Réunion d’experts à Addis-Abeba sur la sécurité routière en Afrique

La collaboration entre la Commission économique pour l’Europe (CEE)

et du Centre international des politiques en matière d’alcool (ICAP)

s’étend à la Commission économique pour l’Afrique (CEA)

 

Addis-Abeba (Éthiopie) – 14 novembre 2014 (CEA) – La Commission économique pour l’Europe (CEE), le Centre international des politiques en matière d’alcool (ICAP) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA) ont organisé un atelier de deux jours pour mieux faire connaître les instruments internationaux relatifs à la sécurité routière, réduire la conduite en état d’ivresse en Afrique et mettre en application le Plan d’action pour la sécurité routière en Afrique.

Alors que plus de 1,3 million de personnes meurent dans des accidents de la route chaque année, la sécurité routière connaît une crise d’une ampleur inquiétante dans le monde entier. Il existe cependant des moyens qui ont fait leur preuve pour améliorer la sécurité routière et réduire les pertes en vies humaines. Ils sont inscrits dans les conventions et accords de l’ONU sur les transports établissant diverses normes, notamment les normes de sécurité que doivent respecter les fabricants de véhicules automobiles ou les exigences concernant le transport de produits chimiques dangereux. La première journée de l’atelier a été consacrée à faire connaître ces instruments aux décideurs et à examiner les progrès de la mise en œuvre du Plan d’action pour la sécurité routière en Afrique.

Durant le deuxième jour, les participants ont évoqué les accidents de la route dus à la consommation d’alcool impliquant des usagers de la route vulnérables, comme les piétons, les cyclistes et les motocyclistes. Il s’agit de mieux faire connaître aux fonctionnaires les instruments juridiques internationaux existants en matière de sécurité routière et les moyens efficaces d’empêcher la conduite en état d’ivresse.

L’atelier est une étape importante pour lancer un débat avec les pouvoirs publics sur les cadres juridiques internationaux relatifs à la sécurité routière, les pratiques exemplaires dans ce domaine et les meilleurs moyens de les mettre en application.

L’atelier tenu à Addis-Abeba est un prolongement de la coopération entre l’ICAP et la CEE pour mieux faire connaître aux fonctionnaires de pays hors d’Europe les instruments juridiques des Nations Unies sur la sécurité routière et les moyens efficaces de prévenir la conduite en état d’ivresse.

 « En collaboration avec les États membres, la Commission a travaillé sans relâche pour élaborer des normes juridiques et techniques dans les trois principaux domaines de la sécurité routière, à savoir les infrastructures, les véhicules et le comportement des usagers de la route », a indiqué  Eva Molnar, Directrice de la Division des transports de la CEE. « En bref, nous essayons d’œuvrer pour faciliter la création d’un système mondial harmonisé de circulation routière – système qui améliore la sécurité de tous les usagers de la route. »

« De nombreux pays d’Afrique sont durement frappés par les accidents de la route, conséquence regrettable d’une rapide croissance économique par ailleurs positive », a expliqué Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA. « Les pouvoirs publics et autres parties intéressées aux transports ont un rôle essentiel à jouer pour réduire les accidents de la route et mettre en œuvre le Plan d’action pour la sécurité routière en Afrique, ainsi que les instruments des Nations Unies et autres bonnes pratiques internationales en la matière. »

« Nous sommes fiers de collaborer avec la CEE et la CEA pour encourager des solutions concrètes au problème des accidents de la route dus à l’abus d’alcool », a déclaré Brett Bivans, Premier Vice-Président de l’ICAP. « Les instruments juridiques des Nations Unies sont de puissants outils pour améliorer la sécurité routière. Nous espérons qu’en mettant nos ressources en commun, notamment avec les réseaux et partenaires des Nations Unies, nous contribuerons à la réalisation des objectifs de la Décennie d’action des Nations Unies pour la sécurité routière, en particulier en Afrique. »

Suite à cet atelier, un rapport sera présenté sur toutes les questions ayant fait l’objet des délibérations. Ce sera la deuxième publication conjointe de l’ICAP et de la CEE au sujet de l’abus d’alcool et de la sécurité routière, suite à la parution en 2013 d’un livre électronique de perspectives régionales sur la prévention des accidents de la route liés à l’alcool impliquant des usagers de la route vulnérables impliquant des usagers de la route vulnérables (voir http://epublishbyus.com/ebook/ebook?id=10033741%22%20\l%20%22/0).

Les accidents liés à la circulation routière sont parmi les trois principales causes de décès pour les personnes de 5 à 44 ans et la principale cause de décès pour les jeunes de 15 à 29 ans. La Décennie d’action des Nations Unies pour la sécurité routière exhorte à la multiplication des actions aux niveaux national, régional et mondial pour réaliser l’objectif de stabiliser, puis de réduire, dans le monde entier le nombre de morts dus aux accidents de la circulation.


Document final

 

Pour les éditeurs:

Le Centre international des politiques en matière d’alcool (ICAP; www.icap.org) est une organisation à but non lucratif parrainée par quelques-uns des plus grands producteurs mondiaux de spiritueux. Créé en 1995, l’ICAP a pour mission de faire mieux comprendre le rôle de l’alcool dans la société et de contribuer à la réduction de la consommation nocive d’alcool dans le monde. L’ICAP s’efforce d’encourager le dialogue et de former des partenariats sur les politiques en matière d’alcool qui reposent sur un engagement à des solutions pragmatiques et réalisables pour en diminuer les effets nocifs, en fonction des cultures et des besoins locaux. L’ICAP est une organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social de l’ONU.

Vous pourrez trouver plus d’informations sur les efforts des principaux producteurs internationaux de vins et spiritueux sur le site de Global Actions: www.global-actions.org et sur Facebook. Pour en savoir plus sur l’ICAP, veuillez consulter le site Internet du Centre: www.icap.org

 

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Pour tout renseignement sur l’ICAP, veuillez contacter:

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Pour tout renseignement sur la CEE, veuillez contacter:

Mme Rebecca Huang,

Division des transports

Commission économique pour l’Europe (CEE)

rebecca.huang@unece.org + 41 22 917 12 86

 

Pour tout renseignement sur la CEA, veuillez contacter:

M. Robert Lisinge

Division de l’intégration régionale et du commerce

Commission économique pour l’Afrique (CEA)

tlisinge@uneca.org +251 (0) 11 544-3443

 

Informations complémentaires

  • Le Groupe de travail de la sécurité et de la circulation routières (WP.1) de la CEE est le seul organe intergouvernemental permanent du système des Nations Unies qui se consacre à l’amélioration de la sécurité routière. Les Conventions sur la circulation routière de 1949 et 1968 et celle de 1968 sur la signalisation routière et autres instruments juridiques de l’ONU traitent des principales raisons des accidents de la route, dont les comportements des usagers de la route, les infrastructures et les véhicules.
  • De nombreux pays du monde entier sont parties contractantes à ces instruments et tirent des bénéfices de leur mise en œuvre. Les parties contractantes sont aussi les éléments moteurs de la constante actualisation de ces conventions internationales sur la sécurité routière.
  • Conventions sur la circulation routière de 1949 et 1968 et Convention de 1968 sur la signalisation routière: Ces instruments juridiques internationaux contiennent toute une gamme de réglementations acceptées dans le monde entier sur la circulation routière, la signalisation routière, les panneaux de signalisation et la signalisation horizontale, les exigences uniformes de sécurité des automobiles et autres réglementations internationalement reconnues visant l’amélioration de l’efficience et de la sécurité de la circulation routière internationale. Les dispositions en sont régulièrement revues et mises à jour. Ces instruments juridiques constituent pour les gouvernements une base juridique et technique pour leurs codes de la route nationaux.
  • Accord de 1958 concernant l’adoption de prescriptions techniques uniformes applicables aux véhicules à roues, aux équipements et aux pièces susceptibles d’être montés ou utilisés sur un véhicule à roues et les conditions de reconnaissance réciproque des homologations délivrées conformément à ces prescriptions fournit aux gouvernements un cadre juridique et les procédures y relatives pour adopter des réglementations techniques uniformes applicables aux véhicules automobiles, à leurs équipements et leurs pièces, afin d’améliorer leur niveau de sécurité et de respect de l’environnement, de faciliter la circulation routière internationale et de supprimer les obstacles techniques au commerce international de ces véhicules. Cet accord établit le principe de la reconnaissance réciproque des approbations basées sur ces prescriptions uniformes, ce qui évite de devoir répéter les contrôles pour vérifier que ces prescriptions ont été respectées avant de mettre les véhicules en vente.
  • Accord de 1998 concernant l’établissement de règlements techniques mondiaux applicables aux véhicules à roues, ainsi qu’aux équipements et pièces qui peuvent être montés et/ou utilisés sur les véhicules à roues constitue pour les gouvernements un cadre juridique et des procédures à suivre pour adopter des réglementations techniques applicables aux véhicules automobiles, leurs équipements et leurs pièces dans le monde entier, garantissant des degrés élevés de sécurité, de protection de l’environnement, de rendement énergétique et de protection contre le vol.
  • Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (ADR) prévoit des normes et exigences uniformes afin de garantir un niveau élevé de sécurité pour le transport par route de substances dangereuses. Il identifie et classifie les substances dangereuses et prescrit les dispositions uniformes spécifiques pour les différentes classes de ces substances, ainsi que les équipements à utiliser pour leur transport et autres opérations connexes nécessaires.

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