Raviver la dynamique perdue et faire du MAEP un exemple authentique de réussite africaine

Addis-Abeba, le 26 janvier 2013 (CEA) -Le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) est devenu au fil de la décennie écoulée « un jalon important dans le continent africain, voire dans le monde », selon les observations formulées aujourd’hui par Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, lors d’une table ronde à laquelle prenait part un groupe de chefs d’État du forum.

Félicitant les chefs d’État et de gouvernement présents à la session d’avoir « maintenu le cap au cours de la décennie écoulée », M. Lopes a fait l’éloge du MAEP, en le qualifiant d’ « institution  exclusivement africaine et sans précédent où que ce soit dans le monde ».

Il a fait observer que le MAEP constituait un important moyen de réaliser les buts du NEPAD, moyen  qui représentait par ailleurs un élément central du programme de transformation dudit NEPAD et s’était imposé au continent au cours de la décennie écoulée – l’accent étant mis sur la promotion de l’appropriation, du leadership et de la transformation  pour ce qui est de la façon dont nous entreprenons le développement de l’Afrique.

Le MAEP a contribué à un changement d’orientation quant à  notre conception et notre mise en œuvre du développement et, selon M. Lopes, le mécanisme d’auto-évaluation, ainsi que les concertations et la participation de la société civile, entre autres, ont eu pour objet de promouvoir « un modèle de gouvernance propre à favoriser le développement socioéconomique en Afrique ».

Le MAEP recèle de nombreux défis et, pour le renforcer, M. Lopes a proposé que les défenseurs au sein de sa structure, de même que ses partenaires stratégiques  « ravivent la dynamique perdue et fassent du Mécanisme un exemple authentique de réussite africaine ».

S’agissant des défis à relever en vue de l’obtention des résultats du processus du MAEP, M. Lopes a dit que la plupart des pays africains se rendaient compte de la simplicité et du potentiel de l’approche suivie par le Mécanisme en ce qui concerne le développement, eu égard à l’appropriation et au leadership dans les systèmes nationaux de gouvernance, et que ces pays s’y tiendraient très vraisemblablement  ou y adhéreraient  si ce n’était déjà fait. Cela étant, l’orateur a souligné que la question était de savoir « comment faire preuve de volonté politique pour complètement obtenir les résultats du processus du MAEP ».

En outre, M. Lopes  a fait remarquer qu’il y avait lieu de s’appesantir sur la nouvelle génération de dirigeants politiques du continent, étant donné que les dirigeants qui avaient été les pionniers du MAEP n’étaient plus en activité.

« Il est nécessaire que la nouvelle génération  trouve dans le MAEP une source d’inspiration pour un effort de gouvernance collectif en vue de la transformation politique et économique  qui a lieu dans le continent, notamment le « Printemps arabe » en Afrique du Nord ou l’impérieuse nécessité d’utiliser les ressources minières pour transformer les économies africaines ».

Le forum a pour objectif de mettre en lumière les thèmes clefs émanant des évaluations effectuées dans le cadre du MAEP, ainsi que d’autres problèmes de développements pertinents que rencontre actuellement le continent africain.

 

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