Livingstone, Zambie, 20 juin 2014 (CEA) - Plus le revenue d’un pays est plus élevé, plus les niveaux de l’inégalité sont aussi élevés. Ceci selon les résultats préliminaires d’un nouveau rapport sur la croissance économique et l’inégalité de revenue en Afrique Australe.
Les résultats d’une étude réalisée par la Commission Economique pour l’Afrique –ECA Bureau Afrique Australe et Bureau UNDP en Zambie montre une région se débattant avec les niveaux plus élevés de l’inégalité suite a` la croissance économique.
L’index Gini pour dix pays en Afrique Australe montre un style consistent de la croissance économique coexistant cote a` cote avec les niveaux de l’inégalité. La recherche est consistante avec une étude de 2012 par la Banque Africaine de Développement que la Namibie, les Comores, l’Afrique du Sud , l’Angola , le Botswana , le Lesotho et le Swaziland comptent parmi les dix pays les plus inégaux du continent. La hausse la plus frappante dans l’inégalité se trouve en Afrique du Sud et en dans la République Centrafricaine dont les coefficients Gini sont montés de 58 a` 67 entre 2000-2006 et de 43 a` 56 entre 2003-2008, respectivement . La région la plus inégale en Afrique Australe et parmi les pires dans le monde.
Le rapport préliminaire d’ECA-UNDP est l’objet de discussion et révision a la réunion de deux jours du groupe d’experts cherchant a` comprendre le paradoxe d’approfondir la pauvreté d’une part et la croissance économique sans précédent traversant une décennie de l’autre.
Le Secrétaire Permanent au Ministère de Finance Felix Nkulukusa dans ses remarques clefs lues de sa part a dit que les niveaux élevés de l’inégalité étaient préjudiciables a` la croissance équilibrée et durable. Il a dit que les niveaux de l’inégalité surtout dans les zones rurales était inacceptable et que l’inégalité conduit aux sous-investissements dans l’éducation. ‘L’inégalité de revenue conduit a` l’inégalité de l’éducation. Les enfants de familles a` revenue inferieur finissent dans les écoles des qualités inferieures et l’éducation de qualité inferieure aboutissant a` une main d’œuvre qui est moins productive qu’elle serait dans une économie plus équitable alors que transmettant et soutenant la pauvreté inter générationnelle ‘ a-t-il dit.
Nkulukusa a dit que le gouvernement zambien abordait ce terme en exécutant les programmes de protection sociale. »Pour souligner cet engagement, la contribution du Gouvernement au schéma de transfert de paiement social dans le budget national de 2014 était augmenté par plus de 700 pourcent. Le plus élevé que le schéma de transfert social n’a jamais reçu. ‘a-t-il dit.
En train temps, le Coordinateur résidant du UNDP au Botswana, Anders Pederson, a dit que les femmes étaient les moteurs de changement et l’Afrique Australe doit commencer a` aborder l’inégalité de sexe et autoriser et développer les femmes pour aborder l’inégalité de revenue. Il a dit qu’ajuster les politiques pour être plus inclusives était nécessaire. ‘Mais est-ce que c’est suffisant de changer seulement les politique ? N’avons-nous pas vu ca avant ? Nous remplaçons un paradigme avec un autre, un ensemble de politiques avec un autre que nous en ce moment croyons vraiment est la chose juste a` faire ? Nous devons aller de l’avant, creuser plus profondément dans les raisons pourquoi nous avons ces inégalités croissantes envahissantes en dépit de nombreux indicateurs sur la croissance et développement que nous utilisons nous dit une autre histoire.
De sa part, le Directeur du Bureau régional d’Afrique Australe d’ECA, Said Adejumobi a dit que malgré que l’inégalité soit un problème global, elle avait une face africaine forte, surtout une face de l’Afrique Australe. »Nous sommes ici pour aborder l’un des défis les plus contemporains de nos jours – le problème de la croissance économique et l’inégalité. Le problème de l’Afrique Sub-saharienne est l’une des régions les plus inégales dans le monde, deuxième l’Amérique Latine seulement. L’Afrique Australe prend une première place peu enviable comme la région la plus inégale sur le continent et l’une des pires cas dans le monde».
Adejumobi a dit que la théorie de l’économie libérale qui se dispute que comme une économie accroit, il y a l’effet économique selon lequel la richesse finit par toucher les plus pauvres, n’a pas fonctionné pour l’Afrique Australe.
« La croissance économique est bonne mais pas suffisante. A côté d’une petite minorité, la plupart de nos populations ne voient pas, ne sentent pas et ne profitent pas des fruits de la croissance économique; elles sont complètement déconnectées du progrès économique enregistré par nos pays. Comme nos pays croissent, nos populations ont tendance de souffrir plus, nous devons résoudre cette énigme » a-t-il dit.
La réunion du groupe d’expert examinera sérieusement les résultats de l’étude qui seront publiés et lancés dans le courant de l’année.
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