Addis-Abeba, le 16 juillet 2017 (CEA) – L’édition inaugurale du rapport sur la Révolution des données en Afrique (ADRR 2016) sera lancée le 19 juillet à Accra, au Ghana, dans le cadre des activités marquant la 2ème Conférence africaine sur les données ouvertes, qui aura lieu du 17 au 21 juillet 2017.
Publié conjointement par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Fondation World Wide Web et le Réseau des données ouvertes pour le développement (OD4D), ledit rapport est un rapport biennal qui recense l’écosystème de données en Afrique avec référence à la production, à la distribution et à l’utilisation des données par les acteurs publics, privés et de la société civile, en ce qui concerne les 17 ODD.
Évoquant l’importance du rapport, Oliver Chinganya, Directeur du Centre africain pour la statistique de la CEA, déclare : « il nous faut en Afrique augmenter les capacités des écosystèmes de données nationaux assez tôt dans le cycle de mise en œuvre des Objectifs de développement durable, c’est pourquoi la CEA et ses partenaires ont produit ce rapport et continueront de le faire ».
Le rapport devrait améliorer la réalisation des Agendas 2030 et 2063 en Afrique, comme l’explique Mansour Ndiaye, Chef d’équipe pour la Croissance inclusive et le développement durable au Centre de services régionaux du PNUD pour l’Afrique.
« Il nous permettra de renforcer les systèmes statistiques nationaux ouverts, inclusifs et participatifs avec les contributions de toutes les parties prenantes afin d’améliorer la disponibilité et l’utilisation des données et dans le but de faire des ODD et de l’Agenda 2063 une réalité dans les pays africains ».
Pour Fernand Perini, Coordinateur de l’OD4D, le rapport « s’appuie sur notre engagement à soutenir et à renforcer les réseaux régionaux et mondiaux, à développer des outils d’analyse comparative globale pour la performance des pays et à soutenir une recherche rigoureuse sur l’impact des données dans la vie des gens ».
Un Responsable de politique de haut niveau à la Fondation Web, Nnenna Nwakanma, dit que l’Afrique est la première région à produire un consensus sur les données et un rapport sur la révolution des données, mais qu’il faut multiplier les actions.
« Plus que des données, ce que les gens veulent sont des solutions à leurs problèmes et cela signifie traduire ces rapports en action. La Fondation Web se réjouit de faire de cette révolution des données une révolution ouverte de données ».
Le lancement sera marqué par une table ronde où il sera question de mettre en évidence les résultats du rapport et les mesures à mettre en place pour les traduire en actions ; évaluer le statut de la révolution des données en Afrique ; identifier les défis et comment exploiter les données ouvertes pour la révolution des données sur le continent.
La Conférence sur les données ouvertes en Afrique offre une plate-forme qui permet aux parties prenantes de dialoguer ouvertement et de prendre des mesures concrètes sur des défis communs et des solutions partagées pour les communautés et les partenaires en Afrique. La conférence comprendra également un évènement parallèle sur « Le rôle des données ouvertes dans la Révolution des données en Afrique ».
Publié par:
La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique
BP 3001
Addis-Abeba (Éthiopie)
Tél. +251 11 551 5826
Adresse électronique : ecainfo@uneca.org