Addis-Abeba, le 3 Avril 2016 (CEA) - La Commission économique pour l'Afrique, a organisé ce dimanche, un dialogue sur les arts et les médias où participaient un nombre de leaders d’opinion africains; le dialogue avait pour objectif de faciliter un échange de points de vue sur le programme de transformation du continent.
Les panélistes ont donné satisfaction aux participants en leur donnant des perspectives uniques sur le développement inclusif de l’Afrique.
La table ronde, animée par Eric Chinje, Président Directeur général de l’Initiative des médias africains, était composée d’Omar Ben Yedder, Directeur général et dieter du Groupe de la société d’évènements et de communications, de IC Publications, Mulenga Kapwepwe, une personnalité d’influence dans le secteur des arts et de la culture zambienne, du magnat des médias nigérians Mo Abudu et fondateur de Ebony Life Television, ainsi que du chanteur et musicien algérien, Amazigh Kateb.
Chinje débute le dialogue en disant que les médias sont tous aussi responsables de l’industrie créative du continent dans l’optique de voir la transformation et le développement du continent.
"Le problème réside autant avec les médias que les gouvernements, la société civile et le secteur privé», dit-il. Et précise « la transformation durable de l’Afrique n’aura pas lieu sans la pleine participation des médias et des industries créatives ».
La dialogue a porté sur le renforcement du rôle des médias africains dans le développement du continent.
Chinje déclare que les médias et autres activités du secteur de la création peuvent engager les gouvernements et l’Union africaine sur des cadres de développement tels que l’Agenda 2063 et autres afin de bien saisir le problème et relater le récit sans aucune distorsion.
Mulenga Kapwepwe suggère aussi que les gouvernements et les institutions engagent également engager les médias sur les questions d’actualité, notamment dans le partage de leur vision sur le développement et les questions connexes.
"Que ce soit les Nations Unies ou l'Union Africaine, ces institutions devraient engager les industries créatives et les médias afin de contribuer à l’exécution des traités et accords signés par les pays africains», déclare Mulenga.
La discussion a attaché une importance à la nécessité de sensibiliser les populations sur les questions importantes et faciliter le rôle des médias africains dans le plaidoyer et la diffusion de ces enjeux auprès des citoyens africains dans le monde entier.
Les panélistes ont convenu que les médias ne doivent pas uniquement se concentrer à divertir mais afficher également un vif intérêt pour le développement et les questions de transformation du continent.
En un mot, les membres du panel sont unanimes que, pour que l'Afrique réalise une croissance et une transformation réelles, les médias doivent également être impliqués, tirer parti des développements politique, social et économique sur le continent. Ils sont également d’accord que le simple citoyen, devrait faire entendre sa voix sur les questions de développement dans sa région respective.
« Les citoyens doivent faire partie de la mise en œuvre des programmes et doivent participer aux processus de prise de décision du continent », déclare Chinje.
Il dit que les médias et les arts sont une industrie puissante et continue d’influencer le cours des évènements dans le monde entier. Le programme de développement de l’Afrique devrait tirer parti des idées créatives de ces voix si puissantes qui ont des vues et des idées tout aussi puissantes sur l’Afrique que nous voulons, conclut Chinje.
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