Songwe rencontre le personnel des Services généraux à la réunion-débat sur le coronavirus

La Secrétaire exécutive, Vera Songwe, a rencontré ce jeudi les membres du personnel des Services généraux pour une réunion-débat sur les mesures d’atténuation et de précaution que les Nations Unies mettent en place contre le coronavirus (Covid-19) en Éthiopie alors que des dispositions de travail à distance entrent en jeu pour arrêter la propagation de la maladie mortelle.

Le coronavirus s’est propagé à 166 pays ou territoires, dont l’Éthiopie, et a fait plus de 8 600 morts dans le monde.

Mme Songwe et son équipe, dont le Directeur de la Division de l’administration, Carlos Haddad et Emebet Mesfin du Syndicat du personnel, ont expliqué les modalités de travail à distance et comment le personnel peut se protéger et protéger les autres contre le virus.

Le personnel était réparti dans trois pièces ainsi que dans les BSR ; d’autres ont participé à la réunion-débat par téléconférence et vidéoconférence pour discuter de la sûreté et de la sécurité à la lumière de la propagation continue de COVID-19.

Mme Songwe encourage le personnel à travailler à distance, passer à des réunions virtuelles, pratiquer la distanciation sociale, prêter attention au bien-être du système de soutien, annuler les voyages non essentiels et consulter un médecin si des signes et des symptômes sont remarqués.

« L’ONU reste ouverte pour assumer son rôle selon le principe de l’unité dans l’action. La victoire pour nous est qu’aucun membre du personnel des Nations Unies ne soit infecté ou tombe malade, et si tel est le cas, qu’il ou elle s’assure que cela ne se propage pas dans la communauté », déclare la Secrétaire exécutive.

Mme Songwe a répondu aux questions du personnel concernant leur crainte d’être exposé, en particulier sur la mise en œuvre des modalités du travail à distance.

Elle conseille au personnel de s’abstenir de rejoindre certains citoyens éthiopiens de la ville qui attaquent des étrangers affirmant que ceux-ci sont responsable de la présence du virus tant redouté dans le pays.

« Nous ne voulons pas aggraver la situation en diffamant une race ou un sexe en particulier. Si nous voyons des gens attaquer des étrangers par ignorance, soyons exemplaires et éduquons-les parce que nous sommes l’ONU, c’est ce que nous faisons », affirme Mme Songwe.

Le nouveau coronavirus se propage rapidement dans le monde entier, ce qui suscite des inquiétudes parmi de nombreuses personnes. L’accord de travail à distance sera en place pendant un mois.