environnement - et leur incidence sur la sécurité alimentaire.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionalesAppui technique aux principales communautés économiques régionales africaines (SADC, CEEAC, CEDEAO, UMA, COMESA, SIN-SAD) par le biais des centres de développement sous-régional (CDSR), en vue de l'application des modèles PEDA et de la mise en place du réseau ESTNET dans les Etats membres, et diffusion de documents de plaidoyer sur les questions de sécurité alimentaire et de développement durable.
b) Participation aux activités d'organisations non gouvernementales
Coopération avec les ONG africaines et non africaines sur les moyens de sensibiliser aux questions interdépendantes - agriculture, population et environnement - dans les Etats membres.
c) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies (réunions, missions conjointes et autres activités)
Activités conjointes avec d'autres organismes des Nations Unies tels que le Centre international de développement des engrais, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le Centre des Nations Unies pour les établissements humains : Habitat (CNUEH), l'Organisation météorologique mondiale (OMM), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), la Conférence des Nations Unies sur la science et la technique au service du développement (CNUSTD), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et l'UNU-INRA pour aider les Etats membres et les institutions régionales à mieux saisir les liens entre population, agriculture et environnement d'une part, et entre sécurité alimentaire, développement durable, science et technologie d'autre part, notamment :
i) Activités conjointes avec le PNUE pour le service technique de la Conférence des ministres africains de l'environnement et le suivi d'Action 21 (2002) ;
ii) Activités de suivi de l'Initiative des Nations Unies pour la sécurité alimentaire à long terme et le développement agricole dans la Corne de l'Afrique.
4. Coopération technique
a) Services consultatifs
Six missions à la demande des Etats et des organisations intergouvernementales de la région dans les domaines de la sécurité alimentaire et du développement durable, et pour renforcer les capacités en matière de gestion des questions interdépendantes de l'agriculture, de la population et de l'environnement.
b) Bourses
Un programme destinée à des universitaires, à des chercheurs ou à des stagiaires afin d'améliorer les capacités analytiques pour la gestion des corrélations entre population, environnement, agriculture et établissements humains (cinq bourses par an).
c) Projets opérationnels
i) Renforcement des outils analytiques, comptables et politiques permettant de traiter les liens entre population, environnement et développement en Afrique. Le projet propose une approche globale qui permette aux décideurs de comprendre les incidences politiques des liens entre population, environnement et développement, grâce à des outils analytiques crédibles et de maniement aisé, des données fiables et une sensibilisation concertée. Il encourage également l'application des outils du Système de comptabilité économique et environnementale intégré (SCEE) pour la gestion des ressources naturelles en Afrique. Il aidera enfin les Etats membres à adopter des modèles PEDA et à les adapter à leurs conditions spécifiques.
ii) Renforcement des capacités africaines en matière de science et de technologie pour le développement. Le projet cherchera à faire mieux connaître le rôle catalyseur de la science et de la technologie dans l'amélioration de la compétitivité et à aider les Etats membres à évaluer leurs options de développement scientifique et technologique. Il a également pour ambition d'aider les Etats membres à développer les capacités politiques et institutionnelles requises pour renforcer leurs ressources scientifiques et technologiques et les utiliser pour leur développement socio-économique, en particulier dans le domaine de l'agriculture ;
iii) Services d'appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). L'objectif du projet est de fournir des services consultatifs régionaux aux Etats membres sur les questions démographiques. Les conseillers régionaux sont regroupés dans les équipes d'appui aux pays des villes suivantes : Addis-Abeba (Ethiopie), Dakar (Sénégal), Lusaka (Zambie), Harare (Zimbabwe).
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SOUS-PROGRAMME 4 : RENFORCER LA GESTION DU DEVELOPPEMENT
A. Objectif
Le sous-programme a pour objectif de renforcer les capacités du secteur public en vue d'une gestion effective, ainsi que celles des organisations de la société civile (OSC), en vue de leur participation au développement et à la gouvernance.
B. Stratégie
La stratégie consistera à réaliser et diffuser un diagnostic exhaustif et approfondi sur l'état de la gouvernance dans les Etats membres, en mettant en relief les meilleures pratiques et les réformes réussies ; à préparer, et faire évaluer par des experts de l'extérieur et diffuser des publications sur la gouvernance, les résultats obtenus par le secteur public ainsi que les activités du secteur privé et des organisations de la société civile; à organiser aux niveaux régional, sous-régional et national des séminaires, des sessions de formation, réunions et conférences sur la gouvernance, les résultats obtenus par le secteur public et les activités des OSC ; à établir des réseaux et travailler en partenariat avec des organisations intergouvernementales, des organismes des Nations Unies et d'autres organisations, pour la mise en œuvre des activités énumérées ci-dessus et l'échange d'informations ; à fournir des services aux Etats membres, en particulier par le biais du Centre de développement sous-régional (CDSR) de la CEA.
Les activités de ce sous-programme seront exécutées par la Division de la gestion du développement (DMD), dont fait partie le Centre africain de la société civile (CASC).
C. Résultats attendus
La mise en œuvre de ce sous-programme devrait permettre d'améliorer les performances et les capacités des institutions du secteur public en Afrique, ainsi que de rendre l'environnement politique plus propice à une participation effective du secteur privé et des OSC au développement et à la gouvernance.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs de réalisation seront, entre autres le renforcement des capacités pour une gestion et un fonctionnement meilleurs des institutions publiques en Afrique, la mesure dans laquelle le secteur privé et les OSC estiment qu'ils interviennent librement dans le processus de développement des institutions publiques en Afrique et le rôle efficace qu'ils estiment jouer à cet égard.
E. Produits
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnelsTroisième session du Comité du développement humain et de la société civile.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Rapports à la troisième session du Comité du développement humain et de la société civile :
i) Ethique et obligation de rendre compte pour un service public plus performant;
ii) OSC africaines et non africaines : partenariats pour le développement de l'Afrique;
iii) Droits humains et développement ;
iv) Rapport sur la situation des pays sortant de conflits : leçons apprises et perspectives.
c) Autres services fournis
i) Deux réunions du Comité technique consultatif du Forum pour le développement de l'Afrique (ADF 2002) ;
ii) Réunions de groupes spéciaux d'experts de l'extérieur chargés d'évaluer le rapport sur la gouvernance en Afrique (une en 2002 et une autre en 2003) ;
iii) Réunion du groupe spécial d'experts sur l'interaction entre le secteur public et le secteur privé, en vue d'améliorer le fonctionnement du secteur privé ;
iv) Réunion du groupe spécial d'experts sur les réformes du secteur public : leçons apprises.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiquesRapport sur l'état de la gouvernance en Afrique (un en 2002 et un autre en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Etudes sur l'interaction entre secteur public et secteur privé en vue d'améliorer le cadre d'action du secteur privé ;
ii) Réformes de la gestion du secteur privé : leçons apprises ;
iii) Etudes de cas sur les rapports entre les organisations de la société civile et les pouvoirs publics en matière de services sociaux dans les pays africains ;
iv) Accords institutionnels pour une bonne gouvernance, en particulier en ce qui concerne la transparence et l'obligation de rendre compte.
c) Manifestations spéciales
i) Forum pour le développement de l'Afrique (ADF 2002).
Thème : Gouvernance pour une Afrique en marche
ii) Réunion au sommet pour le suivi d'ADF 2002 : "Gouvernance pour une Afrique en marche".
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions.
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionalesAppui technique aux communautés économiques régionales en ce qui concerne les réformes organisationnelles ainsi que les capacités de gestion et d'exécution de programmes; exécution, en collaboration avec les centre de développement sous-régional de la CEA, de programmes et activités prévus pour renforcer les institutions du secteur public ainsi que la participation du secteur privé et des organisations de la société civile au développement, au niveau sous-régional.
b) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies
Collaboration avec le PNUD, les organismes des Nations Unies intéressés et le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies pour l'organisation technique du Forum annuel sur la gouvernance en Afrique. Collaboration avec le Haut Commissariat aux droits de l'homme dans le cadre des activités de promotion des droits humains pour le développement.
c) Participation aux activités des organisations non gouvernementales
Partenariat avec des organisations non gouvernementales africaines et non africaines en vue de faciliter des rapports harmonieux entre l'Etat et la société civile en Afrique.
4. Coopération technique
a) Services consultatifsSix missions consultatives sur la réforme du secteur public, à la demande des Etats membres et des communautés économiques régionales.
b) Formation de groupe (séminaires, ateliers, colloques, etc.) (budget ordinaire/fonds extrabudgétaires)
i) Deux ateliers sous-régionaux sur la coopération entre l'Etat et les organisations de la société civile, en collaboration avec les centres de développement sous-régional (CDSR) ;
ii) Séminaire sous-régional sur les moyens de faire jouer un rôle accru aux OSC dans la reconstruction après les conflits ;
iii) Séminaire sous-régional sur la promotion des activités des OSC en matière de défense des droits humains, en collaboration avec les CDSR ;
iv) Deux séminaires nationaux sur les stratégies de réforme du secteur public visant à encourager le développement du secteur privé dans les pays qui sortent de conflits.
c) Bourses
Programme consistant à inviter des universitaires, à octroyer des bourses et à organiser des stages, afin d'approfondir la recherche sur les questions de gouvernance en Afrique (cinq bourses par an).
d) Projets opérationnels (Fonds extrabudgétaires)
i) Renforcement de la participation de la société civile à la gouvernance et au développement en Afrique. L'objectif général du projet est d'appuyer le développement d'OSC fortes et actives ;
ii) Consolidation de la paix et développement dans les pays sortant de conflits. Le but du projet est de collaborer avec de nombreux organismes nationaux bien établis pour traiter les aspects sous-régionaux de la reconstruction du redressement et de la réconciliation dans les pays sortant de conflits.
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SOUS-PROGRAMME 5 : EXPLOITER L'INFORMATION POUR LE DEVELOPPEMENT
A. Objectifs
L'objectif général de ce sous-programme est de renforcer les capacités nationales en matière d'utilisation de l'information pour le développement socio-économique, l'accent étant mis en particulier sur les technologies de l'information et de la communication (TIC) ainsi que sur la conception et l'utilisation de bases de données statistiques, bibliographiques, documentaires et spatiales, au service du développement socio-économique.
B. Stratégie
La stratégie consistera essentiellement à rendre l'information relative au développement, notamment l'information statistique et l'information géospatiale, plus disponible, plus accessible et de meilleure qualité, afin de faciliter la prise de décisions et la planification dans les Etats membres; à promouvoir auprès des gouvernements des méthodes et des stratégies propres à créer un environnement favorable à une meilleure diffusion des TIC pour la lutte contre la pauvreté; à apporter un appui technique en matière de gestion de l'information et des connaissances; à renforcer les capacités et à faciliter le développement d'une infrastructure de diffusion de l'information pour le développement. L'une des autres priorités du sous-programme consistera à apporter à toutes les activités du programme de la CEA un appui technique en matière de gestion des informations et des connaissances, à travers la bibliothèque de la CEA et grâce à la promotion de liens avec l'extérieur, ainsi qu'à appuyer la définition de politiques/stratégies efficaces en ce qui concerne les connaissances et l'information dans les Etats membres.
Les activités au titre de ce sous-programme seront exécutées par la Division des services d'information pour le développement (DISD).
C. Résultats attendus
Il est attendu du sous-programme qu'il permette de définir des stratégies et plans nouveaux pour la mise en place d'infrastructures nationales d'information et de communication et de les rendre disponibles, de mettre à la disposition des utilisateurs, en temps voulu un plus grand nombre de données de qualité, aux niveaux régional, sous-régional et national; de renforcer les capacités pour la mise en place de systèmes d'information statistique aux niveaux national, régional et sous-régional ; d'améliorer la coopération et le travail en réseau, en vue de faciliter l'échange d'informations sur le développement entre chercheurs, décideurs, dirigeants du secteur privé et, plus généralement, tous ceux qui œuvrent pour le développement et luttent contre la pauvreté ; de diffuser et de faire utiliser des informations socio-économiques harmonisées et normalisées; de mettre en place un cadre réglementaire qui permette aux secteurs public et privé de participer à la diffusion des applications des technologies de l'information et de la communication.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs de réalisation seront, entre autres, le nombre de pays qui adoptent des plans pour la mise en place d'une infrastructure nationale d'information et de communication, qui mettent en place un cadre réglementaire approprié et qui définissent une ligne d'action en ce qui concerne les systèmes d'information géographique. Ils comprendront également le nombre de réseaux mis en place, de la mesure dans laquelle les utilisateurs de l'information pour le développement bénéficient des activités du sous-programme, des variations des taux d'utilisation par rapport aux années précédentes, en pourcentage, ainsi que de l'augmentation de la demande et de l'utilisation des services d'informations, dans le cadre de la coopération et de la coordination internationales ou interinstitutions.
E. Produits
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnelsTroisième session du Comité de l'information pour le développement (CODI) : session plénière et sessions des sous-comités sur (a) les statistiques, (b) l'information géographique, et (c) les technologies de l'information et de la communication (2003).
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Rapports au Comité de l'information sur le développement portant sur :
i) La suite donnée aux recommandations sur l'évaluation de la mise en oeuvre du Plan d'action d'Addis-Abeba pour le développement de la statistique en Afrique ;
ii) Les activités de la CEA dans le domaine de la statistique ;
iii) Les indicateurs des TIC et l'impact des TIC au niveau national ;
iv) La mise en place de bases de données statistiques en Afrique ;
v) Les plans et politiques ayant trait aux infrastructures nationales d'information et de communication et aux infrastructures mondiales d'information : applications sectorielles et élaboration de contenus ;
vi) Les bibliothèques au service du développement ;
vii) Cinq rapports au Comité intergouvernemental d'experts des Centres de développement sous-régional de la CEA sur l'exploitation de l'information pour le développement.
c) Autres services fournis
i) Conseil consultatif régional sur la statistique au service du développement;
ii) Comité technique consultatif africain (ATAC) sur l'Initiative société africaine à l'ère de l'information (AISI) ;
iii) Réunion du Groupe spécial d'experts sur la mise en place de bases de données statistiques ;
iv) Réunion du Groupe spécial d'experts sur la mise en place d'infrastructures régionales et nationales d'information géographique.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiquesi) Annuaire statistique africain (un en 2002 et un autre en 2003) ;
ii) Indicateurs socio-économiques africains (en 2002 et en 2003) ;
iii) Répertoire des statistiques du commerce intra-africain et du commerce extérieur (un en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Etat du développement et de l'application de l'information géographique en Afrique ;
ii) Etat et incidence des plans en matière d'infrastructure nationale de l'information et de la communication;
iii) Publication technique sur la mise au point de bases de données statistiques en Afrique.
c) Produits électroniques, audio et vidéo
i) Un CD-ROM sur le développement de l'Afrique ;
ii) Un CD-ROM contenant : l'Annuaire statistique africain, le Répertoire des statistiques du commerce intra-africain et du commerce extérieur, les Indicateurs socio-économiques de l'Afrique (en 2002 et en 2003).
d) Plaquettes, brochures, fiches analytiques, panneaux muraux, dossiers d'information
Matériels publicitaires pour la Journée africaine de la statistique, dont un communiqué de presse (en 2002 et en 2003).
e) Documents techniques à l'intention des utilisateurs extérieurs (bases de données, logiciels, etc.)
Base régionale de données statistiques de la CEA ; base de données sur les enquêtes auprès des ménages en Afrique; base de données sur les experts africains, y compris ceux de la diaspora ; base de données sur les activités en matière d'information géographique en Afrique, avec des indications sur l'état de la technologie et des infrastructures, ainsi que sur les producteurs, les utilisateurs, les applications, etc.; base de données sur les problèmes de développement en Afrique ; site Web sur l'exploitation de l'information pour le développement de l'Afrique (statistiques, TIC, information géographique et bibliothèque ) ;
Information sur les produits de la bibliothèque de la CEA (Bibliographie des publications de la CEA, Index Afrique, nouvelles acquisitions et Index des publications officielles en Afrique).
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales ainsi que d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionalesParticipation aux réunions sur le développement de la statistique en Afrique organisées par des groupements économiques régionaux et sous-régionaux tels qu'AFRISTAT, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union du Maghreb arabe (UMA) ou la Communauté des Etats sahélo-sahariens (trois réunions par an). Réunions organisées par des communautés économiques régionales, notamment la CEDEAO, le Marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), l'UMA, la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (CEMAC), la SADC et l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), sur les applications sectorielles des TIC (par exemple, dans le domaine de la santé, de l'éducation, du commerce électronique, etc.), le développement de systèmes régionaux de communication et la contribution des TIC à la gouvernance (trois réunions chaque année).
Participation aux réunions sur l'exploitation des technologies de l'information et de la communication pour le développement (Initiative "Société de l'information en Afrique", Partenariat pour les technologies de l'information et de la communication en Afrique (PICTA) et Comité consultatif technique africain (ATAC)), qui sont organisées par des organisations internationales et régionales ainsi que des groupements et des initiatives économiques régionaux et sous-régionaux.
Participation aux réunions sur l'information géographique pour le développement organisées par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'Autorité intergouvernementale pour le développement, la Communauté de développement de l'Afrique australe, l'Infrastructure mondiale de données spatiales, EIS-Africa, notamment. (deux par an).
Participation aux réunions sur les services bibliothécaires et les services d'appui en matière de gestion des connaissances, par le biais de la bibliothèque virtuelle et du réseau d'information africains (AVLIN) organisées par la Fédération internationales des associations de bibliothécaires (IFLA).
b) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies (réunions, missions conjointes et autres activités)
Participation aux réunions des comités intergouvernementaux d'experts des centres de développement sous-régional (CDSR) sur les questions relatives au développement de la statistique, aux TIC, à l'information géographique et aux services d'appui dans le domaine de la gestion des connaissances (cinq réunions par période biennale) ;
Participation aux réunions sur l'information géographique pour le développement organisées par des organismes tels que le FNUAP et le PNUE (deux réunions) ;
Participation aux réunions sur les services d'appui aux bibliothèques et à la gestion des connaissances, avec la bibliothèque virtuelle et le réseau d'information africains (AVLIN), organisées par la Banque mondiale, le PNUD, l'UNESCO et le Consortium d'information et d'acquisition électronique du système des Nations Unies (UNSEIAC) (deux réunions).
c) Participation aux activités du Comité administratif de coordination (CAC) et de ses organes subsidiaires
Participation aux réunions de la Commission de statistique et aux activités du Sous-Comité des activités statistiques du CAC.
Participation aux réunions de l'Equipe spéciale du CAC sur les statistiques du commerce international et à celles du Groupe de travail intersecrétariats sur la comptabilité nationale.
4. Coopération technique
a) Services consultatifsDix missions consacrées à l'amélioration de la qualité des données statistiques et au renforcement des capacités institutionnelles dans le domaine de la statistique ; à l'élaboration de plans sur l'infrastructure nationale de l'information et de la communication, notamment en ce qui concerne les infrastructures nécessaires en matière d'information géographique ; aux systèmes régionaux de communication pour l'échange d'informations, les applications sectorielles (dans les domaines de la santé, de l'éducation et du commerce électronique, par exemple) et l'élaboration de contenus.
b) Formation de groupe (ateliers, séminaires, colloques) (Budget ordinaire/fonds extrabudgétaires)
i) Un atelier régional bilingue sur l'application du système de comptabilité nationale de 1993 ;
ii) Un atelier sur la mise au point de bases de données statistiques en Afrique ;
iii) Deux ateliers sur la planification de l'infrastructure nationale de l'information et de la communication, la mise en place de systèmes régionaux de communication pour l'échange d'informations, les applications sectorielles et le développement de contenus (Budget ordinaire/fonds extrabudgétaires) ;
iv) Deux colloques sur la sensibilisation en matière d'information géographique et le développement des systèmes d'information géographique.
c) Bourses
Programme à l'intention d'universitaires, de chercheurs et de stagiaires, qui vise à renforcer les capacités en matière d'utilisation des technologies de l'information pour le développement socio-économique (cinq bourses par an).
d) Projets opérationnels (Fonds extrabudgétaires)
i) Utiliser les nouvelles technologies pour améliorer l'efficacité des programmes et renforcer les capacités de l'Afrique pour lui permettre de mieux tirer profit du système mondial d'information et de connaissances. Ce projet permettra à la CEA d'intégrer graduellement les nouvelles technologies, de conforter son autorité en ce qui concerne l'organisation de réunions sur les grands problèmes socio-économiques de l'Afrique, de consolider son rôle d'avocat d'un développement pensé par l'Afrique et reposant sur la coopération régionale et l'intégration économique, d'être le centre d'un réseau de responsables de l'Etat, d'entrepreneurs et d'experts, et d'assurer le lien entre l'Afrique et la communauté internationale du développement.
ii) Le Centre des technologies de l'information pour l'Afrique. Le Centre à pour mission de sensibiliser les esprits au fait que les TIC sont, pour des raisons de concurrence, absolument indispensables au bien-être de l'Afrique. Ses activités seront menées en partenariat entre la CEA et le secteur privé, et elles consisteront à faire connaître constamment diverses technologies de l'information et de la communication susceptibles d'accélérer le développement de l'Afrique. Le Centre sera également un lieu d'apprentissage pour le perfectionnement des cadres techniques qui s'intéressent aux applications sectorielles des TIC. Il proposera des programmes de télé-enseignement virtuel qui seront organisés en partenariat avec d'autres institutions, à l'intention de groupes bien ciblés. Enfin, le Centre des technologies de l'information pour l'Afrique sera une plaque tournante pour les activités régionales de collaboration en réseau ;
iii) Renforcement des capacités des services statistiques en Afrique. Le but du projet est de renforcer les capacités de la CEA et des instituts statistiques sous-régionaux et nationaux. Il s'agira en particulier de promouvoir et de développer des systèmes statistiques bien coordonnés, efficaces et économiques, aux niveaux national et sous-régional, d'adapter les méthodes de production et de gestion de données à une demande croissante et aux besoins nouveaux des clients, et de promouvoir une méthode scientifique pour la définition et le suivi des politiques ;
iv) Bibliothèque virtuelle et réseau d'information africains (AVLIN). Ce projet permettra de mieux connaître les problèmes de l'Afrique et d'améliorer le contenu africain des connaissances à la disposition des réseaux de recherche et établissements d'enseignement supérieur en Afrique.
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SOUS-PROGRAMME 6 : PROMOUVOIR LA COOPÉRATION ET L'INTEGRATION RÉGIONALES
A. Objectifs
Le sous-programme a pour but de promouvoir la coopération et l'intégration régionales en Afrique. Il est essentiellement axé sur les questions qui se posent aux gouvernements, sur le développement de l'infrastructure et des services connexes dans les secteurs des transports et de communications, des ressources minérales, énergétiques et des ressources en eau.
B. Stratégie
La stratégie consistera à suivre et évaluer les progrès accomplis en matière de coopération et d'intégration régionales en Afrique, et particulièrement à comparer les expériences des différentes communautés économiques sous-régionales et les leçons qu'elles en ont tirées. Les analyses ainsi menées seront publiées dans le Rapport annuel sur l'intégration en Afrique. Une attention particulière sera accordée au renforcement des communautés économiques régionales pour la mise en œuvre du Traité d'Abuja instituant la Communauté économique africaine, l'accent étant mis sur les mesures concrètes à prendre pour développer l'infrastructure, en particulier dans le domaine des services de transports et de communication, et pour renforcer les secteurs des ressources minières, énergétiques et hydriques.
La Division de la coopération et de l'intégration régionales (DCIR) est chargée d'exécuter ce sous-programme.
C. Résultats attendus
Le sous-programme devrait permettre de réaliser des progrès substantiels, aux niveaux national, sous-régional et régional, dans la mise en place des arrangements institutionnels et fonctionnels requis pour la création de la Communauté économique africaine ; et de renforcer les capacités des Etats Membres dans le domaine de la formulation des politiques et de l'élaboration des programmes en vue d'une exploitation efficace des ressources minérales, énergétiques et en eau.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs de réalisation comporteront les éléments suivants : le nombre et le bon fonctionnement des institutions et arrangements visant à renforcer l'intégration et la coopération qui auront été mis en place par les Etats membres, pour mettre en œuvre les dispositions relatives à la création de la Communauté économique africaine ; les mesures concrètes qu'auront prises les Etats membres pour harmoniser leurs réglementations et adopter des programmes d'exploitation commune de leurs ressources minières, énergétiques et en eau ; la mesure dans laquelle la capacité de gestion des ressources en eau des Etats membres aura été renforcée.
E. Produits
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnels :i) Troisième réunion du Comité de la coopération et de l'intégration régionales (2003) ;
ii) Troisième session du Comité des ressources naturelles, de la science et de la technologie (2003).
b) Documentation à l'intention des organes délibérants :
Rapports à la Troisième session du Comité de la coopération et de l'intégration régionales sur les sujets suivants :
i) L'intégration régionale en Afrique : Progrès accomplis, problèmes et perspectives ;
ii) Les progrès accomplis dans l'application de la Décision de Yamoussoukro sur les transports aériens ;
iii) La libéralisation des transports aériens en Afrique : problèmes et perspectives.
Rapports à la troisième session du Comité technique sur les ressources naturelles, la science et la technologie :
i) Rapport d'avancement sur la mise en œuvre de la Vision africaine en matière d'eau ;
ii) Rapport sur certains aspects de la mise en valeur des ressources naturelles en Afrique.
c) Autres services fournis
i) Réunions d'un groupe spécial d'experts de l'extérieur chargés d'examiner le Rapport annuel sur l'intégration en Afrique (ARIA) (une réunion en 2002 ; une réunion en 2003) ;
ii) Réunions d'un groupe spécial d'experts sur certains aspects du développement du transport multimodal en Afrique ;
iii) Réunions d'un groupe spécial d'experts sur l'évaluation des arrangements de mise en commun des installations de production en Afrique.2. Autres activités de fond
a) Publications périodiques
Rapport annuel sur l'intégration en Afrique (ARIA) (un rapport en 2002 et un autre en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Questions relatives au développement du transport multimodal en Afrique ;
ii) Evaluation des arrangements de mise en commun des installations de production électrique en Afrique ;
iii) Convergence macroéconomique et monétaire dans certains groupements régionaux en cours d'intégration ;
iv) Convergence des programmes des communautés économiques régionales et des étapes d'intégration prévues par la Communauté économique africaine.c) Manifestations spéciales
Forum pour le développement de l'Afrique (ADF) - Réunion au Sommet d'ADF 2001 sur l'intégration régionale en Afrique.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionales
Appui technique aux communautés économiques sous-régionales, en collaboration avec les centres de développement sous-régional (CDSR) pour la création et/ou le renforcement d'arrangements institutionnels, fonctionnels et relatifs au programme en vue d'une coopération et d'une intégration régionales plus poussées au niveau sous-régional. Cette aide prendra la forme de services consultatifs, d'activités de plaidoyer et de renforcement des capacités portant sur les problèmes qui se posent aux gouvernements en matière de coopération et d'intégration économiques régionales, le développement des infrastructures et les services connexes dans les secteurs des transports et de communication ainsi que dans les secteurs des ressources minérales, énergétiques et en eau.b) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies
Coordination et liaison avec les institutions spécialisées des Nations Unies et les commissions régionales compétentes dans le cadre d'activités concernant les transports et les communications, ainsi que pour la mise en valeur des ressources minérales, énergétiques et en eau.
4. Coopération technique
a) Services consultatifs
Huit missions consultatives dans les Etats membres africains, les communautés économiques régionales, les organisations de mise en valeur des bassins fluviaux et d'autres organisations intergouvernementales africaines pour renforcer leurs capacités, dans le domaine institutionnel notamment ; leur apporter un soutien technique, et mener des activités de sensibilisation, œuvrer pour l'harmonisation et la coordination des politiques dans les domaines de la coopération et de l'intégration régionales, du transport et des communications, et de la mise en valeur des ressources minérales, énergétiques et en eau.
b) Bourses
Un programme consistant à inviter des universitaires, à octroyer des bourses et à organiser des stages pour renforcer la capacité des pays africains d'analyser les questions relatives à l'intégration en Afrique (5 boursiers par an).
c) Projets opérationnels
i) Renforcer l'intégration régionale en Afrique. Les activités menées au titre de ce projet seront : des travaux analytiques et quantitatifs nécessaires à l'élaboration d'indicateurs de l'intégration africaine, travaux de recherche requis pour l'établissement du Rapport annuel sur l'intégration en Afrique (ARIA) ; renforcer les capacités institutionnelles et les compétences humaines des communautés économiques régionales et de leurs coordonnateurs au niveau des pays, pour faciliter la mise en œuvre des instruments d'intégration économique déjà adoptés ; rédiger une étude des coûts et avantages de l'intégration économique, de la viabilité des instruments actuels de redistribution des avantages entre pays, et des instruments d'évaluation du financement des institutions et des activités d'intégration régionale ; prendre des mesures pour la mise en œuvre des recommandations des études susmentionnées, dans le cadre de projets de suivi.
ii) Améliorer la planification et la coordination du transport en Afrique. Le projet vise à créer des systèmes de transport continental harmonisés, coordonnés et modernes. Il est axé sur le renforcement des capacités, la sécurité, le transport prioritaire, le financement de l'infrastructure et des services de transport ; les échanges technologiques ainsi que les cadres juridiques et réglementaires. Dans le long terme, le but est de rendre le secteur des transports plus efficace et plus adapté, ce qui aura pour effet de développer le commerce, de faciliter la circulation des personnes et de renforcer l'intégration régionale.
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SOUS-PROGRAMME 7 : AMELIORER LA CONDITION DE LA FEMME
A. Objectifs
Ce sous-programme a pour objectifs d'intégrer la problématique hommes/femmes dans les politiques et les programmes des Etats membres et de promouvoir l'accès des femmes à des responsabilités dans les sphères politique, économique et sociale.
B. Stratégie
La stratégie consistera à mener des actions de plaidoyer et à analyser les politiques en vue de l'intégration de la problématique hommes - femmes dans les plans nationaux de développement ; à réunir les parties prenantes pour qu'elles échangent des informations sur les pratiques les plus performantes qui se dégagent de la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing ; à fournir des services consultatifs et un appui technique aux Etats membres en vue de l'élaboration de politiques soucieuses de parité; à renforcer les capacités des services publics, des organisations intergouvernementales, des parlements et des organisations de la société civile à élaborer, à l'échelle nationale, sous-régionale et régionale, des politiques en faveur des femmes prévoyant notamment la participation des organisations féminines à la résolution des conflits et aux programmes de reconstruction après les conflits. La stratégie accordera une large place à la collecte et à la diffusion des enseignements tirés en ce qui concerne l'intégration de la problématique hommes - femmes dans les programmes de développement et elle appuiera l'exécution des objectifs précités par des activités d'information et de communication ainsi que par un travail en réseau.
Ce sous-programme sera exécuté par le Centre africain pour la femme.
C. Résultats attendus
Le sous-programme devrait sensibiliser davantage les responsables à la nécessité d'intégrer la problématique hommes - femmes dans les politiques, les programmes publics, la comptabilité nationale et les budgets nationaux. Il devrait aussi permettre aux organisations féminines de participer davantage et pleinement aux négociations de paix et aux programmes de reconstruction après les conflits en Afrique.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs seront, entre autres, le nombre de pays ayant adopté des politiques en faveur des femmes et les progrès accomplis par les Etats membres et les organisations intergouvernementales en ce qui concerne l'intégration de la problématique hommes - femmes dans les politiques et programmes ainsi que dans la comptabilité nationale et dans les budgets nationaux.
E. Produits
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnels
Troisième session du Comité "Femmes et développement "
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Quatre rapports à l'intention du Comité "Femmes et développement " :
i) Activités du Centre africain pour la femme ;
ii) Indicateurs d'efficacité pour l'évaluation des progrès accomplis en ce qui concerne la situation des femmes en Afrique, conformément aux objectifs de la Plate-forme d'action de Dakar et du Programme d'action de Beijing ;
iii) Cadre d'évaluation de la mise en œuvre de la Plate-forme d'action africaine et du Programme d'action de Beijing aux niveaux sous-régional et régional ;
iv) Cadre analytique pour l'intégration de la problématique hommes - femmes dans le processus d'établissement de la comptabilité nationale et du budget de l'Etat.
c) Autres services fournis
i) Réunion d'un groupe spécial d'experts de l'extérieur chargé d'examiner le Rapport sur les femmes africaines ;
ii) Réunion d'un groupe spécial d'experts chargé de valider les conclusions d'études sur la conception, la collecte et l'analyse des données, en vue de l'établissement de comptes nationaux prenant en compte les femmes ;
iii) Réunion d'un groupe spécial d'experts chargé de valider les conclusions d'études sur le processus d'établissement du budget de l'Etat prenant en compte les femmes ;
iv) Réunion d'un groupe spécial d'experts sur l'intégration de la problématique hommes - femmes dans les stratégies nationales de réduction de la pauvreté.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiques
Rapport sur les femmes africaines
b) Publications non périodiques
i) Intégration de la problématique hommes - femmes dans la comptabilité nationale ;
ii) Intégration de la problématique hommes - femmes dans le budget de l'Etat ;
iii) Intégration de la problématique hommes - femmes dans les stratégies nationales de lutte contre la pauvreté.
c) Plaquettes, brochures, fiches analytiques, affiches, dossiers d'information
Descriptifs sur la condition de la femme, pays par pays.
d) Documents techniques
i) Dossier d'information à l'intention des parlementaires ;
ii) Principes directeurs, instruments et manuels sur l'intégration de la problématique hommes - femmes.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
i) En ce qui concerne les questions et politiques de parité et de développement, liaison et coopération avec des organisations non gouvernementales africaines et non africaines, des organisations intergouvernementales sous-régionales, régionales et interrégionales, notamment l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et la Banque africaine de développement (BAD) ainsi qu'avec des instituts de formation et de recherche ;
ii) Coordination et liaison avec d'autres organismes des Nations Unies tels que l'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW), le PNUD et le BIT ; notamment, consultations sur le Programme d'action de Beijing et le Plan d'action à moyen terme à l'échelle du système des Nations Unies pour la promotion de la femme ;
iii) Participation aux travaux du Comité interinstitutions du CAC sur les femmes et l'égalité entre les sexes, ainsi qu'à plusieurs réunions du Secrétariat de l'ONU et d'organismes des Nations Unies, dont les commissions régionales, les centres de développement sous-régional de la CEA et des institutions spécialisées des Nations Unies.
4. Coopération technique
a) Services consultatifs aux Etats membres et aux groupes de femmes
Six missions consultatives, sur demande, sur les questions de parité et de développement, ainsi que sur la participation des femmes au développement ; des politiques nationales en matière de parité et rôle des parlementaires ; et sur la mise en œuvre du Programme d'action de Beijing et de la Plate-forme d'action de Dakar pour la promotion de la femme.
b) Formation de groupe (séminaires, ateliers, colloques)
i) Deux ateliers de formation à l'intention des parlementaires et des femmes responsables d'ONG sur les processus de prise de décision à l'échelle nationale (un atelier en 2002 et un autre en 2003 - Budget ordinaire) ;
ii) Deux ateliers de formation à l'intention des membres du Comité des femmes africaines pour la paix et le développement sur les négociations de paix et la gestion des situations après les conflits (2002 - 2003 - Budget ordinaire) ;
Activité intermédiaire: Ateliers de formation à l'intention des divisions de la CEA et de ses centres de développement sous-régional sur l'intégration de la problématique hommes - femmes dans leurs programmes (2002 - 2003 - Budget ordinaire).
c) Bourses
Programme consistant à inviter des universitaires, à octroyer des bourses et à accueillir des stagiaires en vue d'approfondir les études sur les questions de parité et la participation des femmes au développement (cinq boursiers chaque année).
d) Projets opérationnels (fonds extrabudgétaires)
i) Renforcer les capacités pour l'analyse des politiques en matière de parité. Ce projet vise à renforcer les capacités du Centre africain pour la femme pour le mettre mieux à même d'influer sur les politiques sectorielles aux niveaux national et sous-régional et de produire des données désagrégées par sexe et mener une recherche dans les 12 domaines critiques du Programme d'action de Beijing, dans le but de bien suivre sa mise en œuvre au niveau national ;
ii) Appuyer les activités de communication, de vulgarisation et d'échange de l'information. Ce projet est destiné à renforcer les services d'information, de communication et de diffusion, en ce qui concerne notamment le travail en réseau, la connectivité, le renforcement des capacités dans le domaine des TIC et en matière de plaidoyer, conformément aux prescriptions de l'Assemblée générale des Nations Unies et de la Conférence internationale de la CEA sur les femmes africaines et le développement (avril/mai 1998). A cette fin, le Centre africain pour la femme de la CEA sera le service responsable de la production et de la diffusion d'informations ayant trait à la question de la parité.
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SOUS-PROGRAMME 8 : APPUYER LES ACTIVITES DE DEVELOPPEMENT AU NIVEAU SOUS-REGIONAL
A. Objectifs
De manière générale, ce sous-programme vise à assurer l'harmonisation des politiques nationales dans divers secteurs pour appuyer l'effort d'intégration au niveau sous-régional ; à faciliter l'adoption et la mise en œuvre de programmes d'intégration des économies nationales ; et, à aider les Etats membres à stimuler la croissance et le développement.
B. Stratégie
Les centres de développement sous-régional de la CEA s'emploieront à renforcer la coopération et l'intégration, à faciliter le travail en réseau et l'échange d'informations entre le secteur public, la société civile et les partenaires privés du développement, ainsi qu'à fournir des services consultatifs techniques pour la mise en place de cadres institutionnels et des réformes des communautés économiques régionales. Les CDSR réuniront également des représentants des gouvernements, d'organisations non gouvernementales et du secteur privé pour des débats sur les problèmes et les perspectives du développement régional. Dans le cadre de ces activités, ils coopéreront avec des institutions et organismes reconnus qui se consacrent au développement des sous-régions, ainsi qu'avec d'autres organismes des Nations Unies et des organismes bilatéraux de développement en activité dans les différentes sous-régions. Ils exécuteront des activités répondant spécifiquement aux priorités et aux réalités des diverses sous-régions.
Ce sous-programme sera exécuté par les cinq centres de développement sous-régional situés à Tanger pour l'Afrique du Nord, à Niamey pour l'Afrique de l'Ouest, à Yaoundé pour l'Afrique centrale, à Kigali pour l'Afrique de l'Est et à Lusaka pour l'Afrique australe. Les activités des centres sont supervisées par le Secrétaire exécutif adjoint de la CEA, qui assume des fonctions de direction et de contrôle de gestion, par l'intermédiaire du Groupe de coordination des CDSR établi au siège de la Commission, à Addis-Abeba.
C. Résultats attendus
Il est attendu des activités précitées qu'elles permettent d'améliorer considérablement les capacités des communautés économiques régionales dans les domaines de l'élaboration des politiques et de la gestion des programmes, et qu'elles débouchent sur l'adoption et la mise en œuvre de politiques et de programmes efficaces dans les domaines de la coopération et de l'intégration régionales au niveau sous-régional. Elles devraient également améliorer la capacité des Etats membres de définir les problèmes et politiques de développement de leur sous-région.
D. Indicateurs de réalisation
Les indicateurs de réalisation seront les progrès accomplis dans l'application des arrangements conclus en matière d'intégration sous-régionale et dans la mise en œuvre des politiques et programmes de coopération et d'intégration sous-régionales.
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E. Produits
I. APPUYER LES ACTIVITES SOUS-REGIONALES DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE DU NORD
Ce volet du sous-programme sera exécuté par le Centre de développement sous-régional pour l'Afrique du Nord qui dessert les sept pays suivants : Algérie, Egypte, Jamahiriya arabe libyenne, Maroc, Mauritanie, Soudan et Tunisie.
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnels requis pour les réunions
Une session du Comité intergouvernemental d'experts du CDSR d'Afrique du Nord.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Rapports à la session du Comité intergouvernemental d'experts sur les sujets suivants :
i) La situation économique et sociale dans la région d'Afrique du Nord ;
ii) Rapport biennal sur les activités du CDSR d'Afrique du Nord ;
iii) L'état de la coopération et de l'intégration régionales en Afrique du Nord ;
iv) L'état de la gouvernance en Afrique du Nord ;
v) L'intégration de la problématique hommes - femmes dans les politiques et programmes nationaux des pays d'Afrique du Nord ;
vi) L'état de la sécurité alimentaire et du développement durable en Afrique du Nord ;
vii) Les progrès accomplis dans l'exécution des plans relatifs à l'infrastructure nationale d'information et de communication dans les pays d'Afrique du Nord ;
viii) Les femmes et la pauvreté en Afrique du Nord ;
ix) Les coûts et la viabilité économique des énergies renouvelables pour le traitement des eaux salines et la réutilisation des eaux usées ;
x) La lutte contre la sécheresse et la désertification en Afrique du Nord.
c) Autres services fournis
Réunions de groupes spéciaux d'experts sur :
i) Les marchés du travail et l'emploi des jeunes en Afrique du Nord ;
ii) Les marchés des capitaux en Afrique du Nord : attirer les investissements étrangers et intégrer les économies nord-africaines dans le commerce mondial.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiquesi) Les conditions économiques et sociales en Afrique du Nord (une en 2002 et une en 2003) ;
ii) Bulletin sur le développement de l'Afrique du Nord (une en 2002 et une en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Les marchés des capitaux en Afrique du Nord : attirer les investissements étrangers et intégrer les économies nord-africaines dans le commerce mondial ;
ii) Les marchés du travail et l'emploi des jeunes en Afrique du Nord.
c) Manifestations spéciales
Forum sur le capital humain et le développement en Afrique du Nord.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionalesAppui aux Etats membres, à l'Union du Maghreb arabe et à la Communauté des Etats sahélo-sahariens (SIN-SAD), en collaboration avec les divisions au siège de la CEA, pour la mise en œuvre de protocoles et de traités sous-régionaux de coopération et d'intégration économiques ; pour l'harmonisation des politiques macroéconomiques, des stratégies et instruments des divers Etats membres de la sous-région ; ainsi que pour la conception, l'élaboration et l'exécution de projets et de programmes opérationnels.
b) Participation aux activités d'organisations non gouvernementales
Participation aux activités d'organisations non gouvernementales en vue de renforcer les liens entre le gouvernement, le secteur privé et les organisations de la société civile.
c) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies
Coopération avec les organismes du système des Nations Unies en activité dans la sous-région en vue d'y faciliter l'exécution des programmes opérationnels du système des Nations Unies (des bilans communs de pays, Initiative spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, Nouvel ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique) et en étroite collaboration avec le système des coordonnateurs résidents des Nations Unies dans les pays.
4. Coopération technique
a) Services consultatifsSix missions consultatives seront envoyées dans les Etats membres, les communautés économiques régionales et les organisations intergouvernementales, à leur demande. Elles porteront sur des questions prioritaires de développement, notamment les perspectives de développement national à long terme ; la gestion des questions cruciales liées à la population, à la sécurité alimentaire et à l'environnement ; les questions de parité ; la coordination et l'harmonisation de la politique macroéconomique, ainsi que les relations avec la société civile.
b) Formation de groupe (séminaires, ateliers, colloques) (budget ordinaire, fonds extrabudgétaires)
i) Séminaire sous-régional sur l'application du modèle PEDA (population, environnement, développement et agriculture) dans les pays de l'Afrique du Nord ;
ii) Stages de perfectionnement sur les méthodes de gestion des taux de change et des taux d'intérêt dans le contexte de la dette extérieure.
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II. APPUYER LES ACTIVITES SOUS-REGIONALES DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE DE L'OUEST
Ce volet du sous-programme sera exécuté par le Centre de développement sous-régional d'Afrique de l'Ouest qui dessert les 15 pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnelsUne session du Comité intergouvernemental d'experts du CDSR d'Afrique de l'Ouest.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Rapports à la session du Comité intergouvernemental d'experts :
i) La situation économique et sociale en Afrique de l'Ouest ;
ii) Rapport biennal sur les activités du CDSR d'Afrique de l'Ouest ;
iii) L'état de la coopération et de l'intégration régionales en Afrique de l'Ouest ;
iv) L'état de la gouvernance dans les pays d'Afrique de l'Ouest ;
v) L'intégration de la problématique hommes - femmes dans les politiques et les programmes nationaux en Afrique de l'Ouest ;
vi) L'état de la sécurité alimentaire et du développement durable en Afrique de l'Ouest ;
vii) Progrès accomplis dans l'exécution des plans relatifs à l'Infrastructure nationale d'information et de communication (NICI) dans les pays de l'Afrique de l'Ouest ;
viii) Rapport d'activité sur l'élaboration et l'application de critères de convergence macroéconomique et sur la création d'une zone monétaire unique en Afrique de l'Ouest;
ix) Les applications de la biotechnologie dans les industries agro-alimentaires et le développement des petites et moyennes industries ;
x) Rapport sur l'accès aux marchés des capitaux pour le financement des petites et moyennes entreprises.
c) Autres services fournis
Réunion d'un groupe spécial d'experts sur :
i) La libéralisation du commerce en Afrique de l'Ouest : obstacles, difficultés et moyens de les surmonter ;
ii) L'harmonisation des programmes de convergence macroéconomique dans les pays membres de la CEDEAO et de l'UEMOA : vers une zone monétaire unique.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiquesi) Les conditions économiques et sociales en Afrique de l'Ouest (une en 2002 et une en 2003) ;
ii) Bulletin sur le développement de l'Afrique de l'Ouest (une en 2002, une en 2003).
b) Publications non périodiques
i) La libéralisation du commerce en Afrique de l'Ouest : obstacles, difficultés et moyens de les surmonter ;
ii) L'harmonisation des programmes de convergence macroéconomique dans les pays membres de la CEDEAO et de l'UEMOA : vers une zone monétaire unique.
c) Manifestation spéciale
Forum sur l'investissement en Afrique de l'Ouest : cette manifestation réunira des investisseurs locaux et des investisseurs étrangers dans le but de renforcer le partenariat pour la mobilisation des ressources nécessaires au financement des programmes et projets sous-régionaux visant à accélérer la croissance.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionales
Appui aux Etats membres, à la CEDEAO et à d'autres organisations intergouvernementales, en collaboration avec les divisions au siège de la CEA, pour le renforcement des capacités en matière d'intégration de la problématique hommes - femmes, l'élaboration de critères de convergence macroéconomique, l'intégration monétaire, l'harmonisation des politiques macroéconomiques et sectorielles des Etats membres et les technologies modernes de l'information et de la communication.
b) Participation aux activités d'organisations non gouvernementales
Participation aux activités d'organisations non gouvernementales en vue de renforcer les liens entre le gouvernement, le secteur privé et les organisations de la société civile.
c) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies
Coordination et liaison avec les organismes des Nations Unies dans le cadre du système des Coordonnateurs résidents des Nations Unies pour l'exécution, dans la sous-région, des programmes opérationnels du système des Nations Unies (l'Initiative spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, le Nouvel ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique), ainsi que pour l'établissement des bilans communs de pays et la mise en œuvre du Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement, au niveau national.
4. Coopération technique
a) Services consultatifsSix missions consultatives seront envoyées dans les Etats membres, leurs organisations intergouvernementales, à leur demande, sur des questions telles que les perspectives nationales à long terme ; la gestion des questions cruciales de population, de sécurité alimentaire et d'environnement ; sur la problématique hommes - femmes ; la coordination et l'harmonisation des politiques macroéconomiques et les relations au sein de la société civile.
b) Formation de groupe (séminaires, ateliers, colloques) (budget ordinaire/fonds extrabudgétaires)
i) Atelier sur l'élaboration de politiques pour intégrer la problématique hommes - femmes;
ii) Atelier sur le renforcement des bourses des valeurs pour le financement du développement du secteur privé ;
iii) Séminaire sous-régional sur la mise en œuvre du modèle PEDA (population, environnement, développement et agriculture) en Afrique de l'Ouest.
c) Projets opérationnels (fonds extrabudgétaires)Programme de développement pour la paix dans les pays du bassin du fleuve Mano : cette initiative vise à aider les gouvernements guinéen, libérien et sierra-léonais à mettre en place des projets économiques et de développement conjoints dans le but de consolider la paix et la stabilité dans les trois pays. Ces projets s'intéressent aux dimensions sous-régionales de la reconstruction après les conflits, l'accent étant mis dans une première étape sur la relance du Secrétariat de l'Union du fleuve Mano, la formation à la gestion économique, la création de réseaux entre les organisations de la société civile et la mise en place de structures de sécurité conjointes.
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III. APPUYER LES ACTIVITES SOUS-REGIONALES DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE CENTRALE
Ce volet du sous-programme sera exécuté par le Centre de développement sous-régional d'Afrique centrale qui dessert les sept pays suivants : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe et Tchad.
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnelsUne session du Comité intergouvernemental d'experts du CDSR d'Afrique centrale.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Rapports suivants à l'intention du Comité intergouvernemental d'experts :
i) La situation économique et sociale en Afrique centrale ;
ii) Rapport biennal sur les activités du CDSR d'Afrique centrale ;
iii) Etat de la coopération et de l'intégration régionales en Afrique centrale ;
iv) Etat de la gouvernance dans les pays de l'Afrique centrale ;
v) Intégration de la problématique hommes - femmes dans les politiques et les programmes nationaux des pays de l'Afrique centrale ;
vi) Etat de la sécurité alimentaire et du développement durable en Afrique centrale ;
vii) Progrès accomplis dans l'exécution des plans relatifs aux infrastructures nationales d'information et de communication dans les pays de l'Afrique centrale ;
viii) Améliorer les infrastructures de transport et de communication en vue d'accélérer la liberté de circulation et d'établissement dans les pays de l'Afrique centrale ;
ix) Le développement des systèmes financiers dans les zones rurales ;x) Les régimes de sécurité sociale et la lutte contre la pauvreté.
c) Autres services fournis
Réunions spéciales sur :
i) Les effets de la mondialisation sur les petites et moyennes entreprises et les industries agro-alimentaires en Afrique centrale ;
ii) L'infrastructure de transport et l'intégration régionale en Afrique centrale.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiquesi) Les conditions économiques et sociales en Afrique centrale (une en 2002 et une en 2003) ;
ii) Bulletin sur le développement de l'Afrique centrale (le premier en 2002 et le second en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Les effets de la mondialisation sur les petites et moyennes entreprises et les industries agro-alimentaires en Afrique centrale ;
ii) L'infrastructure de transport et l'intégration régionale en Afrique centrale.
c) Manifestation spéciale
Forum sur le développement des infrastructures : l'intégration en Afrique centrale.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionalesAppui aux Etats membres, à la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), à la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) et à d'autres organisations intergouvernementales, en collaboration avec les divisions au siège de la CEA, pour la mise en œuvre des protocoles et des traités sous-régionaux de coopération et d'intégration économiques ; l'harmonisation des politiques, stratégies et instruments macroéconomiques des Etats membres de la sous-région ; la conception, l'élaboration et l'exécution de projets et de programmes opérationnels.
b) Participation aux activités d'organisations non gouvernementales
Participation aux activités d'organisations non gouvernementales en vue de renforcer les liens entre le gouvernement, le secteur privé et les organisations de la société civile.
c) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations UniesCoopération avec les organismes des Nations Unies concernés en vue de faciliter l'exécution, dans la sous-région, des programmes opérationnels du système des Nations Unies (Plan cadre des Nations Unies pour l'aide au développement (UNDAF) et Initiative spéciale des Nations Unies pour l'Afrique), ainsi que l'établissement des bilans communs de pays, en collaboration étroite avec le système des coordonnateurs résidents.
4. Coopération technique
a) Services consultatifsSix missions consultatives seront envoyées dans les Etats membres et leurs organisations intergouvernementales, à leur demande. Elles porteront sur les perspectives de développement national à long terme ; la gestion des questions essentielles liées à la population, à la sécurité alimentaire et au développement ; les questions de parité ; la coordination et l'harmonisation des politiques macroéconomiques ainsi que les relations avec la société civile.
b) Formation de groupe (séminaires, ateliers et colloques) (budget ordinaire/fonds extrabudgétaires)
i) Séminaire sous-régional sur les applications des technologies de l'information et de la communication (TIC) aux activités de développement dans la sous-région ;
ii) Séminaire sous-régional sur la mise en œuvre du modèle PEDA (interdépendances entre population, environnement, développement et agriculture) en Afrique centrale.
c) Projets opérationnels (fonds extrabudgétaires)
Relance de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Ce projet se donne pour objectif de relancer le processus d'intégration sous-régionale en renforçant les institutions sous-régionales, et tout particulièrement en redynamisant la CEEAC. Pour cela, des structures adaptées et efficaces, capables de donner corps à la nouvelle vision de l'intégration régionale en Afrique centrale, seront mises en place. Le programme aidera à cet égard le secrétariat général de la CEEAC à mettre en œuvre les recommandations adoptées à l'occasion du Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté, qui s'est tenu le 24 juin 1999 à Malabo.
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IV. APPUYER LES ACTIVITES SOUS-REGIONALES DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE DE L'EST
Ce volet du sous-programme sera exécuté par le Centre de développement sous-régional pour l'Afrique de l'Est, qui dessert les 13 pays suivants : Burundi, Comores, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Kenya, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie, Madagascar, Rwanda, Seychelles, Somalie et Ouganda.
1. Service technique des réunions d'organes intergouvernementaux et d'expertsa) Services fonctionnels
Une session du Comité intergouvernemental d'experts du CDSR pour l'Afrique de l'Est.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Rapports à l'intention du Comité intergouvernemental d'experts :
i) La situation économique et sociale en Afrique de l'Est ;
ii) Rapport biennal sur les activités du CDSR pour l'Afrique de l'Est ;
iii) L'état de la coopération et de l'intégration régionales en Afrique de l'Est ;
iv) L'état de la gouvernance dans les pays d'Afrique de l'Est ;
v) L'intégration de la problématique hommes - femmes dans les politiques et programmes nationaux en Afrique de l'Est ;
vi) L'état de la sécurité alimentaire et du développement durable dans les pays d'Afrique de l'Est ;
vii) Progrès accomplis dans l'exécution des plans relatifs à l'Infrastructure nationale d'information et de communication (NICI) dans les pays de l'Afrique de l'Est ;
viii) Les Accords de l'OMC et ceux de l'Union européenne avec les Etats de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique, et leurs effets sur l'intégration économique régionale en Afrique de l'Est ;
ix) Le développement des couloirs de transport de transit et les mesures de facilitation ;
x) Rapport sur l'avancement de la mise en œuvre des initiatives pour la paix, la stabilité et la coopération régionale en Afrique de l'Est.
c) Autres services fournis
Réunions de groupes spéciaux d'experts sur :
i) Les politiques monétaires, les systèmes financiers et les critères de convergence en Afrique de l'Est
ii) Les systèmes financiers décentralisés.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiquesi) Les conditions économiques et sociales en Afrique de l'Est (une en 2002 et une en 2003) ;
ii) Bulletin sur le développement de l'Afrique de l'Est (un en 2002 et un en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Les politiques monétaires, les systèmes financiers et les critères de convergence en Afrique de l'Est ;
ii) Développer l'économie monétaire : les systèmes financiers décentralisés.
c) Manifestations spéciales
Suivi de l'Initiative conjointe CEA/Banque mondiale/OCDE/Coalition mondiale pour l'Afrique/PNUD pour la paix, la stabilité et la croissance dans la région des Grands Lacs.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionales
Appui aux Etats membres, au Marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), à l'Autorité intergouvernementale pour le développement, à la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et à d'autres organisations intergouvernementales, en collaboration avec les divisions au siège de la CEA, pour l'exécution des protocoles et traités sous-régionaux de coopération et d'intégration économiques ; l'harmonisation des politiques, stratégies et instruments macroéconomiques dans les Etats membres de la sous-région ; ainsi que l'élaboration et l'exécution de projets et de programmes opérationnels.
b) Participation aux activités d'organisations non gouvernementales
Participation aux activités d'organisations non gouvernementales en vue de renforcer les liens entre le gouvernement, le secteur privé et les organisations de la société civile.c) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies
Coopération avec les organismes des Nations Unies concernés en vue de faciliter l'exécution des programmes opérationnels des Nations Unies dans la sous-région (Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement et Initiative spéciale des Nations Unies pour l'Afrique), ainsi que l'établissement des bilans communs de pays, en étroite collaboration avec le système des coordonnateurs résidents des Nations Unies dans les pays.
4. Coopération technique
a) Services consultatifsSix missions consultatives seront envoyées dans les Etats membres et leurs organisations intergouvernementales, à leur demande, en vue de traiter de questions concernant les stratégies, les politiques et les plans d'action nationaux pour le développement du secteur privé ; l'intégration de la problématique hommes - femmes et les mesures visant à réaliser l'équité entre les sexes ; les politiques et les questions institutionnelles et sectorielles concernant les groupements économiques régionaux ; l'élaboration et la gestion des politiques macroéconomiques ; les réformes, notamment les changements concernant la gestion du développement (réformes administratives, fiscales et budgétaires).
b) Formation de groupe (ateliers, séminaires) (budget ordinaire/fonds extrabudgétaires)
i) Atelier sur les zones de libre-échange, leurs effets sur les PMA et les instruments de péréquation ;
ii) Atelier sur la promotion du commerce et de l'investissement : les possibilités offertes par les technologies de l'information et de la communication ;
iii) Atelier sous-régional sur l'analyse différentielle en fonction du sexe et l'intégration de la problématique hommes - femmes.
c) Projets opérationnels
Initiative conjointe CEA/Banque mondiale/OCDE/PNUD pour la paix, la stabilité et la croissance dans la région des Grands Lacs.
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V. APPUYER LES ACTIVITES SOUS-REGIONALES DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE AUSTRALE
Ce volet du sous-programme sera exécuté par le Centre de développement sous-régional pour l'Afrique australe, qui dessert les 11 pays suivants : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie et Zimbabwe.
1. Service technique de réunions d'organes intergouvernementaux et d'experts
a) Services fonctionnelsUne session du Comité intergouvernemental d'experts.
b) Documentation à l'intention des organes délibérants
Rapports à l'intention du Comité intergouvernemental d'experts :
i) La situation économique et sociale en Afrique australe ;
ii) Rapport biennal d'activités du CDSR pour l'Afrique australe ;
iii) L'état de la coopération et de l'intégration régionales en Afrique australe ;
iv) L'état de la gouvernance dans les pays d'Afrique australe ;
v) L'intégration de la problématique hommes - femmes dans les politiques et programmes des pays de l'Afrique australe ;
vi) L'état de la sécurité alimentaire et du développement durable en Afrique australe ;
vii) Les progrès accomplis dans l'exécution des plans relatifs à l'Infrastructure nationale d'information et de communication (NICI) dans les pays d'Afrique australe ;
viii) La formation professionnelle dans le secteur minier en Afrique australe ;
ix) Les stratégies favorisant l'accès des femmes à la terre et à la propriété foncière en Afrique australe ;
x) La promotion du secteur informel pour le développement en Afrique australe.
c) Autres services fournis
Réunions de groupes spéciaux d'experts sur :
i) Les régimes fonciers et le développement durable en Afrique australe ;
ii) Les marchés du travail et l'emploi en Afrique australe.
2. Autres activités de fond
a) Publications périodiquesi) Les conditions économiques et sociales en Afrique australe (une en 2002 et une en 2003) ;
ii) Bulletin sur le développement de l'Afrique australe (un en 2002 et un second en 2003).
b) Publications non périodiques
i) Les régimes fonciers et le développement durable en Afrique australe ;
ii) Les marchés du travail et l'emploi en Afrique australe.
c) Manifestations spéciales
Forum sur les technologies de l'information et de la communication et la gouvernance en Afrique australe.
3. Coopération internationale et coordination et liaison interinstitutions
a) Participation aux activités d'institutions nationales et d'organisations intergouvernementales sous-régionales et régionalesEn collaboration avec les divisions au siège de la CEA, appui au Marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA), à la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), à la Commission de l'océan Indien (COI) et à d'autres organisations intergouvernementales pour l'analyse des tendances et des performances économiques ; l'harmonisation des politiques économiques et sociales ; l'élaboration des politiques relatives à l'investissement, à l'impôt et à la monnaie ; la mise en œuvre des protocoles sous-régionaux sur les transports ; la facilitation du trafic entre les pays, la mise en œuvre de l'Initiative en matière de sécurité routière en Afrique ; l'amélioration de la connectivité et de l'accès aux technologies d'information et de communication ; l'extraction minière et, enfin, l'intégration de la problématique hommes - femmes.
b) Participation aux activités d'organisations non gouvernementales
Participation aux activités d'organisations non gouvernementales en vue de renforcer les liens entre le gouvernement, le secteur privé et les organisations de la société civile.
c) Participation aux activités des fonds, programmes et organismes des Nations Unies
Coopération avec les organismes des Nations Unies dans le cadre du système des coordonnateurs résidents des Nations Unies pour l'exécution, dans les pays de la sous-région, des activités opérationnelles de l'Initiative spéciale des Nations Unies pour l'Afrique, du Nouvel ordre du jour des Nations Unies pour le développement de l'Afrique et du Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement, ainsi que pour l'établissement des bilans communs de pays.
4. Coopération technique
a) Services consultatifsSix missions consultatives seront envoyées dans les Etats membres et leurs organisations intergouvernementales, à leur demande, en vue de traiter de questions telles que l'harmonisation des politiques macroéconomiques, le développement des transports ainsi que de l'infrastructure et des services dans le domaine des technologies de l'information et de la communication ; l'exploitation rationnelle des ressources énergétiques et minières, la gestion des questions essentielles liées à la population, à la sécurité alimentaire et à l'environnement ; ainsi que la bonne gouvernance et la problématique hommes - femmes dans le développement.
b) Formation de groupe (séminaires, ateliers, colloques)(budget ordinaire/fonds extrabudgétaires)
i) Atelier sur les stratégies de croissance réductrices de la pauvreté ;
ii) Séminaire sous-régional sur la mise en œuvre du modèle PEDA en Afrique australe ;
iii) Colloque sur la promotion du commerce et de l'investissement en Afrique australe ;
iv) Atelier sous-régional de formation sur les questions et les tendances liées à la décentralisation en vue d'améliorer la gouvernance à l'échelon local ;
v) Atelier sur les douanes en tant qu'instrument de l'intégration économique.
c) Projets opérationnels (fonds extrabudgétaires)
Promotion du secteur informel pour le développement en Afrique australe.
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