Addis-Abeba, Éthiopie, le 21 novembre 2017 (CEA) – L’Afrique doit utiliser avec efficacité l’information pour mettre en œuvre et avec succès l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, déclare Sultan Mohammed Alya, Directeur général de l'Agence de cartographie éthiopienne.
Dans son allocution l’ouverture de la Conférence AfricaGIS 2017 qui a débuté ce mardi, à Addis-Abeba, M. Alya indique que le thème de la conférence, « Les impératifs des données géospatiales et statistiques pour l’Afrique que nous voulons », met en lumière le rôle important et critique que jouent les données dans les efforts de développement durable du continent.
« J’espère que nous aboutirons à des délibérations fructueuses et productives au cours des quatre prochains jours car cette conférence a pour objectif d’identifier les leçons clés et formuler des recommandations sur la manière dont les données géospatiales et statistiques influencent et affectent les processus de transformation sur notre continent et dans nos pays », dit-il.
M. Alya dit que selon les estimations, plus de 80% de toutes les données et informations utilisées dans toutes les formes de planification et de décision sont liées à l’espace géographique, impliquant généralement des emplacements de géo-références ou des données de position généralement appelées informations géospatiales.
« Il est donc évident pour nous tous ici qu’avoir des informations géospatiales disponibles, précises, à jour et faisant autorité est impératif pour les efforts de développement durable et accéléré de notre Afrique en essor », fait-il savoir.
Sives Govender, de SIE-Afrique déclare que l’objectif clé de la conférence SIG-Afrique est de renforcer les capacités, le réseautage et le développement commercial.
« Aujourd’hui, nous sommes confrontés à de nombreux défis, où la compréhension de la valeur réelle des ressources naturelles de notre continent, guidera nos dirigeants à la prise de décisions en matière de planification du développement. Nous devons intégrer des données géospatiales et statistiques ; nous devons intégrer les données de télédétection à un riche réseau de capteurs sur place et mieux comprendre les atouts de l’Afrique pour le développement et la croissance de l’Afrique », indique M. Govender.
« Je vous mets tous au défi, de mettre votre expérience à profit en tant que professionnels du domaine géospatial pour trouver des moyens novateurs de relever ces défis socio-économiques et de développement et, en fin de compte, d’améliorer la vie de tous les africains ».
Il informe que cette conférence a réuni les meilleures entreprises géospatiales du monde, des universitaires et des professionnels en Afrique et « nous pouvons aussi montrer le talent incroyable que ce continent a à offrir », ajoutant que la conférence est également l’occasion d’apprendre, d’éduquer, de collaborer et de partager, mais surtout de réseauter et d’incuber de futurs partenariats.
Tidiane Ouattara, de l’UA, Spécialiste des sciences spatiales, dit que la conférence est essentielle pour le développement de l’Afrique.
« Nous devons toujours réunir les professionnels africains qui sont dans les domaines géospatial et statistique pour orienter l’Afrique vers son objectif. L’agenda politique est clair et nous, les scientifiques, devons atteindre cet objectif aussi », précise M. Ouattara.
Les meilleures sociétés géospatiales du monde, des universitaires, des représentants des États membres et des professionnels assistent à la conférence pour discuter de l’importance des données géospatiales et statistiques pour la croissance et le développement de l’Afrique.
UN-GGIM est un évènement organisé par l’Afrique, SIE-Afrique, l’Agence de cartographie éthiopienne, AfricGEOSS, le Groupe sur l’observation de la Terre, le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR) et la CEA.
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