Addis-Abeba, le 24 avril 2020 (CEA) - Les registraires généraux africains chargés de l’enregistrement des faits d’état civil se sont réunis par visioconférence, ce vendredi 24 avril 2020 ; une conférence organisée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et ayant pour objectif d’évaluer l’impact du COVID-19 sur l’état civil et les statistiques de l’état civil (CRVS) et de discuter des stratégies d’atténuation.
Notant que l’enregistrement des faits d’état civil doit être considéré comme un service essentiel pendant la pandémie, Oliver Chinganya, qui dirige le Centre africain pour la statistique, déclare : « Assurer la continuité de nos opérations CRVS, en particulier avec l’utilisation des technologies de l’information, est crucial et sera bénéfique même après la pandémie de COVID-19 ».
Avec plus de 30 000 cas d’infection et un nombre déplorable de décès signalés en Afrique jusqu’à présent, les gouvernements ont mis en œuvre diverses stratégies visant à aplatir la courbe de la maladie, allant de simples restrictions à un état d’urgence total de certaines villes et régions.
Certains des secteurs les plus touchés comprennent les statistiques et les données, la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, notamment les faits d’état civil. Cela a « énormément nuit aux systèmes d’enregistrement des faits d’état civil, qui doivent être un enregistrement universel, obligatoire, continu, permanent et confidentiel de la survenance de tous les évènements vitaux », souligne M. Chinganya.
La réunion a servi de plate-forme pour partager les expériences sur les mesures d’atténuation utilisées par différents États membres. Dans le cas de l’Ouganda, par exemple, Mme Judy Obitere déclare : « L’enregistrement mobile des évènements vitaux et les services d’enregistrement des établissements de santé sont actuellement déployés dans 52 districts, afin de garantir l’enregistrement des notifications ».
Elle note toutefois que les services d’enregistrement des faits d’état civil n’ont pas encore été déclarés en tant que services essentiels dans son pays et qu’aucun enregistrement officiel des services de faits vitaux n’est fourni, en particulier ceux qui nécessitent des visites physiques dans les bureaux.
Le groupe convient qu’il est essentiel que la CEA continue d’utiliser sa capacité de mobilisation pour rassembler les pays, recueillir des informations et de bonnes pratiques afin d’aider les gouvernements à planifier la continuité des activités pendant la pandémie.
Il est noté que la CEA étudie l’utilisation de téléphones portables pour collecter des données sur les faits vitaux. Les participants conviennent également que la santé et la sécurité de la population et du personnel de l’état civil sont d’une importance primordiale et auront la priorité dans la poursuite des opérations du CRVS pendant le COVID-19.
La visioconférence conclut que la CEA produira un rapport visant à mettre en évidence les problèmes rencontrés par les bureaux d’enregistrement des faits d’état civil et les mesures d’atténuation mises en place par différents pays dont l’objectif est de combattre l’impact de COVID-19 sur le fonctionnement des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil.
Des recommandations aux autorités de l’état civil pour assurer la continuité opérationnelle pendant le COVID-19 sont également disponibles sur le site Internet du Groupe de travail des Nations Unies sur le programme d’identité juridique, grâce aux contributions et au soutien de la CEA, de la CESAP et de la Communauté du Pacifique.
Addis-Abeba, le 24 avril 2020 (CEA) - Les registraires généraux africains chargés de l’enregistrement des faits d’état civil se sont réunis par visioconférence, ce vendredi 24 avril 2020 ; une conférence organisée par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et ayant pour objectif d’évaluer l’impact du COVID-19 sur l’état civil et les statistiques de l’état civil (CRVS) et de discuter des stratégies d’atténuation.
Notant que l’enregistrement des faits d’état civil doit être considéré comme un service essentiel pendant la pandémie, Oliver Chinganya, qui dirige le Centre africain pour la statistique, déclare : « Assurer la continuité de nos opérations CRVS, en particulier avec l’utilisation des technologies de l’information, est crucial et sera bénéfique même après la pandémie de COVID-19 ».
Avec plus de 30 000 cas d’infection et un nombre déplorable de décès signalés en Afrique jusqu’à présent, les gouvernements ont mis en œuvre diverses stratégies visant à aplatir la courbe de la maladie, allant de simples restrictions à un état d’urgence total de certaines villes et régions.
Certains des secteurs les plus touchés comprennent les statistiques et les données, la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, notamment les faits d’état civil. Cela a « énormément nuit aux systèmes d’enregistrement des faits d’état civil, qui doivent être un enregistrement universel, obligatoire, continu, permanent et confidentiel de la survenance de tous les évènements vitaux », souligne M. Chinganya.
La réunion a servi de plate-forme pour partager les expériences sur les mesures d’atténuation utilisées par différents États membres. Dans le cas de l’Ouganda, par exemple, Mme Judy Obitere déclare : « L’enregistrement mobile des évènements vitaux et les services d’enregistrement des établissements de santé sont actuellement déployés dans 52 districts, afin de garantir l’enregistrement des notifications ».
Elle note toutefois que les services d’enregistrement des faits d’état civil n’ont pas encore été déclarés en tant que services essentiels dans son pays et qu’aucun enregistrement officiel des services de faits vitaux n’est fourni, en particulier ceux qui nécessitent des visites physiques dans les bureaux.
Le groupe convient qu’il est essentiel que la CEA continue d’utiliser sa capacité de mobilisation pour rassembler les pays, recueillir des informations et de bonnes pratiques afin d’aider les gouvernements à planifier la continuité des activités pendant la pandémie.
Il est noté que la CEA étudie l’utilisation de téléphones portables pour collecter des données sur les faits vitaux. Les participants conviennent également que la santé et la sécurité de la population et du personnel de l’état civil sont d’une importance primordiale et auront la priorité dans la poursuite des opérations du CRVS pendant le COVID-19.
La visioconférence conclut que la CEA produira un rapport visant à mettre en évidence les problèmes rencontrés par les bureaux d’enregistrement des faits d’état civil et les mesures d’atténuation mises en place par différents pays dont l’objectif est de combattre l’impact de COVID-19 sur le fonctionnement des systèmes d’enregistrement des faits d’état civil.
Des recommandations aux autorités de l’état civil pour assurer la continuité opérationnelle pendant le COVID-19 sont également disponibles sur lesite Internet du Groupe de travail des Nations Unies sur le programme d’identité juridique, grâce aux contributions et au soutien de la CEA, de la CESAP et de la Communauté du Pacifique.
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Publié par:
Section de la communication
Commission économique pour l’Afrique
B.P. 3001
Addis-Abeba
Éthiopie
Tél : +251 11 551 5826
Email : eca-info@un.org