Accès à l’énergie et sécurité énergétique en Afrique de l’Est

Situation actuelle et moyens de l’améliorer
Accès à l’énergie et sécurité énergétique en Afrique de l’Est

Ce rapport brosse un tableau de l’accès à l’énergie et de la sécurité énergétique dans la sous-région, examine les études de cas d’États membres choisis afin de mettre en lumière les enseignements sur l’accès à l’énergie et la sécurité énergétique et se penche longuement sur les problèmes relatifs aux ressources énergétiques environnementales et transfrontalières, aux infrastructures et au commerce, à la technologie et à l’énergie ainsi qu’aux réalisations économiques. Les responsables politiques, les décideurs et les parties prenantes du secteur de l’énergie peuvent le trouver utile au moment où ils délibèrent, défendent et mettent en application des programmes et des stratégies qui, ensemble, amélioreront l’état d’accès à l’énergie et de sécurité énergétique.

L’accès à l’électricité varie de seulement 1 % dans le nouvel État de Sud Soudan (avec 9,3 millions de personnes sans accès), 9 % en République démocratique du Congo (RDC) (avec près de 60 millions de personnes sans accès) à 12 % en Ouganda (avec plus de 27 millions de personnes sans accès), 14% en Tanzanie (avec près de 38 millions de personnes sans accès), 18 % au Kenya (avec plus de 32 millions de personnes sans accès) et 22.5 % en Éthiopie (avec près de 64.5 millions de personnes sans accès). L’Afrique, en particulier la sous-région de l’Afrique de l’Est, représente donc le défi majeur dans la résolution du problème mondial d’accès à l’énergie.

Malgré les nombreux défis existant dans le secteur de l’énergie en Afrique de l’Est, les possibilités abondent. Les États membres sont dotés d’importantes ressources énergétiques renouvelables et il y est possible de développer des centrales hydroélec- triques transfrontalières. Bien que le commerce de l’énergie soit à peine pratiqué dans la sous-région, la participation du secteur privé et l’injection de capitaux y sont des possibilités réelles et des réformes institutionnelles et de politique générale peuvent répondre à la demande contenue de développement rapide de l’énergie.