Genève, 5 juillet 2013 (CEA) - Le Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) a rencontré aujourd'hui le Groupe africain des Ambassadeurs à Genève, avant la « Revue globale de l’aide pour le commerce », pour un échange d'idées sur les règles mondiales du commerce, dans le cadre de son engagement à interagir régulièrement avec les représentants des États membres africains dans les capitales diplomatiques clés, telles que Addis-Abéba, New York et Genève.
«Il y a toujours des activités inachevées pour les pays africains pour s'assurer que nous ayons un système commercial multilatéral juste et équitable», a déclaré M. Lopes, ajoutant que la transformation des économies du continent et la nécessité de s'engager dans les règles du commerce global est la raison d'être du grand programme de développement de l’Afrique.
« Les progrès que nous faisons à travers la Commission de l'Union africaine les Communautés économiques Régionales et même au niveau national pourraient facilement être annulés si les règles globales sont conçues de telle manière qu'elles ne tiennent pas compte des différentes dimensions de l'asymétrie dans l'économie mondiale », a dit Lopes.
À cet égard, il a souligné que la CEA doit rester determinée sur l'engagement de ses ressources dans les domaines qui sont prioritaires pour les pays africains.
M. Lopes a présenté sa vision de la CEA, qui a-t-il souligné, repose sur une perspective qui place l'Afrique en premier. Il a souligné quatre domaines clés de soutien de la Commission au Groupe africain de Genève. Il s'agit notamment: des études techniques sur les questions de négociations commerciales et sur l'impact des différentes options qui sont présentées dans le cadre du «développement des modalités".
«La CEA apportera également un appui à des retraites de réflexion de haut niveau à l'approche de moments cruciaux dans le processus de négociations et contribuera aux questions de politique et négociations commerciales», a déclaré M. Lopes. Il a ajouté que le CEA prêtera assistance à l'élaboration de positions africaines communes sur les questions de commerce et de développement dans le contexte de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le Développement (CNUCED).
«Une CEA plus determinée et spécialisée, qui joue clairement un rôle de groupe de réflexion et qui fonde son action sur des preuves empiriques rigoureuses continuera d'être à votre disposition», a déclaré le Secrétaire exécutif et a ajouté que la CEA a pour objectif d'investir massivement dans les capacités de statistiques et de modélisation afin de s'assurer que les options présentées pour les pays africains soient solides.
«Le Centre africain pour la politique Commerciale (CAPC), qui dans la nouvelle structure de la CEA est pleinement intégré dans la Division de l'Intégration régionale et du Commerce, aura dans le cadre de son mandat, à réaliser et diffuser des recherches rigoureuses sur les questions de commerce et de développement, y compris les négociations et la mise en œuvre des accords», a-t-il dit.
Pour ce qui est d'autres changements à la CEA, il a dit au groupe de diplomates qu’une division dédiée au développement des capacités sera mise à leur disposition et que l'Institut pour le développement économique et la Planification (IDEP) est maintenant chargé de conduire l'ensemble de la formation de la CEA. Pendant ce temps, la Division du développement des capacités et l'IDEP institutionnalisent une politique commerciale et une formation des négociations dont les Etats membres à Genève et en Afrique peuvent bénéficier.
Les ambassadeurs africains ont salué la vision exprimée par le Secrétaire exécutif, à la fois sur l'Afrique et la CEA. Ils ont exprimé leur satisfaction en particulier avec la contribution et le leadership de la CEA dans son articulation de la vision des OMD de l'Afrique pour l'après-2015.
Sur la question de l'appui de la CEA aux États membres basés à Genève, les ambassadeurs ont exprimé leur approbation aux domaines prioritaires proposés et les modalités connexes. Il a également été convenu que la CEA travaillera avec l'UA et le Groupe africain sur un calendrier d'activités pour les six prochains mois dans le cadre de la prochaine réunion ministérielle de l'OMC à Bali. La retraite de réflexion de haut niveau proposée devrait être convoquée dès que possible.
La réunion a été facilitée par l'Ambassadeur Jean-Marie Ehouzou, Représentant permanent de l'Union africaine, et l'Ambassadeur Omar Hilale, Représentant permanent du Royaume du Maroc.
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